Announce

Call for Papers / Contributions

« L'amitié demande un peu plus de mystère » Molière et ses amis Bruxelles, 9-10 décembre 2022
14 March 2022 - 10:38am

« L'amitié demande un peu plus de mystère » Molière et ses amis
Bruxelles, 9-10 décembre 2022
Appel à contribution

La mort de Molière en 1673 loin d’entraîner son oubli a confirmé à la fois son importance comme acteur, directeur de troupe et écrivain et la solidité de sa production qui se taille la part du lion dans la programmation de la troupe de Guénégaud. Sans doute cette part se réduit-elle après la création de la Comédie-Française, mais néanmoins, si l’on compare le statut des trois

« grands classiques » dans la programmation de janvier 1682 à la clôture de Pâques : sur les 76 représentations, Molière est programmé à 22 reprises, contre 5 pour Racine et 4 pour Pierre Corneille.

C’est dans ce contexte que s’inscrit la parution de la première édition intégrale du théâtre de Molière : aux pièces déjà publiées, s’ajoute un nombre considérable d’inédits, confiés par Armande Béjart à Denis Thierry. Même si elle s’avère éloignée de nos conceptions philologiques, la volonté de donner l’intégralité des œuvres théâtrales dans leur texte le plus complet possible – « comme ces vers sont tous de lui, & que ce qu’il a fait doit être estimé, on s’est contenté de les marquer, sans vouloir en rien retrancher, afin de vous donner tous ses ouvrages dans leur entière perfection » – marque une date dans l’histoire de l’édition du théâtre et confirme, par là même, la « monumentalisation » de l’œuvre. Celle-ci est précédée d’une préface anonyme – on ne voit pas pourquoi elle serait plus le fait de La Grange que d’Armande Béjart, seule personne dont il est avéré qu’elle a eu part à cette édition – qui retrace rapidement les étapes de la carrière et inscrit l’auteur dans la tradition de la comédie dont il marquerait l’acmé. L’image qu’entend donner cette préface est certes celle d’un comédien et directeur d’acteur novateurs, mais surtout d’un écrivain ayant bénéficié d’une formation intellectuelle solide – identique à celle d’un Corneille, par exemple. Ce texte a servi de matrice à ceux de Charles Perrault, puis de Grimarest.

Dès 1733, Voltaire, se fondant sur certains éléments dont il avait pu encore vérifier la véracité auprès de contemporains, prit ses distances avec cette biographie trop belle pour être vraie. Il en épinglait le trait qui allait assurer son succès auprès de la postérité, celui d’être apparentée aux contes de fées qui triomphaient pour lors… : « Non seulement j’ai omis dans cette vie de Molière les contes populaires touchant Chapelle et ses amis ; mais je suis obligé de dire, que ces contes adoptés par Grimarest sont très faux ». Telle qu’elle vient d’être démontée par Martial Poirson, l’historiographie moliéresque jusqu’à la biographie de Georges Forestier qui fait aujourd’hui référence, est l’histoire d’un combat contre Grimarest. La seule voie sûre pour aborder l’homme qu’a été Molière est de se borner aux faits établis par les sources d’archives. Contrairement à certaines idées reçues, celles-ci sont extrêmement nombreuses, plus même sans doute que pour tout autre écrivain de cette période. Ainsi la méthode computationnelle et statistique suivie par le récent Atlas Molière a-t-elle démontré l’efficacité des stratégies du directeur de troupe. Suivant une tout autre approche, les travaux de Claude Bourqui ont montré, avec une précision jamais atteinte jusque-là, comment Molière a su s’emparer de sources antérieures, extrêmement diverses, et confirmer ainsi le jugement porté sur son œuvre par Chapelain qui soulignait, dès 1662, que son génie de dramaturge était avant tout d’imitation, plus que d’invention.

Derrière l’homme d’affaire, l’acteur et l’auteur de comédies, la personnalité intellectuelle de Molière a tendu à s’effacer. Au stade actuel d’une recherche qui a enfin dépouillé la figure de Molière de tous les oripeaux que l’historiographie lui avait prêtés, un autre Molière apparaît : mais ce Molière est un Molière évanescent et qui pourrait donner à penser qu’à l’encontre des contemporains qui ont salué son intelligence, Molière n’était finalement qu’un homme de théâtre détaché du contexte intellectuel contemporain. Le libertin Grimarest une fois banni, que reste-t-il des liens de Molière avec les courants de pensées présentés comme marginaux ? Rien ? C’est sans doute aller trop vite en besogne : les contacts avec Chapelle sont confirmés par les lettres de celui-ci, le sonnet que Molière adresse au sceptique La Mothe Le Vayer sur la mort de son fils se voit glosé en 1671 dans une scène forte montrant le père de Psyché vitupérant les dieux, leur cruauté et leur injustice. Sa proximité avec l’épicurien Alexandre Laisné est confirmée par la correspondance de Chapelain. Il appert qu’à ce stade de la recherche moliéresque, la collecte des faits avérés, si ponctuels soient-ils, doit être évaluée, afin de voir si ces éléments ne peuvent être assemblés en faisceaux et permettre par-là l’identification de réseaux.

Pour tenter de faire parler ces amitiés avérées – tantôt avec des personnalités presque insaisissables en raison de la parcimonie des sources, mais parfois a contrario illustres – il convient d’inverser l’approche qui a prévalu jusqu’ici. En ce centrant exclusivement sur la figure de Molière, et dès lors en réduisant le rôle de ses relations amicales à une fonction instrumentale, on ne peut que rejoindre le constat de Forestier : « Il faut donc se résigner à ne jamais percer cette nébuleuse des amis, des relations et des connaissances ». Ne pouvant néanmoins s’y résoudre, les organisateurs du présent colloque entendent, pour y parvenir, inverser l’approche et demander aux spécialistes des personnalités dont il est avéré que Molière les a fréquentées, de situer la place de Molière dans leur parcours et d’évaluer la nature des interactions personnelles, mais aussi et surtout intellectuelles, repérables dans leur vie comme dans leur production. En un mot, si l’on ne peut prouver que Molière a fréquenté Chapelle, en revanche on peut prouver que celui-ci a connu Molière et que des confluences, comme des divergences de pensées peuvent être identifiées dans leurs œuvres.

Ces affinités observées parmi une « constellation d’amis » (Forestier) recoupent autant les liens tissés au sein des cercles érudits, que les inclinations nées au confluent des réseaux de protecteurs et des liens familiaux. Les « amitiés » premièrement mobilisées par Madeleine Béjart, par exemple, doivent beaucoup à l’intimité partagée par Esprit de Rémond (Modène) avec Jean-Baptiste et Tristan L’Hermite, au sein du mécénat encouragé par Gaston d’Orléans, puis aux liens redéployés autour de Charles Dufresne, dans le sillage des commensaux de Gaston, des ducs de Guise et d’Épernon, et, enfin, de leurs descendants, Philippe d’Orléans et le duc de Candale. Les relations avec Dassoucy, Cosnac, Guilleragues et l’influence de Sarasin s’ancrent dans la géographie du prince de Conti dont Candale reçut la reddition à Bordeaux, avant de commander sous lui l’armée de Catalogne…

Aussi la conclusion de Forestier « peu d’amis et d’amantes de Molière » ne correspond- elle pas à ce qui ressort d’un tamisage pourtant drastique des données historiques. Il appert en effet que les amitiés de Molière ont été nombreuses, mais aussi souvent houleuses : Boileau, qui le soutient, avant de le débiner ; les tensions constantes avec Corneille avant leur rabibochage in extremis au temps de Tite et Bérénice et de Psyché, quand tous deux s’unissent contre Racine, un Racine qui, a contrario, passe du statut d’ami à celui d’ennemi à abattre… ; même renversement du tout au tout, avec Donneau de Visé, l’un de ses détracteurs les plus violents, avant de devenir son défenseur décidé…

Le sujet des amis de Molière comme de son sens de l’amitié – sujet qui n’a jamais été traité de manière centrale – entend porter sur l’homme et l’écrivain un éclairage « de biais » et largement interdisciplinaire, approche requise par la diversité des milieux sociaux et artistiques auxquels ont appartenu ses amis et amies. Cet appel se veut dès lors ouvert aux spécialistes de ses amis musiciens (Dassoucy, Lully, Charpentier…), acteurs (Madeleine Béjart, Baron…), écrivains (Boileau, Corneille, La Fontaine, Racine…), peintres (les frères Mignard), philosophes (La Mothe Le Vayer), voyageurs (Bernier, Laisné)…

Les propositions sont attendues pour le 1er juin (2022) prochain et sont à adresser à Manuel Couvreur (manuel.couvreur@ulb.be) et Fabrice Preyat (fabrice.preyat@ulb.be).

 

Journée d’études sur l’Histoire de l’Académie royale de musique des frères Parfaict (pour le 8 avril)
14 March 2022 - 9:38am

Journée d’études sur l’Histoire de l’Académie royale de musique des frères Parfaict
Jeudi 9 juin 2022
Centre de musique baroque de Versailles

En 1741, alors même qu’ils continuent à publier leur Histoire du théâtre français depuis son origine jusqu'à présent (1734-1749), les frères Claude et François Parfaict ambitionnent de donner au public une Histoire de l’Académie royale de musique depuis son établis- sement jusqu’à présent. Écrire l’histoire de cette institution était un dessein complexe et délicat car l’Opéra combinait un statut d’établissement privilégié – donc soumis à la volonté du roi, qui en suivait l’évolution par l’intermédiaire du secrétariat d’État de sa Maison – et celui d’une entreprise de spectacle à la gestion complexe, rythmée par les embauches et les démissions, les premières et les reprises, les investissements et les faillites... Le fonds de l’ouvrage fut-il jugé trop sensible, le ton était-il trop libre ? La forme était-elle défaillante, la structuration déséquilibrée ? Toujours est-il que la façon dont les deux frères racontèrent l’histoire de l’Opéra déplut et que le manuscrit ne passa pas l’épreuve de la censure royale.

Le contenu de cette Histoire est pourtant d’une grande richesse et, sans être inconnu pour autant, mérite d’être rendu plus accessible aux chercheurs. C’est pourquoi une édition critique de ce texte est entreprise dans le cadre d’un projet interdisciplinaire, à l’initiative du Centre de Musique Baroque de Versailles et sous la direction de Laurent Guillo (CMBV) et Jean-Philippe Goujon (Université de Tours).

L’objectif du projet est de diffuser une édition annotée de cette Histoire, sous la forme d’un livre numérique doté de liens interactifs avec les sources citées, et précédée d’une introduction assez développée dans laquelle plusieurs spécialistes pourront analyser un domaine particulier. Les questions que ce texte suscite sont en effet nombreuses :

- Comment est-il structuré ? Quelle est la place accordée à l’histoire administrative, à la biographie ou aux œuvres et comment cette répartition évolue-t-elle au cours des huit décennies traitées (1660-1740) ?

- Que dit-il des conditions d’exécution, de la musique, des lieux et des décors ?

- Quelle place est accordée dans cet ouvrage aux autres théâtres parisiens et notamment à la pratique de la parodie ?

- La biographie des artistes féminins et masculins (compositeurs, poètes, actrices et acteurs dansants et chantants, chorégraphes) ou des personnels suit-elle des modèles particuliers ?

- Sur quelles sources les frères Parfaict se sont-ils fondés pour enrichir leur ouvrage ? Sont-elles toutes citées et quel usage en font-ils ? Quelle y est la place de l’anecdote ? Quels ont été leurs informateurs, ont-ils eu accès à des biblio- thèques publiques ou privées ?

- Quels liens les frères Parfaict entretiennent-ils avec l’Académie royale de musique ? Avec les Menus-Plaisirs ?

- Comment la réception des œuvres est-elle traitée dans cette Histoire ? Quel regard critique ou esthétique les frères Parfaict portent-ils sur les opéras, les artistes et comment se positionnent-ils vis-à-vis de la modernité (Lully, l’après- Lully, l’avènement de Rameau...) ?

- Quelle est la place de cet essai inabouti dans la chronologie de leurs publications et qu’ont-ils fait de cette matière disponible mais non publiée ? A-t-elle été réemployée dans leur Dictionnaire des théâtres (1756) ?

- Quelle est l’histoire de la diffusion de ce texte, entre la copie manuscrite desti- née au censeur, les copies de Louis-François Beffara et les transcriptions modernes ?

D’autres approches thématiques (la danse, la réglementation, la censure, etc.) ou bien comparatistes (autres sources ou corpus similaires) sont également envisageables et bienvenues.

Le calendrier du projet est le suivant :

- Les chercheuses et chercheurs qui souhaitent participer à ce projet font part de leur proposition d’étude par mail aux organisateurs (lguillo@cmbv.com ; jean- philippe.goujon@univ-tours.fr. Ils recevront la transcription du texte en format PDF et une chronologie de la vie des frères Parfaict et de leur production.

- Le choix des contributions sera arrêté le 8 avril 2022.

- Le 9 juin 2022, les contributions seront exposées sous forme de communication orale lors d’une journée d’études au CMBV, destinée à favoriser les échanges et la réflexion autour de ce texte. Cette journée pourra être retransmise en visio- conférence pour le public intéressé.

- Les auteurs remettront pour la fin du mois de septembre un texte de quelques pages qui, ajouté aux autres contributions, constituera in fine l’introduction de l’édition de l’Histoire de l’Académie royale de musique. Les auteurs sont également invités à proposer les annotations au texte de l’Histoire qui leur sembleraient judicieuses.

- L’édition de l’Histoire sera mise en ligne avant la fin de l’année 2022 sur le site internet du CMBV.

 

Organisateurs:
Laurent GUILLO (Centre de Musique Baroque de Versailles) lguillo@cmbv.com
Jean-Philippe GOUJON (Université de Tours)  jean- philippe.goujon@univ-tours.fr

 

Projets encyclopédiques et circulation des savoirs, 1500-1750
17 February 2022 - 5:40pm

Projets encyclopédiques et circulation des savoirs, 1500-1750

5e colloque international du CIREM 16/18

 

Organisé par Lyse Roy, Pascal Bastien et Claude La Charité 26-28 octobre 2022, Montréal

 

Le mot encyclopédie, introduit par Rabelais en français et défini par Guillaume Budé comme « érudition circulaire » conformément à son étymologie grecque de « cercle des connaissances », place en son centre le savoir et autorise à penser le fondement même du projet encyclopédique de la première modernité par ce mouvement de circulation des savoirs, opérations complexes de transformation, d’adaptation, de traduction, de translation, consubstantielles au déplacement d’un « lieu de savoir » à un autre (C. Jacob, 2014). Le projet encyclopédique procède à une opération intense d’intertextualité mettant en œuvre une « circulation circulaire de l’information » (P. Bourdieu, 1996), alors que, telle une « machine textuelle » vorace (S. Greilich et H. J. Lüsebrink, 2020), il copie, plagie, emprunte, adapte, absorbe, intègre, reprend des textes à d’autres ouvrages de référence ainsi qu’à une variété de textes anciens et contemporains. Ainsi, à l’image du cercle, le projet encyclopédique s’affirme en tant qu’unité et comme mouvement, sans fin, dans le déploiement des médiations et des transformations des contenus.

 

L’Encyclopédie de Denis Diderot et Jean Le Rond d’Alembert, considérée comme le paradigme du genre, a beaucoup mobilisé les études critiques sur l’encyclopédisme, c’est pourquoi ce colloque souhaite analyser le phénomène avant l’Encyclopédie et éviter le piège téléologique qui consiste à tout relier à l’anticipation de son avènement. Le colloque souhaite plutôt rendre compte de la variété et de la complexité de l’encyclopédisme avant la cristallisation du genre (J. Céard, 1991). En effet, les projets encyclopédiques se sont multipliés depuis la Renaissance, portés par l’humanisme, l’accumulation et l’inflation des connaissances et par la technologie de l’imprimerie. Si l’encyclopédisme humaniste ne se matérialise pas par la réalisation d’une encyclopédie au sens moderne du terme avant 1630, la notion s’impose dans la culture savante. Les projets encyclopédiques prennent des formes variées pour organiser l’abondance des savoirs, signifier des principes d’ordonnancement et de classification, assurer la circulation et transmission des savoirs. Les projets encyclopédiques se matérialisent certes par le livre comme l’a si bien analysé Ann Blair (2020) (dictionnaires spécialisés, ouvrages de référence, commentaires, compendium, listes, catalogues, etc.), mais aussi le transcendent par les métaphores et représentations totalisantes ordonnant et

 

classifiant les savoirs ; il entretient des rapports de proximité avec les collections (images, artefacts, livres), la bibliothèque, le musée, les archives, le récit de voyage, etc., dès lors que l’entreprise aspire à la totalité, à tout le moins à l’exhaustivité, propose une vision synoptique du monde, sinon d’un monde, et met en œuvre un projet pédagogique de transmission des savoirs.

 

Ce colloque propose une rencontre des disciplines (histoire, histoire de l’art, histoire des sciences, histoire du livre, littérature, philosophie) pour analyser les projets encyclopédiques de la première modernité dans ses formes matérielles et idéelles. Le colloque propose 3 directions à emprunter :

 

Dimensions spatiale et matérielle : «lieux de savoir» encyclopédique qu’ils soient textuels, physiques ou institutionnels; collection d’objets rassemblés dans un tout et la finalité de la collection, la matérialité du livre par un examen de la mise en page, l’analyse du processus d’édition des ouvrages, leur mise en marché, leur réception critique.

 

Agents porteurs des projets encyclopédiques : Humanistes, savants, pédagogues, érudits, lexicographes, imprimeurs-libraires, artistes, cartographes, collectionneurs, etc. engagés dans la mise en ordre des savoirs et des livres de référence ; le concept d’auteur et d’auctorialité dans le contexte d’élaboration collective des œuvres et de grande contamination des textes entre eux. Le lecteur qui consomme les contenus, les commente en marges et qui corrige les fautes.

 

Projets encyclopédiques comme projets intellectuel, culturel et pédagogique : principes d’ordonnancement, de classification, de balisage et délimitation des savoirs, et leur mise en relation ainsi que leur représentation; classement des archives, des livres, des objets. L’encyclopédisme comme idéal pédagogique; les problèmes de l’«utilité» des savoirs, l’idée de collection, les pratiques des collectionneurs dans leur ambition totalisante, la question de la responsabilité de la transmission des erreurs, celle de la nescience, des omissions ou des oublis sous-entendus dans tout projet de compilation qui vise l’exhaustivité ou encore des émotions sous-tendues par l’abondance des connaissances et l’élaboration laborieuse de ce type d’ouvrage. Au cœur du questionnement s’impose le concept de circulation des savoirs, cher à la nouvelle histoire des savoirs, compris dans ses déplacements intertextuels, intervisuels et hypertextuels et dans son mouvement dynamique et multidirectionnel de réception et de reconfiguration.

 
  Image removed.
 

 

Christian Jacob, Qu’est-ce qu’un lieu de savoir ? Marseille, Open Edition Press, 2014. Pierre Bourdieu, Sur la télévision, Paris, Raisons d’agir, 1997.

Suzanne Greilich et Hans-Jürgen Lüsebrink (dir.), Écrire l’encyclopédisme du XVIIIe siècle à nos jours, Paris, Classiques Garnier, 2020.

Jean Céard, « Encyclopédie et encyclopédisme à la Renaissance », L’Encyclopédisme, Anne Becq (dir.), Paris, Aux Amateurs de livres, 1991, p. 57-67.

Ann Blair, Tant de choses à savoir. Comment maitriser l’information à l’époque moderne, Paris, Seuil, 2020.

 

La date limite de soumission des propositions : 5 avril 2022

 

Les communications auront une durée de 20 minutes. Les propositions doivent contenir un titre, un résumé de 200 mots, le nom, l’adresse électronique, le statut académique et l’affiliation institutionnelle du présentateur. Elles seront envoyées simultanément aux 3 organisateurs du colloque :

 

Lyse Roy : roy.lyse@uqam.ca

Pascal Bastien : bastien.pascal@uqam.ca Claude La Charité : claude_lacharite@uqar.ca

Revendications des gens de théâtre (interprètes et techniciens)
17 February 2022 - 4:10pm

Revendications des gens de théâtre (interprètes et techniciens)
Jeudi 20 octobre 2022

dans le cadre du programme de recherche ThéPARis. Les Théâtres Parisiens sous l’Ancien Régime : transversalité des pratiques, circulation des personnes, enjeux esthétiques et poétiques

Organisation :
Emanuele De Luca (Université Côte d’Azur – CTEL)
Barbara Nestola (CESR-CMBV)
Jennifer Ruimi (Université Paul-Valéry Montpellier 3/ IRCL)

Des caprices de la chanteuse Antoinette de Saint-Huberty aux mémoires rédigés par Lekain à l’adresse des gentilshommes de la chambre, les revendications des gens de théâtre (acteurs, danseurs, chanteurs, musiciens, décorateurs, mais aussi auteurs) sont nombreuses. Si elles ont une importance variable selon qu’elles sont individuelles ou collectives, elles jouent un rôle indéniable dans la vie théâtrale parisienne au XVIIIe siècle. Dans le cadre du programme ThéPARis – Les Théâtres Parisiens sous l’Ancien Régime : transversalité des pratiques, circulation des personnes, enjeux esthétiques et poétiques, il nous semble essentiel d’interroger cette pratique de revendication et de comprendre si, et comment, les réclamations des gens de théâtres produisent des effets sociaux, de circulation théâtrale, voire de véritables conséquences‌ esthétiques, poétiques, spectaculaires.
Outre le fait que les revendications concernent parfois le statut même du comédien ou de la comédienne dans la société – on pense par exemple au combat de Mlle Clairon pour mettre un terme à l’excommunication des comédiens –, elles peuvent avoir des résonances sur le plan esthétique. Ainsi de la suppression des banquettes sur scène réclamée entre autres par Lekain, qui modifie complètement la relation au spectacle des spectateurs de la Comédie-Française. Il peut s’agir aussi de modifications de l’espace : c’est encore une fois Lekain qui convainc le duc de Duras de « diminuer la salle de la Comédie aux Tuileries », selon l’expression de Papillon de la Ferté, pour éviter aux acteurs de forcer sur leur voix. Il n’y a cependant pas qu’à la Comédie-Française que des acteurs‌ veulent faire entendre leur voix. À la Comédie-Italienne, les banquettes sur le plateau de l’Hôtel de Bourgogne sont éliminées peu de temps après l’initiative de la Comédie-Française. La voix des femmes actrices s’amplifie au cours du temps, pour réclamer une égalité statutaire par rapport aux collègues hommes dans une revendication proportionnelle à leur succès sur scène. Par rapport à la Comédie-Française, les Italiens revendiquent la possibilité de parler français. Les Français revendiquent, de leur part, la nécessité de restreindre le terrain esthétique et poétique des Italiens aux pièces à canevas et aux parodies, sans empiéter sur leur privilège. Les revendications de la Comédie-Française et de la Comédie-Italienne vis-à-vis des théâtres de foire deviennent presque paradigmatiques d’une confrontation serrée qui se déroule tout au long du XVIIIe siècle. Les Théâtres des foires seront capables de tirer profit des modèles poétiques italiens, de contourner les interdictions des Français et d’établir des rapports fructueux avec l’Opéra. À l’Académie royale de musique, les face-à-face entre les chanteurs et les directeurs ponctuent l’histoire de l’institution dès la disparition de Lully. Expression de voix individuelles dans un premier temps, ces revendications prennent aussi la forme de demandes collectives pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle, plus complexes à gérer par la hiérarchie.

Cette journée d’étude entend précisément établir une (ou plusieurs) typologie(s) des revendications et mesurer la portée de celles-ci : est-ce que les gens de théâtre bénéficient de moyens d’action nécessaires pour obtenir gain de cause ? Quels leviers utilisent-ils pour parvenir à leurs fins ? Ceux-ci se révèlent-ils efficaces ? Il s’agira aussi de se
demander si les exigences des acteurs et des autres gens de théâtre (individuellement ou collectivement) varient selon les salles où ceux-ci exercent, et si comédiens, chanteurs, danseurs réclament les mêmes choses.
Les autres lieux de la vie théâtrale (théâtre de société, de cour, de collège) sont-ils eux aussi des espaces propices aux revendications ? Est-ce que les circulations des théâtres à recettes aux théâtres gratuits (de cours, de formation, mondains) jouent un rôle dans l’émergence des demandes formulées par les acteurs professionnels des théâtres du roi et/ ou des théâtres de foire ?
Qu’en est-il par ailleurs des femmes ? Ont-elles les mêmes revendications que leurs homologues masculins ? Enfin, quel est le lien entre les différentes revendications des gens de théâtre et la construction de leurs carrières ? Celles-ci peuvent-elles servir une stratégie de carrière ?
Il s’agira également de se demander qui sont les cibles de ces revendications. À qui s’adressent-elles ? On a parlé des acteurs et des auteurs, dont les conflits sont souvent suffisamment médiatisés pour qu’on y pense spontanément, mais il existe également d’autres types de revendications et de luttes. Comment les gens de théâtre font-ils
valoir leurs droits entre eux, au sein d’une même troupe ? Ou par rapport aux chefs de troupe ? Ou encore par rapport au public ? Comment ces rapports de force se manifestent ?
Par ailleurs, existe-t-il des gens de théâtre sans revendication ? Si oui, on se demandera comment expliquer ce silence. Sans doute faut-il un terreau propice à ces revendications. Dans quelle mesure, cela a-t-il à voir avec une certaine visibilité de la profession, une forme d’assise‌ sociale ou de stabilité professionnelle ? En d’autres termes, est-ce que
les revendications des acteurs, chanteurs, danseurs font partie intégrante du processus de « sacre de l’acteur », comme l’ont étudié Florence Filippi, Sara Harvey et Sophie Marchand ?
On pourra voir ensuite dans quelle mesure ces demandes sont source de circulation. Si l’on sait que, souvent, des auteurs ou des compositeurs passent d’un théâtre à l’autre en raison de conflits‌ internes, qu’en est-il des acteurs, chanteurs, danseurs ? On tentera‌ le déterminer ce qui se passe quand une revendication n’a pas abouti et comment s’effectue la circulation entre les différents lieux‌ théâtraux.
 

Pistes de réflexion :
- Étude de cas de revendications dans les différents théâtres parisiens du XVIIIe siècle (Comédie-Française, Comédie-Italienne, Académie Royale de musique, théâtre
des Foires Saint-Germain et Saint-Laurent) en particulier quand celles-ci entraînent des effets de circulation d’un théâtre à l’autre. Étude des circulations entre théâtres payants et théâtres gratuits et de leur‌ influence sur la nature et l’efficacité des revendications.
- Revendications entraînant un bouleversement d’ordre‌ esthétique.
-Retours sur ces revendications (comme ceux de Papillon de la Ferté par exemple).
- Revendications et perspectives de genre : les femmes s’inscrivent-elles dans une démarche différente de celle‌ des hommes ?
-Existe-il une transversalité des revendications ?


Les propositions de communication, composées d’un texte de 2500 signes et d’une courte bio-bibliographie, sont à envoyer avant le 15 mars 2022 aux adresses suivantes :
emanuele.de-luca@univ-cotedazur.fr
bnestola@cmbv.com
jennifer.ruimi@univ-montp3.fr

Le Traité de l’harmonie de Jean-Philippe Rameau en son temps : discours théoriques et pédagogiques, composition et pratiques musicales autour de 1722
17 February 2022 - 3:35pm

Le Traité de l’harmonie de Jean-Philippe Rameau en son temps : discours théoriques et pédagogiques, composition et pratiques musicales autour de 1722
Paris, 13-15 octobre 2022
Colloque international organisé par l’IReMus / Sorbonne Université et la Société française d’analyse musicale


Publié en 1722, le Traité de l’harmonie réduite à ses principes naturels est le premier ouvrage théorique de Jean-Philippe Rameau, alors organiste de la cathédrale de Clermont, bien loin de Paris et inconnu du grand public, si ce n’est à travers de ses pièces de clavecin publiées en 1706. Quantité d’autres ouvrages suivront durant quarante ans, parfois polémiques, souvent apologétiques, venant consolider ou défendre les positions énoncées dans le traité de 1722, les ancrer dans la science de son temps, les commenter, les développer ou les défendre contre ses critiques.
Bien que Rameau ne convoque pas encore dans le Traité la nature spectrale du son comme base essentielle de l’harmonie, ce qu’il fera par la suite, il se revendique d’une vision moderne du progrès fondée sur l’empirisme et les sciences expérimentales (et où la pratique de la musique s’impose comme le terrain d’expérimentation idéal). Mais lorsque cet ouvrage théorique, devenu le plus emblématique et sans doute le plus influent du XVIIIe siècle paraît chez Ballard, Rameau n’a pas encore composé les ouvrages lyriques qui le rendront célèbre et il se situe encore bien loin de la perception du public parisien. Il propose pourtant une nouvelle représentation du langage musical, qui fonde la pensée harmonique du langage tonal. Si celle-ci n’est probablement pas immédiatement comprise par son lectorat, elle impose néanmoins l’espace du débat théorique le plus fécond de son temps, et ce tout au long de la vie et la production du compositeur.
Les œuvres théoriques et musicales de Rameau sont largement connues et étudiées, et ont fait l’objet de nombreux travaux, colloques et projets collectifs. La publication des œuvres complètes, entreprise déjà à la toute fin du XIXe siècle sous la direction de Camille Saint-Saëns, et reprise à nouveaux frais à la fin du XXe siècle sous la direction de Sylvie Bouissou, l’établissement du catalogue thématique des œuvres musicales, permettent de cerner l’œuvre avec davantage de précision. Les colloques de 1983 et de 2014 ont représenté des moments forts dans la recherche ramiste. Les travaux de Sylvie Bouissou, André Charrak, Thomas Christensen, Charles Dill, Jean Duron, Catherine Kintzler, Raphaëlle Legrand, Joël Lester, Graham Sadler, Cynthia Verba, et bien d’autres ont pu éclairer divers aspects de la vie et de l’œuvre de Rameau, en tant que compositeur, musicien, théoricien, par bien des perspectives disciplinaires, entre biographie, dramaturgie, esthétique, philosophie, performance et interprétation, analyse des langages musicaux, histoire et réception de la théorie, des idées, du style, etc.
À l’occasion du 300e anniversaire de la publication du Traité de l’harmonie, ce colloque propose à son tour d’en réévaluer la portée en le confrontant avec les conditions et pratiques musicales de la première moitié du XVIIIe siècle, soit la fin du règne de Louis XIV, la régence de Philippe d’Orléans et le début du règne de Louis XV. Il s’agira d’étudier l’environnement musical du Traité de l’harmonie en termes de pensée de la musique, d’art de la composition musicale, des pédagogies musicales, de pratiques d’exécution, de pratiques éditoriales, de contextes sociaux et institutionnels.

Parmi les nombreux thèmes possibles, nous proposons notamment et de façon non-limitative les déclinaisons suivantes du périmètre du colloque :
• les discours sur la musique : comment ceux-ci gèrent-ils l’héritage du passé, ainsi que le rapport avec la science moderne ? y a-t-il une singularité française et quels sont les liens avec les voisins européens de la république des Lettres ? comment se construit, le cas échéant, une vision du langage musical et de l’harmonie « à la française », et quel rapport entretient-elle avec les questions scientifiques de son temps ? quelle est l’épistémologie sous-jacente au rapport à la modernité telle que revendiquée par Rameau ?
• le langage musical : la question de la basse fondamentale, le rôle de la règle de l’octave et de l’accompagnement, les nouveaux canons esthétiques et techniques dans la gestion du rapport entre consonances et dissonances, les nouvelles représentations des modes et des échelles et la question de la transposition, les rythmologies du début du XVIIIe siècle, etc.
• la pratique musicale : les musiciens, les répertoires et corpus ; la pratique de la basse continue ; les problématiques liées à l’évolution des instruments de musique et de leurs usages, les systèmes tempérés ; la gestion des différents styles et genres musicaux, celle des pratiques déclamatoires, et plus généralement les questions liées au geste musical.
• la musique dans son contexte : les dynamiques géographiques des réseaux professionnels et musicaux, dans un royaume éminemment centralisé ; la sociologie des publics praticiens amateurs ou spectateurs/auditeurs de la musique ; les pratiques éditoriales dans le périmètre de la publication du Traité de l’harmonie ; les contextes académiques et institutionnels et les pratiques de mécénat musical, etc.

Les propositions de communication (d’environ 250 mots) sont à adresser par mail à l’adresse rameau1722@gmail.com, au plus tard le 30 mars 2022.


Comité d’organisation : Raphaëlle Legrand (Sorbonne Université / IReMus – SFAM),
Théodora Psychoyou (Sorbonne Université / IReMus – SFAM), Nahoko Sekimoto (Sorbonne Université / IReMus – SFAM)


Comité scientifique : Jean Duron (Centre de musique baroque de Versailles), Don Fader (University of Alabama), Bénédicte Hertz (CMBV-CESR), Judith le Blanc (Université de Rouen / CMBV-CESR) Raphaëlle Legrand (Sorbonne Université / IReMus), Catherine Massip (Bibliothèque nationale de France), Sarah Nancy (Université Paris-3 Sorbonne nouvelle), Théodora Psychoyou (Sorbonne Université / IReMus), Graham Sadler (Royal Birmingham Conservatoire), Nahoko Sekimoto (Sorbonne Université / IReMus – SFAM).

Conferences & Colloquia

CfP / Appel à communications - Society for Early Modern French Studies
Calls for Papers/Contributions
14 January 2023 - 11:20am

The Society for Early Modern French Studies will hold its annual conference at Trinity College, University of Oxford, 11-13 September 2023.  The theme is ‘Word and World’. Papers are invited on any aspect of this theme, including but not restricted to: translation; dictionaries; Relations; language and colonization; language and gender; neologisms; philologies old and new; terminology of the period or our appraisals of it; keywords; new words, new worlds; writing and orality; jargon.

.

We are delighted and honoured to announce that our keynote speaker will be Dr John Gallagher (University of Leeds). 

We shall offer, as usual, postgraduate facilitation bursaries from the Amy Wygant Fund. Details of this scheme will be sent separately.

Proposals for papers (250-300 words) should be sent by 31 March 2023 to the Secretary, Professor John O’Brien (john.o’brien@durham.ac.uk). Please note that only current subscribing members of the Society may present a paper at the conference.

Speakers are requested to provide translations from languages other than English or French.

 

                                        *      *      *      *      *       *

Le colloque annuel de la Société d’étude de la première modernité française (SEMFS) se tiendra du 11 au 13 septembre 2023 à l’université d’Oxford, Trinity College. Thème retenu : « Mot en monde », conçu sous toutes ses formes, par exemple : la traduction ; les dictionnaires ; les Relations ; le langage et la colonisation ; le langage et gender ; les neologisms ; les philologies, anciennes et Nouvelles ; la terminologie de la première modernité ou les évaluations que nous en faisons ; les mots clés ; nouveaux mots, nouveaux mondes ; l’écriture et l’oralité ; le jargon

Nous avons le plaisir et le privilège de vous annoncer que notre invité d’honneur sera le prof. John Gallagher (Université de Leeds).

Nous proposerons aux doctorant.e.s, selon notre habitude, des bourses de facilitation provenant du fonds Amy Wygant. Ce programme fera l’objet d’une communication ultérieure de notre part.

Veuillez adresser, avant le 31 mars 2023, une proposition de communication (250-300 mots) au secrétaire de la Société, le prof. John O’Brien (john.o’brien@durham.ac.uk).  Nous vous rappelons que seuls les sociétaires à jour de leur cotisation auront le droit d’intervenir lors du colloque.

Les intervenants sont priés de fournir une traduction de toute langue autre que l’anglais ou le français.

Calls for Papers/Contributions
Le Spectaculaire et la Contemplation
Calls for Papers/Contributions
27 September 2022 - 4:03am

Le Spectaculaire et la Contemplation
Regard, parole et silence au 17e siècle

Colloque international
organisé par l’Université de Saskatchewan, l’Université Sorbonne-nouvelle
et le CIR 17 (Centre International de Rencontres sur le 17e siècle)
18-20 mai 2023
Saskatoon, SK, Canada


Le 17e siècle français est à la fois un temps d’affirmation de l’institution monarchique soucieuse de manifester au monde sa puissance et un âge profondément marqué par le sentiment religieux et l’exigence d’intériorité qui lui est associée.
Simultanément siècle de l’éclat et du silence, des fêtes de Versailles et de la solitude de Port-Royal, du faste des pièces à machine et de l’austérité de la Trappe, il fait du spectaculaire et de la contemplation une tension rectrice de la vie politique, sociale, esthétique et éthique.

Ce colloque se propose d’explorer les modalités et les enjeux de cette polarité entre espace public et privé par une approche pluridisciplinaire.
Parmi les thèmes possibles et susceptibles d’être mis en tension, on peut citer (liste non limitative) : 

Gloire et grandeur, pompe et vanité du pouvoir : enjeux politiques et mise à contribution des arts visuels (carrousel, feu d’artifice, spectacle de cour, entrée royale, architecture monumentale, achevée ou inachevée – aqueduc de Maintenon…)

Secret et dissimulation : coulisses du politique et face cachée du pouvoir

Rhétorique et grand style, pratiques oratoires et artistiques : art du portrait, musique de cour, peinture historique,…)

Atticisme, laconisme et sublime du silence

Sobriété du théâtre régulier (tragédie et grande comédie) vs théâtre de l’émerveillement (pièce à machines, comédie-ballet, tragédie en musique, opéra…)

Ombre de la gloire et silence imposé : les exclu(e)s de la scène du monde

Solitude, retraite du monde et méditation dans la vie religieuse, dans la littérature, les correspondances et les arts ¬ —France et Nouvelle-France

Les propositions sont à envoyer pour le 1er novembre 2022, à l’adresse suivante : 
stella.spriet@usask.ca

Le colloque se déroulera en mode hybride (en présentiel à l’Université de Saskatchewan à Saskatoon, et en distanciel via Zoom).

Comité d’organisation : 
Stella Spriet, University of Saskatchewan & Gilles Declercq, Université Sorbonne Nouvelle

Comité scientifique : 
Céline Candiard, Université Lumière-Lyon 2
Nathalie Freidel, Wilfrid Laurier University
Jean de Guardia, Université Sorbonne Nouvelle
Sara Harvey, University of Victoria
Jean Leclerc, Western University
Marcella Leopizzi, Università del Salento
Claudine Nedelec, Université d’Artois
Buford Norman, University of South Carolina
Pierre Ronzeaud, Université Aix-Marseille
Marine Roussillon, Université d’Artois

Calls for Papers/Contributions
Le Spectaculaire et la Contemplation. Regard, parole et silence au 17e siècle (pour le 1er nov. 2022)
Calls for Papers/Contributions
26 September 2022 - 4:05am

Le Spectaculaire et la Contemplation
Regard, parole et silence au 17e siècle

Colloque international

organisé par l’Université de Saskatchewan, l’Université Sorbonne-nouvelle et le CIR 17 (Centre International de Rencontres sur le 17e siècle)
18-20 mai 2023
Saskatoon, SK, Canada

Le 17e siècle français est à la fois un temps d’affirmation de l’institution monarchique soucieuse de manifester au monde sa puissance et un âge profondément marqué par le sentiment religieux et l’exigence d’intériorité qui lui est associée.

Simultanément siècle de l’éclat et du silence, des fêtes de Versailles et de la solitude de Port-Royal, du faste des pièces à machine et de l’austérité de la Trappe, il fait du spectaculaire et de la contemplation une tension rectrice de la vie politique, sociale, esthétique et éthique.

Ce colloque se propose d’explorer les modalités et les enjeux de cette polarité entre espace public et privé par une approche pluridisciplinaire.

Parmi les thèmes possibles et susceptibles d’être mis en tension, on peut citer (liste non limitative) :

Gloire et grandeur, pompe et vanité du pouvoir : enjeux politiques et mise à contribution des arts visuels (carrousel, feu d’artifice, spectacle de cour, entrée royale, architecture monumentale, achevée ou inachevée – aqueduc de Maintenon…)

Secret et dissimulation : coulisses du politique et face cachée du pouvoir

Rhétorique et grand style, pratiques oratoires et artistiques : art du portrait, musique de cour, peinture historique,…)

Atticisme, laconisme et sublime du silence

Sobriété du théâtre régulier (tragédie et grande comédie) vs théâtre de l’émerveillement (pièce à machines, comédie-ballet, tragédie en musique, opéra…)

Ombre de la gloire et silence imposé : les exclu(e)s de la scène du monde

Solitude, retraite du monde et méditation dans la vie religieuse, dans la littérature, les correspondances et les arts ­ —France et Nouvelle-France

Les propositions sont à envoyer pour le 1er novembre 2022, à l’adresse suivante :

stella.spriet@usask.ca

Le colloque se déroulera en mode hybride (en présentiel à l’Université de Saskatchewan à Saskatoon, et en distanciel via Zoom).

Comité d’organisation :
Stella Spriet, University of Saskatchewan & Gilles Declercq, Université Sorbonne Nouvelle

Comité scientifique :
Céline Candiard, Université Lumière-Lyon 2
Nathalie Freidel, Wilfrid Laurier University
Jean de Guardia, Université Sorbonne Nouvelle
Sara Harvey, University of Victoria
Jean Leclerc, Western University
Marcella Leopizzi, Università del Salento
Claudine Nedelec, Université d’Artois
Buford Norman, University of South Carolina
Pierre Ronzeaud, Université Aix-Marseille
Marine Roussillon, Université d’Artois

 

Calls for Papers/Contributions
Le vermillon de la vertu — Usages et valeurs de la honte à l'époque moderne (XVI-XVIIIe siècles) - J. Le Floc'h et L. Sancho
Calls for Papers/Contributions
6 September 2022 - 5:32am

11 mars 2023 — Maison de la Recherche, Sorbonne  Université,
Paris — Egalement en visioconférence. 

 

Dans son enquête intitulée Sainte Vergogne (2020), l’historien des émotions Damien Boquet a montré qu’au Moyen Âge, en contexte chrétien, la honte pouvait faire l’objet d’une glorification paradoxale. Qu’en est-il à l’époque moderne, où non seulement le discours religieux, mais également le discours médical, philosophique ou encore juridique s’emparent des affects ? La honte est-elle une émotion morale d’après les textes des XVIe- XVIIIe siècles ? Dans quels contextes est-elle préconisée ? Dans quelle mesure les auteurs et autrices de l’Ancien Régime se montrent-ils sensibles aux contradictions qui pèsent sur cet affect ? Cette journée d’étude se propose de contribuer à l’histoire des émotions en examinant les représentations de la honte à l’époque moderne (XVIe-XVIIIe siècles). Plus précisément, il s’agira, à l’appui de discours variés tels que les traités savants, les mémoires, la littérature épistolaire ou la littérature fictionnelle, de mettre en évidence les circonstances dans lesquelles elle peut être identifiée, et de questionner sa valeur morale.

***

À l’époque moderne, la honte est une passion mixte, dont la classification n’est pas fixée par la scolastique. Le plus souvent apparentée à la peur dont elle serait une espèce, elle est parfois décrite comme une « affection mêlée de courroux et de crainte » (Paré, Introduction de la chirurgie, 1575) ou comme une « douleur et une confusion » (Coëffeteau, Tableau des passions humaines, 1620). Mais aussi pénible et affligeante que soit l’expérience individuelle de la honte pour celui ou celle qui s’y trouve confronté, elle demeure l’objet d’un discours laudatif dans les traités savants médiévaux et modernes. Si l’on en croit même un sceptique comme La Mothe Le Vayer, il semblerait presque que cet affect ait
« toujours été pris en bonne part » (La Morale du prince, 1651). Les théologiens, mais aussi les moralistes, les médecins, les philosophes ou encore les pédagogues de l’époque moderne se plaisent à souligner les grâces de cette passion. De même que le discours religieux loue l’action de la « honte salutaire » (Catéchisme du Concile de Trente, 1566) qui éloignerait de la pente du péché, le discours civil semble soutenir que cette passion concourrait à faire observer les lois. Concurrente de la vergogne et de la pudeur, la crainte du déshonneur est parfois décrite comme un premier sentiment du bien et du mal et semble s’inscrire dans une histoire qui est aussi celle de la conscience.

Convaincus du pouvoir de cet affect, auteurs et autrices ne vont-ils pas parfois jusqu’à recommander à leurs destinataires d’en faire usage intentionnellement ? Dans les régimes de santé, les médecins préconisent par exemple d’utiliser la honte comme un remède pour guérir les impudents de leur manque de modération dans les plaisirs de la chair, qu’ils soient gourmandise, paresse ou volupté (Patin, Traité de la conservation de santé, 1632). Pour corriger les enfants indociles, parents et précepteurs sont quant à eux incités à leur infliger quelque « petite honnête honte » (Héroard, De l’institution du prince, 1609) plutôt que de recourir aux châtiments corporels. La honte n’est-elle pas, selon Rousseau, un frein protecteur grâce auquel Émile n’est pas entièrement livré à lui-même et à ses désirs (De l’éducation, 1762) ? Enfin, certains auteurs ne relèvent-ils pas que les femmes, à l’instar des enfants, seraient « sans doute plus susceptibles de cette passion que les hommes » (Chalesme, L’homme de qualité, 1671) ?   Envisager la honte à travers le prisme du genre pourrait d’ailleurs se révéler une
 
démarche fructueuse, tant cette perspective semble occuper une place de choix dans les différents discours de la modernité. Un roman comme Manon Lescaut de l’abbé Prévost (1731) pourrait constituer à ce titre un terrain d’investigation intéressant en se fondant sur une comparaison entre les manifestations et représentations de la honte s’appliquant au chevalier des Grieux et celles qui se rapportent à Manon.

Ainsi le « vermillon de la vertu » apparaît-il également comme son aiguillon (La Mothe Le Vayer, ibid.). Certes la honte est parfois blâmée dans ces discours savants. Mais de telles mises en garde visent- elles alors à dénoncer la souffrance qu’elle représente ? N’ont-elles pas plutôt pour objet de prévenir ses mauvais usages qui pourraient mettre en  échec sa fonction  d’édification ? Mal conduite, la honte menacerait de porter sur des objets inappropriés, au point de rendre « honteux de bien faire » (Descartes, Les Passions de l’âme, 1649). Excessive, elle éloignerait de la vertu plutôt que d’y conduire.

Cependant, il convient de mettre cette interprétation morale du discours savant sur la honte à l’épreuve de la lecture attentive des textes dans toute leur diversité générique. Car la honte est tout d’abord fréquemment associée à des situations qui échappent à la responsabilité des individus et dans lesquelles la vertu demeure impuissante. Il suffit de songer, entre autres exemples, à la honte portant sur la laideur, sur les infirmités ou encore sur le statut social. Comme l’ont montré les travaux de Claudine Sagaert sur l’Histoire de la laideur féminine (2015), la honte semble bel et bien être l’affect qui vient sanctionner tout écart vis-à-vis des normes corporelles, en particulier celles qui concernent le corps des femmes. Plus encore, l’expérience de la honte est parfois vécue non par le coupable, mais par la victime, notamment dans le cas des violences sexuelles. C’est ce qui conduit un moraliste tel que René Bary à observer que cet affect peut être produit par les vices et fautes d’autrui (La Morale, 1663), et un tel exemple constitue une objection sérieuse à l'interprétation de la honte comme une vertu morale. Constate-t-on également dans les œuvres littéraires que la honte est identifiée comme une modalité affective dominante des expériences d’agression ? Les nouvelles mettant en scène des tentatives de viol dans L’Heptaméron de Marguerite de Navarre (1559) pourraient par exemple constituer un champ d’enquête possible.

De surcroît, au-delà de ces usages de la honte, ce sont peut-être surtout ses emplois immoraux qui retiennent l’attention, puisqu’ils sont sans doute les témoins les plus patents de l’instrumentalisation dont cette émotion peut faire l’objet. À cet égard, on peut songer aux romans libertins, tels que les Liaisons dangereuses (Laclos, 1782) ou encore La Nouvelle Justine ou les Malheurs de la vertu, suivie de l'histoire de Juliette, sa sœur (Sade, 1799), dans lequel les valeurs, dont la honte, sont particulièrement dévoyées.

Enfin, certaines mentions de la honte paraissent vidées de leur dimension morale, non pour verser dans un amoralisme ou même un immoralisme, mais plutôt pour répondre à des usages rhétoriques variés. La mise en scène hyperbolique de la contrition peut par exemple s’inscrire dans un discours galant, comme lorsque des personnages de Madeleine de Scudéry se disent « honteux » de ne pas avoir pu rendre leurs hommages à la dame qu’ils courtisent. Sous la plume de la marquise de Sévigné, la honte peut encore participer d’un art consommé de l’ironie au service de la flatterie, notamment lorsque l’épistolière confesse à ses interlocuteurs sa honte d’être trop aimée d’eux et de ne pas mériter leurs égards. Plus largement, ce sont donc les usages littéraires, rhétoriques et stylistiques de la honte
 
qui se trouvent mis en jeu. Dans le cadre de cette journée d’étude, la réflexion sur les usages et les valeurs de la honte sous l’Ancien Régime nous conduira ainsi à porter une attention particulière aux circonstances dans lesquelles la honte est identifiée dans les textes (quels objets, situations, personnages sont concernés ?), mais aussi à questionner les modalités de l’écriture et de mise en récit de l’expérience honteuse.

***


Cette journée d’étude aura lieu le 11 mars 2023 à la Maison de la Recherche de Sorbonne Université (Paris) et en format hybride afin de favoriser les échanges internationaux.
Les actes sont destinés à être publiés.
Les propositions de contribution, de 500 mots maximum, sont à envoyer à Justine Le Floc’h (justine.lefloch[at]gmail.com) et à Lisa Sancho (lisa.sancho[at]orange.fr)  avant le 15 novembre 2022.

***

Indications bibliographiques

Boquet Damien, Sainte Vergogne. Les privilèges de la honte dans l’hagiographie féminine au XIIIe siècle, Paris, Classiques Garnier, 2020.

Brancher Dominique, Équivoques de la pudeur : fabrique d’une passion à la Renaissance, Genève, Droz, 2015.

Deonna Julien, Raffaele Rodogno et Fabrice Teroni, In Defense of Shame. The Faces of an Emotion, Oxford ; New York, Oxford University Press, 2011.

Elias Norbert, La Civilisation des mœurs, traduit par Pierre Kamnitzer, Paris, Pocket, 2002 [1939, trad. fr. 1973].

Flannery Mary C., Practising shame: Female honour in later medieval England, Manchester University Press, 2020.

Martin Jean-Pierre, La Honte. Réflexions sur la littérature, Paris, Gallimard, 2017 [1re éd. Le Livre des hontes, Paris, Éditions du Seuil, 2006].

Perfetti Lisa R., The Representation of Women’s Emotions in Medieval and Early Modern Culture, Gainesville, University Press of Florida, 2005.

Sagaert Claudine, Histoire de la laideur féminine, Paris, Éditions Imago, 2015.
 

Calls for Papers/Contributions
Global Climates in the Early Modern World  (MLA)
Calls for Papers/Contributions
21 March 2022 - 11:32am

Weather, geology, atmosphere, meteorology. The relations of climate to natural environments, corporeality, race, affect, or forms of cultural expression. Roundtable format. 250-word abstracts to Jeffrey Peters (jnp@uky.edu) by 30 March 2022.

Calls for Papers/Contributions

Grants

Prix XVIIe siècle : appel à candidatures (ouvrages parus en 2022)
18 January 2023 - 4:43am

Prix XVIIe siècle

Appel à candidatures pour les ouvrages parus en 2022

Depuis 1984, la Société d’Etude du XVIIe siècle décerne, chaque année, un Prix XVIIe siècle assorti d’une somme de 2000 euros. Ayant pour but d’encourager la diffusion d’un savoir rigoureux auprès du plus large public, ce Prix récompense, sans exclusive de discipline, un ouvrage traitant du XVIIe siècle, paru l’année précédente.

Les auteurs dont l'ouvrage est paru durant l'année 2022 sont invités à candidater en adressant leur livre en double exemplaire avant le 31 mars 2023, au Président de la Société d'Etude du XVIIe siècle, à l'adresse suivante :

M. Jean-Robert Armogathe
Cassiciacum
28 rue du Filoir
45 130 Meung-sur-Loire

Les ouvrages ne seront pas retournés.

---

Lauréats précédents :

2020 – Valérie Carpenter-Vanhaverbeke et Alexandre Maral, Antoine Coysevox. Le sculpteur du Grand siècle, Paris, Arthena, 2020.

2019 – Yann Rodier, Les raisons de la haine. Histoire d’une passion dans la France du premier XVIIe siècle (1610-1659),  Ceyzérieu, Champ Vallon, 2019.

2018 - Catherine Secrétan et Willem  Frijhoff (dir.), Dictionnaire des Pays Bas au Siècle d’Or, Paris, CNRS Editions, 2018.

2017 - François Friche, Entre Terre et Ciel. Romans comiques et mystère de l’Incarnation (1620-1660), Paris, Hermann,  2017.

2016    – Ariane James-Sarazin, Hyacinthe Rigaud. Le catalogue raisonné, Dijon, Editions Faton, 2016.

2015 (deux lauréats)  – Aude Volpilhac, « Le secret de bien lire ». Lecture et herméneutique de soi en France au XVIIe siècle, Paris, Honoré Champion, 2015

– Yannick Nexon, Le chancelier Séguier (1588-1672), ministre, dévot et mécène au Grand Siècle, Paris, Champ Vallon, 2015.

2014     – Nathalie Lecomte, Entre cours et jardins d’illusions. Le ballet en Europe (1515-1715), Paris, Centre National de la Danse, 2014.

2013     – Sophie Vergnes, Les Frondeuses : une révolte au féminin (1643-1661), Seyssel, Champ Vallon, 2013.

2012     – Isabelle Landy, Entre Philologie et linguistique : approches de la langue classique, Paris, Garnier, 2012.

2011     – Bartholomé Benassar, Vélasquez, Paris, De Fallois, 2011.

Margarita M. Hanson Fund - subvention d'aide à la publication en musicologie - 1er novembre
14 September 2022 - 8:24am

Margarita M. Hanson Fund - subvention d'aide à la publication

La Société française de musicologie a reçu en 2021 un important legs de la musicologue britannique Margarita M. Hanson (Cuba 1919 – Paris 2020) pour subventionner « des livres, dans n’importe quelle langue, sur la musique française antérieure à 1750, ou sur la culture musicale française antérieure à 1750, ou la publication d’une importante édition de répertoires français antérieurs à 1750 ».

Pour plus de détails à propos de cette aide à la publication dont la date limite est le 1er novembre 2022, veuillez cliquer ici.

Société d'Etude du XVIIe siècle - Aide à l'édition
23 May 2022 - 4:52am

La Société d’étude du XVIIe siècle propose chaque année une aide à l’édition.

Celle-ci concerne des ouvrages de toute discipline, en langue française, portant sur la période 1580-1720.

Trois ouvrages, dont au moins une thèse, peuvent être subventionnés chaque année. Une préférence sera accordée aux ouvrages signés par un seul auteur.

Le montant maximum de l’aide accordée est de deux mille euros par titre.

Les modalités de soumission du dossier sont disponibles sur le site de la Société d’étude du XVIIe siècle.

Délai de candidature : 30 juin 2022.

Les prix du CIREM 16-18
17 February 2022 - 5:42pm

Le CIREM 16-18 lance son concours 2022 pour des prix visant à soutenir les jeunes chercheur(e)s du regroupement: Le Prix pour le meilleur article (1500$), le Prix XVI-XVIII (1 250$), et la Bourse Hermès d'aide à la diffusion (750$).  Les critères d'éligibilité et les conditions des concours sont définis dans la section "Prix du CIREM 16-18". Date limite : 1e avril 2022.

Plus d'informations ici.

Prix XVIIe siècle : appel à candidatures (ouvrages parus en 2021)
17 January 2022 - 6:20am

Image removed.

Prix XVIIe siècle

Appel à candidatures pour les ouvrages parus en 2021

Depuis 1984, la Société d’Etude du XVIIe siècle décerne, chaque année, un Prix XVIIe siècle assorti d’une somme de 2000 euros. Ayant pour but d’encourager la diffusion d’un savoir rigoureux auprès du plus large public, ce Prix récompense, sans exclusive de discipline, un ouvrage traitant du XVIIe siècle, paru l’année précédente.

Les auteurs dont l'ouvrage est paru durant l'année 2021 sont invités à candidater en adressant leur livre en double exemplaire avant le 31 mars 2022, au Président de la Société d'Etude du XVIIe siècle, à l'adresse suivante :

M. Jean-Robert Armogathe
Cassiciacum
28 rue du Filoir
45 130 Meung-sur-Loire

Les ouvrages ne seront pas retournés.

---

Lauréats précédents :

2020 – Valérie Carpenter-Vanhaverbeke et Alexandre Maral, Antoine Coysevox. Le sculpteur du Grand siècle, Paris, Arthena, 2020.

2019 – Yann Rodier, Les raisons de la haine. Histoire d’une passion dans la France du premier XVIIe siècle (1610-1659),  Ceyzérieu, Champ Vallon, 2019.

2018 - Catherine Secrétan et Willem  Frijhoff (dir.), Dictionnaire des Pays Bas au Siècle d’Or, Paris, CNRS Editions, 2018.

2017 - François Friche, Entre Terre et Ciel. Romans comiques et mystère de l’Incarnation (1620-1660), Paris, Hermann,  2017.

2016    – Ariane James-Sarazin, Hyacinthe Rigaud. Le catalogue raisonné, Dijon, Editions Faton, 2016.

2015 (deux lauréats)  – Aude Volpilhac, « Le secret de bien lire ». Lecture et herméneutique de soi en France au XVIIe siècle, Paris, Honoré Champion, 2015

– Yannick Nexon, Le chancelier Séguier (1588-1672), ministre, dévot et mécène au Grand Siècle, Paris, Champ Vallon, 2015.

2014     – Nathalie Lecomte, Entre cours et jardins d’illusions. Le ballet en Europe (1515-1715), Paris, Centre National de la Danse, 2014.

2013     – Sophie Vergnes, Les Frondeuses : une révolte au féminin (1643-1661), Seyssel, Champ Vallon, 2013.

2012     – Isabelle Landy, Entre Philologie et linguistique : approches de la langue classique, Paris, Garnier, 2012.

2011     – Bartholomé Benassar, Vélasquez, Paris, De Fallois, 2011.

Jobs

30 November 2022 - 1:35pm

Location: Boone, NC
Tenure Status: Tenure Track
Provide Rank: Assistant Professor
Position Number: 044761
Department: Languages, Literatures & Cultures - 250250

Posting Date: 11/16/2022
Closing Date: 12/16/2022
Open Until Filled: No
Evaluation of Applications Begins: 12/16/2022
Proposed Date of Hire: 08/21/2023

Suggested Salary Range: Salary is competitive and commensurate with qualifications and experience.

Minimum Qualifications: Terminal degree French and Francophone Studies or related discipline, Native/near-native fluency in French and English, Evidence of an active record in research, scholarly or creative activities in Francophone Studies, Evidence of willingness to teach all levels French language, literature, and culture, Evidence of excellence in teaching, Commitment to service

Areas of Interest (No Minimum Level Required)

Commitment to mentoring and advising

Commitment to support graduate program and/or honors program in French

Willingness to work on student recruitment and retention

Willingness to develop courses in Francophone Studies

License/Certification Required: N/A


Special Instructions to Applicants

For a complete application, please apply and submit all below-required documents electronically through Appalachian State University's job board:

Cover letter

Curriculum vitae

Statement of teaching philosophy 

Diversity statement, describing plans to promote diversity issues and inclusive excellence in teaching, service, and/or outreach 

Teaching Evaluations/Peer Reviews

Research Sample 

Names and full contact information for three professional references

Unofficial undergraduate and graduate-level transcripts

Background Check Statement

Any offer of employment to a successful candidate will be conditioned upon the University's receipt of a satisfactory criminal background report.

Eligibility for Employment

Proper documentation of identity and eligibility for employment will be required before the hiring process can be completed.

Search Chair Name
Dr. Beverly Moser

Search Chair Email
moserba@appstate.edu

Quick Link
https://appstate.peopleadmin.com/postings/37174

Posting Number
FA00289P

 

Please note this position is based on enrollment and subject to available funding.

Individuals with disabilities may request accommodations in the application process by contacting Maranda Maxey, ADA/504 Coordinator, at 828-262-3056 or maxeymr@appstate.edu.

Essential Duties and Responsibilities

Teach undergraduate language and literature courses at all levels as needed

Teach regular undergraduate and graduate courses in Francophone literature and culture

Maintain an active research agenda

Provide department and university serviceType of Position: Full Time Position

Appointment Type: 1.0

Number Of Months Per Year: 9

Physical Demands of Position

Typical demands of classroom and educational environments.
 


The Department of Languages, Literatures, and Cultures is home to a diverse faculty. The department offers a variety of courses in language, culture, literature, and linguistics; these courses support General Education as well as the department's programs, which include Bachelor's degrees in East Asian Languages and Cultures, French and Francophone Studies, German, Spanish and Hispanic Studies, and initial licensure programs for K-12 French and Spanish teachers. The department also offers minors in Arabic, Chinese, French, German, Japanese, Russian, Spanish, and TESL/Applied Linguistics, two years of instruction in Latin and Portuguese, and graduate programs in French and Spanish K-12 and College Teaching.

The department collaborates with the Honors College, the International Business program, the Reich College of Education, and the interdisciplinary Global Studies program within the College of Arts and Sciences. The department also works closely with Appalachian's Office of International Education and Development, offering short-term faculty-led programs abroad and a large number of semester- and year-long exchange programs.We at Appalachian State University are committed to diversity, equity, and inclusive excellence both locally and globally.

We understand that the successful implementation of diversity, equity, and inclusive excellence is the responsibility of the entire university community, including alumni and official university governing bodies. A diverse campus community supports an influx of broad and distinct ideas that increase learning opportunities and strengthen the impact of our community as we work collectively to achieve a just experience for all.

We actively encourage, support, and promote a global mindset and an equitable environment where all will know that they belong and are safe to express their culture, identity, values, ideas, opinions, and creativity. We are committed to creating a culture of equity opportunity for all, one that has an expectation of fairness, justice, and equity-minded practice at all levels of the university community.

Appalachian State University is an Affirmative Action/Equal Opportunity Employer. The University does not discriminate in access to its educational programs and activities, or with respect to hiring or the terms and conditions of employment, on the basis of race, color, national origin, religion, sex, gender identity and expression, political affiliation, age, disability, veteran status, genetic information or sexual orientation.

Important Contacts:

Director of Human Resources/EEO Officer
Office of Human Resources
330 University Hall Dr.
Boone, NC 28608
(828) 262-3187

Office of Title IX Compliance
123 I.G. Greer Hall
Boone, NC 28608
(828) 262-2144

ADA/504 Coordinator & Office of Disability Resources Director
Office of Disability Resources
224 Joyce Lawrence Lane/Suite 112 Anne Belk Hall
Boone, NC 28608
(828) 262-3056

19 October 2022 - 4:00pm

The University of Cambridge invites applications for the Drapers Professorship of French (closing date 14 November 2022). This post will fall vacant on 30 September 2023 upon the retirement of Professor Michael Moriarty FBA, the current occupant. The Drapers Chair is one of the flagship established chairs of the university’s School of Arts and Humanities and one of the pre-eminent chairs in French in the UK. The Faculty of Modern and Medieval Languages and Linguistics seeks a world-class academic with t​he ability to engage in ground-breaking research and to inspire the next generation of students and colleagues.
 
https://www.timeshighereducation.com/unijobs/listing/311225/drapers-professorship-of-french-/

14 October 2022 - 2:41pm

The Department of Global Languages and Cultures at Rollins College, a private liberal arts college in central Florida, invites applications for a tenure-track position to teach French courses at all levels and other topic courses, beginning Fall 2023. The position is open to a generalist, preferably those with knowledge of transatlantic studies and/or Francophone African studies.

The position also involves a significant educational leadership role that includes, among other things, academic planning, curriculum and program development, and innovation. Other responsibilities may include: student advising, recruitment and placement, course coordination, and service on administrative committees.

The successful candidate will have a strong commitment to teaching and curriculum development, and show promise of pedagogical innovation and educational leadership. They will be expected to participate in departmental events and initiatives, to maintain an excellent record of teaching and service. The successful candidate must also be able to contribute to a diverse and inclusive learning and working environment at Rollins College. We view differences (e.g., nationality, race, gender, age, sexual orientation, socioeconomic class, physical ability, perspectives) as rich opportunities for understanding, learning, and growth.

The successful candidate should:

Ph.D degree in French, Applied linguistics, Linguistics, Second Language acquisition, at the time of the appointment.

Commitment to undergraduate teaching excellence and to our liberal arts mission.

Native or near-native fluency in French and English.

Demonstrated commitment to teaching excellence in the liberal arts.

Ability to contribute to, help foster, and sustain a diverse and inclusive. learning and working environment at Rollins.

The teaching load is 3/3.

Founded in 1885, Rollins is Florida's oldest recognized college. Rollins is an independent, comprehensive, residential liberal arts college. The campus, noted for its lakefront beauty and for its unique location, is set in the residential community of Winter Park, just 15 minutes from one of the nation's most dynamic urban centers, Orlando. For the last 10 years, U.S. News & World Report ranked Rollins No. 1 or No. 2 among southern regional universities. Rollins is one of only 36 Ashoka U Changemaker Campuses in the world. For additional information, please visit the College website at www.rollins.edu.

Minimum Qualifications and Education:

Ph.D degree in French, Applied linguistics, Linguistics, Second Language acquisition, at the time of the appointment.

Commitment to undergraduate teaching excellence and to our liberal arts mission.

Native or near-native fluency in French and English.

Demonstrated commitment to teaching excellence in the liberal arts.

Ability to contribute to, help foster, and sustain a diverse and inclusive. learning and working environment at Rollins.

Instructions to Applicants:

Interested applicants must apply online via the College's employment website and upload the following materials as follows:

Letter of Application

Curriculum Vitae

Teaching Statement

Provide three reference names and email addresses on application

**Preference will be given to candidates who apply by November 21st, 2022. Position is open until filled.**

Inquiries can be directed to:
Sana Alaya Seghair
French Coordinator, Global Languages and Cultures Department
sseghair@rollins.edu

To apply, visit https://jobs.rollins.edu/en-us/job/493378/assistant-professor-frenchjeid-5d2ca73eaceeb54a93f87004 6b0674ce

14 October 2022 - 2:38pm

The Department of Modern and Classical Languages at Western Washington University is inviting applications for a tenure-track position at the rank of Assistant Professor beginning September 2023. We seek a generalist in French with a specialization in pre-19th century French literature to teach a broad spectrum of French language and content courses in the undergraduate curriculum.

Responsibilities include: Standard quarter-system teaching assignment (2-2-2); exemplary teaching; active program of scholarly activity; service to the French section and to the Department through a range of activities. The successful candidate will be expected to fulfill teaching and mentoring responsibilities in ways that provide equitable and inclusive learning environments for all students. 

Required Qualifications:

PhD at time of application or ABD at time of application with a specialization in French literature in any period from the Middle Ages up to and including the 18th century. If ABD, all degree requirements must be completed by June 15, 2024.

Ability to teach French language at all levels of the curriculum (including grammar and composition) as well as content courses in literature and culture

Native or near-native French and English proficiency

Demonstrated excellence in teaching

Demonstrated commitment to excellence in scholarship and a dynamic research agenda

Ability to work effectively with diverse students and colleagues, including a demonstrated ability and commitment to cultivate learning environments that are equitable and inclusive of students with diverse social identities and backgrounds

Application Instructions: Application materials must be submitted via WWU’s electronic application system (PageUp) at https://hr.wwu.edu/careers-faculty. Candidates must upload (1) a letter of application that describes their teaching philosophy and research plans and that addresses the required qualifications; (2) a curriculum vitae; (3) graduate school transcripts; (4) a sampling of teaching evaluations; and (5) a separate statement that addresses the ability to work effectively with diverse students and colleagues, and a commitment to fulfill teaching and mentoring responsibilities in ways that provide equitable and inclusive learning environments for all students (max. length one page). As part of the online application process, candidates will be asked to provide contact information for three references. Three recommendation letters are required, and these will be automatically requested, upon submission of the application, from the references provided.

Closing Date Notes: Position closes on November 1; applications must be received by this date. Screening interviews are anticipated to take place via Zoom in early December. Finalist interviews are anticipated to be conducted in January 2023.

Western Washington University (WWU) is an equal opportunity and affirmative action employer committed to assembling a diverse, broadly trained faculty and staff. Women, minorities, people with disabilities and veterans are strongly encouraged to apply.

14 October 2022 - 2:34pm

Job Number: 519118

Position: Assistant Professor of French & Francophone Studies

Effective Date: August 17, 2023 (Fall Semester)

Salary Range: Commensurate with qualifications and experience

Application Deadline: Review of applications to begin November 1, 2022. Position opened until filled (or recruitment canceled).                                     

College of Liberal Arts

Department of Romance, German, Russian Languages and Literatures

Required Qualifications:       

Ph.D. in French and Francophone Studies, with specialization in any area of Medieval, Renaissance, 17th and/or 18th century French Studies. Degree at time of application or official notification of completion of the doctoral degree by August 1, 2023.

Ability to teach at undergraduate and graduate levels in French

Demonstrated potential or evidence of effective teaching at the college level

Demonstrated potential or evidence of successful research and publication

Commitment to and/or expertise in educating an ethnically, culturally, academically, and economically diverse student population through inclusive teaching practices

Demonstrated commitment to working successfully with a diverse student population          

Preferred Qualifications:                  

Evidence of academic training in one or more of the following specializations: transnational studies; intersectional approaches to race, gender and/or ethnicity; ecocriticism and environmental studies; literature and politics; material culture; cultural studies, migration studies; performance studies; Atlantic studies; digital humanities; or other cognate fields.

Evidence of ability to effectively teach one or more current University course offerings in French language, literature and culture at the undergraduate level (e.g., survey courses, GE courses) and graduate seminars in research methods, on a century, author or theme

Evidence of ability to develop new and creative course offerings in French and Francophone Studies that engage issues of diversity

Commitment to student recruitment and program development

Evidence of support for and/or experience related to the University’s strong commitment to the academic success of its diverse student body

Evidence of ability to engage in research leading to conference participation and peer-reviewed publication

Evidence of interest in or experience with department, college, university, or community service

We invite applications from candidates whose teaching finds dynamic ways of translating these fields of study to undergraduate students. The successful candidate will be able to teach classes at all levels in French. We seek flexible teacher-scholars willing to work across disciplines, innovate and update curricula in collaboration with faculty from other language areas in the department. The ideal candidate will mentor students and build our program through outreach and excellence in teaching. Our search prioritizes applicants who will contribute to a climate that values diversity in all its forms.

Duties:                                    

Teach and develop courses in French and Francophone Studies at the undergraduate and graduate levels. [Mode of instruction may include in-person, hybrid, online, and/or any combination thereof].

Advise and mentor students, including the supervision of Master’s students taking comprehensive exams

Engage in research leading to conference participation and peer-reviewed publications

Participate in faculty governance

Participate in service to the department, college, university, and community

CSULB seeks to recruit faculty who enthusiastically support the University’s strong commitment to the academic success of all of our students, including students of color, students with disabilities, students who are first generation to college, veterans, students with diverse socio-economic backgrounds, and students of diverse sexual orientations and gender expressions. CSULB seeks to recruit and retain a diverse workforce as a reflection of our commitment to serve the People of California, to maintain the excellence of the University, and to offer our students a rich variety of expertise, perspectives, and ways of knowing and learning.

Information on excellent benefits package available to CSULB faculty is located here: https://www2.calstate.edu/csu-system/careers/benefits/Documents/employee-benefits-summary.pdf

How to Apply - Required Documentation:                          

An Equity and Diversity Statement about your teaching or other experiences, successes, and challenges in working with a diverse student population (maximum two pages, single-spaced). For further information and guidelines, please visit: http://www.csulb.edu/EquityDiversityStatement

Letter of application addressing the required and preferred qualifications

CV

Three references (to be contacted for confidential letters of recommendation finalist stage)

Writing sample related to the candidate’s area of research (in French or English)

Evidence of effective teaching, if applicable (i.e. student evaluations)

Finalists should be prepared to submit an official transcript (e-transcript preferred, if available)

How to Apply: Click Apply Now icon to complete the CSULB online application

Members News Briefs

Visiting Fellowship at Warburg Institute for Céline Bohnert
5 June 2020 - 11:12am

Nous sommes heureux de partager avec les collègues la nouvelle de la nomination de Céline Bohnert comme Visiting Fellow au Warburg Institute (School of Advanced Studies, University of London) de janvier 2020 à janvier 2022 pour son projet d'édition numérique des Mythologiae Libri decem de Natale Conti hébergé sur la plate-forme EMAN : http://eman-archives.org/Mythologia/

Félicitations à Céline !

triste nouvelle : décès de Jacques Le Brun
21 April 2020 - 11:12am

Nous avons la tristesse d'annoncer le décès de Jacques Le Brun le 6 avril 2020 à Paris, emporté par le COVID-19.

Grand spécialiste de littérature spirituelle de la première modernité, Le Brun fut directeur d'études honoraire à l’École pratique des hautes études dans la section des sciences religieuses, et membre de de l’École de psychanalyse Sigmund Freud.

Son œuvre a porté sur la littérature spirituelle du XVIIe siècle (Bossuet, Fénelon, Mme Guyon, Angelus Silesius) et les objets qu’elle donne à penser (le pur amour, la déchéance volontaire, le dévouement, le rien).

 

Katherine Dauge-Roth's book, Signing the Body
13 January 2020 - 5:56pm

Please join me in congratulating Katherine Dauge-Roth, whose book

Signing the Body: Marks on Skin in Early Modern France 

has just been published with Routledge. Félicitations !

Please find further details on the press website, especially if you would considering placing an order for your libraries. The description for the book is copied below:

The first major scholarly investigation into the rich history of the marked body in the early modern period, this interdisciplinary study examines multiple forms, uses, and meanings of corporeal inscription and impression in France and the French Atlantic from the late sixteenth through early eighteenth centuries. Placing into dialogue a broad range of textual and visual sources drawn from areas as diverse as demonology, jurisprudence, mysticism, medicine, pilgrimage, commerce, travel, and colonial conquest that have formerly been examined largely in isolation, Katherine Dauge-Roth demonstrates that emerging theories and practices of signing the body must be understood in relationship to each other and to the development of other material marking practices that rose to prominence in the early modern period. While each chapter brings to light the particular histories and meanings of a distinct set of cutaneous marks—devil’s marks on witches, demon’s marks upon the possessed, devotional wounds, Amerindian and Holy Land pilgrim tattoos, and criminal brands—each also reveals connections between these various types of stigmata, links that were obvious to the early modern thinkers who theorized and deployed them. Moreover, the five chapters bring to the fore ways in which corporeal marking of all kinds interacted dynamically with practices of writing on, imprinting, and engraving paper, parchment, fabric, and metal that flourished in the period, together signaling important changes taking place in early modern society. Examining the marked body as a material object rife with varied meanings and uses, Signing the Body: Marks on Skin in Early Modern France shows how the skin itself became the register of the profound cultural and social transformations that characterized this era.

Roland Racevskis named Associate Dean
8 December 2019 - 11:35am

Please join me in congratulating our colleague Roland Racevskis, who has just been named Associate Dean for the Arts and Humanities at The University of Iowa College of Arts and Sciences. Féliciations ! 

"Professor of French and Italian Roland Racevskis has been appointed as Associate Dean for the Arts and Humanities. Racevskis joined the UI faculty in 1998, and has served as chair of the Department of French and Italian; chair of the Department of German; and associate director of the Division of World Languages, Literatures, and Cultures."

https://clas.uiowa.edu/news/racevskis-sanders-tomova-appointed-associat…

Bernard Bourque (parution d'un nouveau livre)
27 October 2019 - 12:54pm

Félicitations à Bernard Bourque pour la parution de son livre

Jean Chapelain et la querelle de La Pucelle.

Veuillez trouver ci-dessous un précis et les détails bibliographiques :

---

Bernard J. Bourque 

Jean Chapelain et la querelle de La Pucelle

Textes choisis et édités par Bernard J. Bourque

Biblio 17, Vol. 220 2019, 296 Seiten €[D] 68,00 ISBN 978-3-8233-8370-3 eISBN 978-3-8233-9370-2

Ce travail est la première édition critique de l’ensemble des écrits principaux qui constituent ce que nous appelons « la querelle de La Pucelle ». La valeur historique de ces textes est incontestable. Le libelle de François Payot de Lignières et celui d’Hyppolite-Jules Pilet de la Mesnardière contre le poème épique – tant attendu - de Chapelain soulignèrent l’écart entre le battage orchestré avant la publication de La Pucelle et la véritable valeur de l’œuvre. Ces écrits n’ont jamais été republiés depuis leur première parution, jusqu’à maintenant. Cela est également vrai pour la réponse de Jean de Montigny au libelle de Lignières. Les seuls exemplaires connus de la réponse de Chapelain au sieur du Rivage (La Mesnardière) et de la Lettre de M Cha- pelain à M. de La Mesnardière n’existent que sous forme de manuscrits conservés à la Bibliothèque nationale de France. Ces documents n’ont jamais été intégralement publiés jusqu’à présent. Les extraits des Satires de Nicolas Boileau-Despréaux, que nous présentons dans notre volume, sont tirés des éditions originales. La parodie Chapelain décoiffé d’Antoine Furetière est tirée des Œuvres de Nicolas Boileau-Des- préaux (1729), éditées par Bernard Picart. Notre livre a pour but de rendre ces écrits plus facilement accessibles a n que tous les lecteurs, qu’ils soient amateurs ou spécialistes de la littérature française, puissent juger de leur valeur historique et littéraire. L’édition comporte une introduction et plus de mille notes. 

New Publications

Écrire pour elles. Dramaturges et spectatrices en Europe (dir. Véronique Lochert, Florence d'Artois, Patrizia De Capitani, Lise Michel, Clotilde Thouret)
New Publications
18 January 2023 - 12:25pm

Image removed.

Écrire pour elles. Dramaturges et spectatrices en Europe

sous la direction de Véronique Lochert, Florence d'Artois, Patrizia De Capitani, Lise Michel, Clotilde Thouret

Le n°42 de la revue Études Épistémè propose un dossier multilingue accessible en ligne : https://journals.openedition.org/episteme/15230

Présentation

Ce numéro propose d’interroger le rôle joué par les femmes, en tant que lectrices et surtout spectatrices du théâtre, dans le développement de la production dramatique européenne du début du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle. Le théâtre de la première modernité fait en effet une place importante à l’amour, crée des personnages féminins actifs, explore les rapports entre les sexes et ses auteurs revendiquent de plus en plus le plaisir comme finalité du théâtre et le public comme juge de leurs pièces. L’analyse de sources multiples et la prise en compte de pratiques et de situations variées permettent de confronter les pratiques réelles de spectatrices, mais aussi de mécènes et d’actrices, aux représentations plus ou moins fantasmées du public féminin et de son influence qui se construisent dans les textes. S’il demeure difficile de cerner l’influence de la réception féminine sur l’écriture dramatique, l’enquête montre l’importance des contextes économiques, politiques et culturels dans lesquels le théâtre se développe, met en valeur la participation de nombreuses femmes – autrices, actrices professionnelles ou occasionnelles, mécènes et commanditaires – à l’activité théâtrale et souligne la liberté de la fiction dramatique par rapport aux normes et aux contraintes sociales pesant en particulier sur les femmes.

Sommaire

Véronique Lochert, « Introduction : “Le théâtre est l’art de contenter la dame”, ou ce que la réception des femmes fait au théâtre »

L’expérience des spectatrices

Marzia Pieri, « Le signore della festa a veglia e a corte »

Jean-François Lattarico, « Un Livre du Courtisan au féminin : notes sur la Ginipedia de Vincenzo Nolfi, dramaturge vénitien »

Sylvaine Guyot, « La Palatine, une spectatrice paradigmatique ? De l’intérêt du théâtre : usages, goûts, expérience »

Jean Marsden, « Commanding Eyes: Female Spectators and the Restoration Theatrical Repertoire »

« Pour les dames » : quelles adresses ?

Nina Hugot, « “Si fault-il pourtant clorre le bec”. Les adresses aux spectatrices chez Théodore de Bèze (Abraham sacrifiant) et Louis des Masures (Tragédies saintes) »

Flavie Kerautret, « “Ce discours n’est pas pour votre regard, mes Dames”. Les adresses au féminin dans les prologues de Bruscambille »

Coline Piot, « Les dramaturges voilent-t-ils “pour elles” ? Les enjeux pragmatiques du comique grivois dans les comédies »

Rebecca Yearling, « Experimental plays, conventional endings: Gender normativity and the female spectator of Shirley’s The Doubtful Heir »

Genre et genres

Sandra Clerc, « Une scène pour tous les genres : le théâtre de Luigi Groto »

Françoise Decroisette, « Une tragédie “au féminin” est-elle possible ? La réponse de Valeria Miani Negri dans Celinda (1611) »

Marcella Trambaioli, « Algunas calas en la comedia de ambientación urbana de Lope de Vega y su relación con el noble público femenino »

Line Cottegnies, « La pastorale dramatique est-elle un genre “féminin” en Angleterre au XVIIe siècle ? Le cas de The Shepherds’ Paradise (1633) de Walter Montagu »

Claude Bourqui, « Corneille, 1663 : une Sophonisbe “pour les dames” »

Regards, affects, échanges

Christine Sukic, «  “Take Here This Prospective”: Specular Reflections of the Female Spectators in Samuel Daniel’s Vision of the Twelve Goddesses (1604) »

Cécile Berger, « La comédienne dell’arte et son public au XVIIe siècle : un modèle dramaturgique et sa réception »

Milagros Torres, « El clamor de la cazuela: connivencia y creación lopesca »

Marie-Françoise Piéjus, « La ville, la salle, la scène : les Siennoises et le théâtre »

Yan Brailowsky, « “Fright the ladies out of their wits”: Gendered passion and the English stage »

New Publications
Nicole Jacques-Lefèvre, Démonologie littéraire et autres sorcelleries. Rationalité et imagination (1436-1862)
New Publications
1 October 2022 - 12:40am

Nicole Jacques-Lefèvre, Démonologie littéraire et autres sorcelleries. Rationalité et imagination (1436-1862), Paris, Hermann, 2022.

Du Formicarius de Nider à La Sorcière de Michelet, des textes écrits par des juristes, philosophes, théologiens ou médecins élaborent, en relation avec les savoirs et croyances de leur époque, la définition et la représentation de la sorcellerie démoniaque. Cette figure évolue entre la fin du XVe et le XVIIe siècle, se précise tandis que se développe la répression, et participe aux débats idéologiques, à la mise en place des différents systèmes de pouvoirs, politiques, juridiques ou scientifiques. Elle reste pour les Lumières et le Romantisme un domaine d’interrogation, trouve un relai chez les aliénistes de l’école de Charcot, et continue à jouer un rôle dans notre imaginaire. De ces textes émergent la figure singulière et mythique de la sorcière, et celle d’un complot destiné à assurer le triomphe du pouvoir diabolique sur le monde. S’y développent aussi des figures multiples, fantasmagoriques – sabbats, loups-garous, feux nocturnes, etc. –, toute une dramaturgie qui pourra inspirer les metteurs en scène du théâtre ou de l’opéra. Cette étude tente d’en cerner les différentes modalités d’écriture, dans une approche qui prend en compte la pluralité de ses composantes, sans masquer les interrogations auxquelles ces textes donnent lieu.

EAN : 9791037019653
464 pages
Prix : 42 EUR

Disponible en librairie et sur le site de l'éditeur.

 

New Publications
Carlo Ginzburg, Néanmoins. Machiavel, Pascal (trad. M. Rueff)
New Publications
1 October 2022 - 12:37am

Carlo Ginzburg, Néanmoins. Machiavel, Pascal (trad. M. Rueff), Lagrasse, Verdier, 2022.

Le poids d’un mot, étudié, soupesé, traqué comme une source, en dit plus sur le destin de la politique moderne que bien des généralités censées se dégager des évolutions.

Ainsi l’historien Carlo Ginzburg aborde-t-il ici la modernité politique – le découplage supposé du politique et du théologique –, en lisant de façon rapprochée, en philologue, Machiavel et Pascal.

L’ouvrage nous livre une série d’éclairages nouveaux sur une manière de penser la règle et l’exception, à l’épreuve des faits.

Au moment où sont développées des histoires mondiales, des histoires  décentrées, qui nous permettent de penser le monde globalisé, Ginzburg insiste sur l’attention nécessaire et féconde qu’il convient d’accorder aux  singularités, à travers l’examen précis des cas et l’étude philologique des textes.

À l’heure où l’on déplore que les intellectuels n’orientent plus la vie politique (en supposant confusément qu’ils le firent par le passé), à l’heure où semble s’imposer une vision « machiavélienne » selon laquelle les plus forts dictent le  droit au nom d’un réalisme implacable, la leçon de Carlo Ginzburg est précieuse.

Penser, ce n’est pas reformuler les réponses de l’opinion, c’est changer de questionnement.

EAN : 9782378560799
288 pages
Prix : 22 EUR

Disponible en librairie et sur le site de l'éditeur.

New Publications
M. Martin, G. Weiss, Le Roi-Soleil à la mer
New Publications
1 October 2022 - 12:34am

M. Martin, G. Weiss, Le Roi-Soleil à la mer. Art maritime et galériens dans la France de Louis XIV, Aubervilliers, éditions EHESS, 2022.

Ce livre inédit en français, richement illustré, le premier consacré à l’art maritime et à l’esclavage des galères dans la France du début de l’époque moderne, montre comment les propagandistes royaux ont utilisé les images et le travail des musulmans réduits en esclavage pour glorifier Louis XIV.

L’art maritime méditerranéen et le travail forcé dont il dépendait étaient au cœur de la politique et de la propagande du roi de France Louis XIV, qui régna de 1643 jusqu’à sa mort en 1715. Pourtant, la plupart des études sur l’art français de cette période se concentrent sur Paris et Versailles, négligeant la présence ou la représentation des galériens sur les côtes du royaume.

Grâce à une abondante sélection d’images surprenantes, dont beaucoup n’ont jamais été publiées, Le Roi-Soleil à la mer met l’accent sur le rôle des esclaves turcs – des rameurs capturés ou achetés en terre d’islam – dans la construction et la décoration des navires et autres objets d’art qui circulaient sur terre et sur mer pour glorifier la Couronne.

Ainsi, en examinant un large éventail de productions artistiques – dessins de navires, sculptures d’artillerie, médailles, peintures et gravures –, Meredith Martin et Gillian Weiss nous invitent à reconsidérer l’image dominante de l’art et du pouvoir dans la France du début des Temps modernes.

EAN : 9782713229503
406 page
Prix : 30€

Plus d'informations ici.

 

New Publications
M. Craciunescu, L'inverti, l'hérétique et le pauvre diable. La Renaissance revisitée à travers ses marges
New Publications
1 October 2022 - 12:31am

M. Craciunescu, L'inverti, l'hérétique et le pauvre diable. La Renaissance revisitée à travers ses marges, Paris, Hermann, coll. "Les collections de la République des Lettres", 2022

Depuis les années 1980, le XVIe siècle occupe une place privilégiée dans les romans historiques. La plupart de ces ouvrages mettent en scène des personnages référentiels peu connus de la Renaissance, qui se caractérisent par leur marginalité. La figure de l’article «  inverti  », du lettré hérétique et du pauvre diable occupent ainsi une place privilégiée au sein de ce corpus, ce qui n’est pas sans rappeler l’intérêt accru que les seiziémistes ont eux-mêmes porté à des individus marginaux pendant la même période.

EAN : 9791037021137
312 pages
Prix : 45€

Plus d'informations ici.

 

New Publications

Scholarships Available

XVIIe siècle - Aide au financement d'événements scientifiques
17 January 2022 - 6:26am

La Société d’Etude du XVIIe siècle accorde régulièrement un soutien à des événements scientifiques centrés sur le XVIIe siècle (toutes disciplines confondues).

Les candidats à cette aide devront fournir un argumentaire détaillé du colloque ou de la journée prévue, un programme prévisionnel et un budget de l'événement.

La somme allouée ne pourra pas excéder 500 € (800 € pour les événements organisés par de jeunes chercheurs non statutaires).

Les demandes sont à adresser au président de la Société, Jean-Robert Armogathe (armogathe@gmail.com) et à la secrétaire générale, Lise Michel (lise.michel@unil.ch). Elles seront examinées par le Conseil d'Administration.

Prochain délai : 1er février 2022.

Délai suivant : 15 juin 2022.

http://www.17esiecle.fr/soutien-a-des-evenements-scientifiques/

Image removed.

Aide au financement de colloques et journées sur le XVIIe siècle
6 January 2021 - 12:24pm

Aide au financement de colloques et journées sur le XVIIe siècle

 

La Société d’Etude du XVIIsiècle accorde régulièrement un soutien à des événements scientifiques centrés sur le XVIIe siècle (toutes disciplines confondues).

Les candidats à cette aide devront fournir un argumentaire détaillé du colloque ou de la journée prévue et un programme prévisionnel.

La somme allouée ne pourra pas excéder 500 € (800 € pour les événements organisés par de jeunes chercheurs non statutaires).

Les demandes sont à adresser au président de la Société, Jean-Robert Armogathe (armogathe@gmail.com) et à la secrétaire générale, Lise Michel (lise.michel@unil.ch). Elles seront examinées par le Conseil d'Administration.

Prochain délai : 27 février 2021.

Délai suivant : 5 juin 2021.

 

The Thomas Jefferson Fund
15 December 2020 - 3:04am

The 2021 Call for Proposals is now open !

Created by the Embassy of France in the United States and the FACE foundation, the Thomas Jefferson Fund aims to encourage and support cooperation among the most promising young French and American researchers, and foster forward-looking collaborative research that addresses the most pressing global challenges.
The selected Franco-American projects will receive up to $ 20,000 over a period of 2 years.
Applications are accepted in the three following fields:
 
Humanities and Social Sciences (HSS)
Science, Technology, Engineering and Mathematics (STEM)
Science for Society (interdisciplinary STEM-HSS projects)
 
The most innovative projects involving significant transatlantic mobility, collaborative research activities, the organization of joint workshops or conferences, the publication of joint articles, and the participation of younger researchers (PhDs) will receive the highest priority.
The grant will cover travel expenses between France and the US, accommodation costs and a part of the organizational costs of joint conferences, and of publication costs.
Partner researchers are encouraged to obtain « in kind » and/or « in cash » co-funding from their institutions or from other sources of funding to cover all other types of expenses necessary to the successful implementation of the joint research project.
Proposals must be jointly submitted by one American researcher and one French researcher at the beginning of their career with mid- to long- term positions at a research or higher education institution in the United States or in France (post-doctorate level, assistant or associate professor, maître de conférences or chargé de recherche).

Deadline for the submission of the project proposals: February 24th 2021
Estimated announcement of the selected projects: June 2021
Estimated launch of the selected projects: Summer 2021

Interested parties are invited to apply here:
http://face-foundation.org/thomas-jefferson-fund/
For more information, please contact the Thomas Jefferson Fund team: thomasjeffersonfund@frenchculture.org

Society for the Study of Early Modern Women and Gender Awards Nomination
1 June 2020 - 12:43am

The Society for the Study of Early Modern Women and Gender is now accepting nominations for awards for scholarly work on women and gender in the early modern period (ca. 1450-1750) published/completed between January 1, 2019 and June 30, 2020. The deadline for all nominations is June 30th, 2020. The deadline includes receipt of all relevant information as well as all materials. Awards will be announced in the fall of 2020.

PLEASE NOTE the special instructions this year for all book categories, below.

ALSO: we know that many conferences were cancelled this spring because of COVID-19, which means that many graduate students may not have been able to present conference papers as planned.  We ask, therefore, that you please make a special effort to encourage graduate students to apply for the Conference Presentation Award for relevant conference papers they presented going back to January 1, 2019.

Awards Categories:

Book Award (scholarly monographs)

Essay or Article Award

Editions Awards (critical editions of primary sources)

For this category, we are seeking nominations for both teaching and scholarly editions. We have three categories for which we may award prizes in a given year. These include: the Josephine Roberts Award for a Scholarly Edition; an award for a teaching edition; and an award for a scholarly edition in translation. Please note: we do not always award prizes for all three of these categories. We ask that all editions nominations be made simply to the umbrella category of “Editions Awards.”

Graduate Student Conference Presentation Award

Collaborative Project Award (Edited Collections of Essays, etc.)

Digital Scholarship, New Media, & Art Award (Web-based projects, exhibitions, concerts, productions of plays, etc.  Note: Since such projects often do not have a single date of publication, nominations are accepted for projects operating in 2019 or the first half of 2020.)

Please see our website for full nomination details: http://ssemwg.org/awards/.  Also: please note that for book awards this year, we need three e-book copies of the text OR equivalent PDF copies in addition to the three hard copies (if available) for each work.  If hard copies are not available by June 30 due to restrictions stemming from the COVID-19 crisis, we will still consider submissions as long as we have the three electronic copies in hand.

Please send inquiries to the Awards Committee Chair, Michelle Dowd, at  mmdowd1@ua.edu

The Forum Essay Prize 2020 – Representations and Literatures of Homelessness
14 January 2020 - 3:44pm

Forum for Modern Language Studies (FMLS) invites submissions on the subject of:  

Representations and Literatures of Homelessness

The closing date for entries is Friday 1st May 2020

[Submissions should address the topic through relevant aspects of the literature, culture or language of any of the subject areas covered by the journal: Arabic, English, French, German, Italian, Portuguese, Spanish and Russian. Please note that material of a predominantly social science or sociological nature falls outside the scope of the journal.]

In inviting submissions to the broad topic of Representations and Literatures of Homelessness, particular consideration may be given to the following:

Nomads and traveller peoples through the ages;

Refugees and asylum seekers;

Homeless genres, genres in inter-zones;

Representations of no (wo)man’s land.

The competition is open to all researchers, whether established or early career. Previous competitions have been won by scholars in both categories. The winner will receive:  1. Publication of the winning essay in the next appropriate issue of Forum for Modern Language Studies  2. A prize of £500 

A panel of judges will read all entries, which will be assessed anonymously. At the judges’ discretion, a runner-up prize of £200 may be awarded. The Editors may commission for publication in Forum for Modern Language Studies any entries that are highly commended by the judges.

Entry requirements and Submission details for Forum Prize 2020:

The closing date for entries is Friday 1 May 2020.

Entries must be written in English, be between 6,000 and 10,000 words in length (including notes), should conform to MHRA style, and must be accompanied by an abstract (approx. 150 words) summarising the principal arguments and making clear the relevance of the article to the competition topic.

Articles should be submitted online at https://mc.manuscriptcentral.com/fmls, be flagged as Forum Prize entries, and follow the journal’s instructions to authors.