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Call for Papers / Contributions

Appel à communications : L’éventail de nos peurs de l’Antiquité à nos jours / The range of our fears (from Antiquity to the present)
29 December 2018 - 8:49pm

(English version below)

Frousse, trouille, crainte, effroi, chocottes, terreur, frayeur, épouvante, pétoche… Il existe quantité de termes et d’expressions plus ou moins fleuris pour exprimer les multiples facettes de la peur dans la langue française.

Comprise dans son acception la plus large, la peur se définit comme une réponse émotionnelle face à un stimulus extérieur. C’est un sentiment d’angoisse vécu par un ou plusieurs individus face à un danger réel ou supposé, une menace1. Elle s’illustre chez celui ou celle qui en fait l’expérience par des manifestations physico-psychologiques très paradoxales, parfois primaires, telles qu’un comportement déraisonné, une paralysie, des cris, des tremblements voire un malaise ou, au contraire, un regain d’énergie, une vigueur d’esprit et une disposition au courage. Qu’elle soit vécue de façon intime ou collective, la peur fait souvent fi de toute rationalité et demeure un sentiment ambigu et kaléidoscopique, lié à l’imaginaire et aux croyances d’un individu ou d’une société à une période donnée. Comme l’attestent Damien Boquet et Pyroska Nagy mais aussi Frédéric Chauvaud lorsqu’ils s’interrogent respectivement sur ce phénomène2, la peur est une construction sociale qui semble varier et évoluer dans le temps, selon les lieux et les différentes strates composant une société. Profondément instable, fluctuante, elle agit dans un effet de miroir déformant et raconte quelque chose sur le groupe dans lequel elle prend racine. Elle peut être à l’origine d’autres sentiments antithétiques tels que la colère ou la joie et peut prendre des formes multiples allant de la crainte de la mort à la phobie alimentaire. Relayée à l’échelle du collectif par le biais d’une culture orale ou écrite, elle peut même devenir épidémique et exercer une pression sur l’ensemble d’un corps social.

Protéiformes, parfois interprétées selon une « conception magique de l’univers3 », les peurs humaines peuvent être ordonnées selon deux grandes catégories, qui ne sont toutefois pas excluantes l’une de l’autre4 :

  • Les peurs instinctives : elles sont immuables car liées à la nature-même de l’Homme. Selon Jean Delumeau, elles regroupent la peur de l’inconnu, celle de la perte et la peur de la mort – ou l’« innommable » selon Philippe Ariès5 – et se manifestent dès le plus jeune âge. Ces peurs sont un invariable des sociétés humaines et ont de multiples expressions telles que la crainte de l’obscurité, la peur des étrangers et plus généralement de l’autre, l’effroi provoqué par la présence d’un mort6 , etc.

  • Les peurs d’époque : elles sont les conséquences d’événements particuliers comme les catastrophes naturelles, les conflits et les épidémies. Participant à accroitre le sentiment d’insécurité des populations sur une période donnée, ces peurs de type conjecturel se transforment et se réinventent en fonction des époques, des famines de l’époque moderne aux armes nucléaires et chimiques de nos sociétés contemporaines. Elles peuvent être renforcées par la présence d’individus considérés comme mal insérés dans le tissu social (sorcières, meurtriers, voleurs, individus marginaux et marginalisés).

Etudiée au prisme de l’histoire culturelle, la peur peut être observée comme un habitus (théorie de la « pédagogie de l’effroi7 » d’Alain Corbin entre autres), un outil pédagogique, le sujet d’une mise en récit volontaire dans un souci cathartique d’exorcisation (afin de nommer l’innommable et de le rendre intelligible) ou tout simplement un moyen de se divertir. Elle est amenée à investir le domaine des arts, de la littérature, des arts de la scène et du cinéma, des médias (presse, radio, télévision) ou de la musique. Elle peut être détournée de son sens premier afin de devenir le sujet principal de certaines productions et pratiques culturelles qui n’hésitent pas à la réapproprier et à la mettre en scène tel un moyen de faire face, de « conjurer la peur », à l’image de la fresque réalisée par Ambrogio Lorenzetti pour le Palazzo Pubblico de Sienne8. Fille de l’histoire des représentations, l’histoire de la peur est à la fois celle de l’invariabilité et de la réinvention permanente d’un individuel ou d’un collectif à travers les époques. La peur est donc le lieu d’une certaine théâtralité puisqu’elle revêt de multiples visages. Vécue, instrumentalisée, sublimée, esthétisée, transformée de façon consciente ou inconsciente, la peur prend part au jeu des masques entre la période antique et des époques plus contemporaines. Elle se cache ainsi derrière la foudre de Jupiter, signe d’un mauvais présage dans la mythologie romaine ; elle terrifie les populations chrétiennes craignant le verdict du Jugement dernier ; elle se tapit dans l’ombre des bas-fonds au XIXe siècle et elle emprunte même les traits monstrueux de certains personnages légendaires comme Dracula ou Hannibal Lecter, au plus grand bonheur des aficionados de littérature et de cinéma d’épouvante.

Dans une perspective historique large et une approche se voulant culturelle et transdisciplinaire, cette journée d’études entend déconstruire et comprendre les mécanismes naturels et sociaux inhérents au phénomène de la peur, qu’elle soit subie ou voulue. Il s’agira de l’appréhender d’abord comme une émotion, une expérience du sensible et d’analyser les comportements des individus lorsqu’ils y sont confrontés (comment se manifeste-t-elle ? comment les sociétés humaines l’appréhendent-elles et l’expriment-elles ? de quoi a-t-on peur ?) sans oublier de cerner les différents canaux de sa diffusion et de sa propagation (institutions officielles et religieuses, culture orale, cultures profane ou populaire, presse, médias…). Les images, les concepts et les discours sur la peur tendant à diffuser, créer, perpétuer ou même lutter contre certains de ses aspects devront être abordés à travers différentes approches alliant des méthodes d’analyse comparatiste, macro et micro historiques. Il conviendra également de revenir sur les moyens mis en place, à travers les âges, afin de lutter contre ses avatars (comment se rassure-t-on ? comment exorcise-t-on ses peurs ? quelles valeurs sont érigées en modèle face à la peur dans les sociétés humaines ?). Enfin, il faudra traiter la peur dans le sens d’un phénomène de société. Les fantasmes qui lui sont associés et les méthodes cherchant à l’esthétiser seront mis au jour. Les plaisirs de la peur, puisant leur source dans la littérature, les arts, le cinéma, les séries télé ou plus généralement les loisirs seront également étudiés, dans la perspective d’une quête de l’émotion forte, afin de faire tomber tous ses masques. Pour ce faire, cinq axes d’études sont proposés :

La peur comme émotion. Ressentir et exprimer la peur

La peur de la mort, la crainte de l’autre, quelles sont les raisons qui nous poussent à ressentir de la peur et comment l’exprime-t-on ? Existe-t-il des peurs universelles et invariables aux sociétés humaines à travers le temps ? A l’inverse, est-ce que certaines peurs ne sont pas spécifiques et ne sont pas le reflet d’une société donnée à un moment précis ? La peur peut-elle être ressentie et perçue différemment selon une classe sociale, un genre ? Comment se manifeste-t-elle, quelles sont ses différentes formes d’expression ? Peut-on parler d’une « culture de l’irrationnel » (Jean Delumeau) ? De l’isolement à la colère, qu’est-ce qui nous fait agir ou, au contraire, nous pétrifie ?

D’un outil pédagogique à un moyen de contrôle

Que nous apprend la peur sur nous-mêmes ? Quelle est sa fonction sociale, son rôle dans l’éducation et dans la fabrique de soi ? Peut-on parler de la peur comme d’une expérience au sens empirique voire kantien ? Comment est-elle réinvestie dans un but intéressé par certains pouvoirs et institutions (officielles, religieuses ou profanes – telles que les médias) afin d’exercer un contrôle sur la population ? Quels sont les relais de la peur et quels protagonistes interviennent dans sa diffusion à grande échelle ? Comment est-elle réinvestie, instrumentalisée, afin de servir les intérêts d’un pouvoir, d’une institution ou d’une idéologie ?

Lutter contre ses démons et « domestiquer9 » la peur

Résultat d’une menace connue, comment fait-on pour anticiper nos peurs, pour les « conjurer » (Patrick Boucheron) ? Comment peut-on se rassurer et éviter la réalisation de nos craintes ? Quelles sont les stratégies et pratiques mises en œuvre pour s’en protéger ? Quels héros et quels mythes nous permettent de lutter contre elles ? Comment la peur est-elle expliquée par les sociétés qui la vivent ? Est-elle un marqueur de genre ? Quels moyens permettent de la rendre intelligible ? Peut-on parler d’une médicalisation de la peur ?

Une esthétique de la peur

Lorsqu’elle est mise en récit, que ce soit à travers une culture écrite ou orale, les arts, la littérature, la presse ou plus généralement les mots et les images, peut-on parler d’une construction de l’esthétique de la peur ? Comment la peur devient-elle un sujet d’inspiration ? En quoi cette mise en récit participe-t-elle à la rendre fascinante ? Quels courants artistiques et littéraires ont participé à son esthétisation ? Quelles productions y sont liées ?

Quand frissonner devient un plaisir. Les loisirs de la peur

Dans quelle mesure la peur est-elle une émotion volontairement recherchée ? Des histoires de fantômes au cinéma d’horreur, en passant par la littérature et les cabinets de curiosité, comment la recherche du frisson devient-elle un plaisir ? Se mettre en danger et ressentir la peur, n’est-ce pas vivre un peu plus fort en s’y confrontant ?

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Calendrier :

Retour des propositions au plus tard le : dimanche 24 février 2019

Réponses aux candidats au plus tard le : vendredi 15 mars 2019

Date de la journée d’études : mercredi 15 mai 2019 (à Saint-Quentin-en-Yvelines)

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Modalités :

Cette journée d’études se veut pluridisciplinaire et ouverte à différents champs de recherche issus des sciences humaines et sociales (sociologie, anthropologie, psychologie, histoire, histoire de l’art, histoire de la médecine, musicologie, lettres, études théâtrales, études cinématographiques, histoire visuelle, droit, langues, sciences de l’information et de la communication).

Cet appel à communications est ouvert à tous les doctorants et jeunes docteurs ayant soutenu en 2017 et 2018, en France ou à l’étranger.

Les communications se feront en français ou en anglais. Les propositions de communication (500 mots environ) sont à envoyer, accompagnées d’une courte présentation de l’auteur (comprenant le titre, la discipline de la thèse, l’année de soutenance le cas échéant ainsi que l’université ou l’organisme de rattachement) au plus tard le 24 février à l’adresse suivante : doctorants.chcsc@gmail.com.

 

NOTES:

1 Voir les notices « peur » dans Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, Administration du Grand Dictionnaire universel, tome 12, 1866-1877, p.736 et dans la rubrique « lexicographie » du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRS) [cnrtl.fr].

2 Damien Boquet, Piroska Nagy, Sensible Moyen Âge. Une histoire des émotions dans l’Occident médiéval, Paris, Seuil, coll. L’Université historique, 2015 et Frédéric Chauvaud (dir.), L’ennemi intime. La peur : perceptions, expressions, effets, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2011.

3 Entendons par là des peurs liées à des superstitions et qui résultent d’une interprétation humaine face à un phénomène inhabituel, méconnu ou terrifiant. Cf Jean-Claude Farcy in « Jeunesse rurale et société nationale : le cas de la France au XIXe siècle », in Jean-Claude Caron et Frédéric Chauvaud (dir.), Les campagnes dans les sociétés européennes. France, Allemagne, Espagne, Italie (1830-1930), Rennes,Presses universitaires de Rennes, 2005, pp. 209-225.

4 Nous nous appuyons ici sur les propositions formulées par Jean Delumeau dans La peur en Occident (XIVe-XVIIIe siècles), Paris, Fayard, 1978.

5 Philippe Ariès, Essais sur l’histoire de la mort en Occident. Du Moyen Âge à nos jours, Paris, Seuil, 1975 (voir la conclusion de la première partie de l’ouvrage).

6 Pierre Mannoni, La peur, Paris, PUF, « Que sais-je ? », 1988 (1ère éd. 1982) d’après Jean Delumeau La peur en Occident (XIVe-XVIIIe siècles), Paris, Fayard, 1978.

7 La « pédagogie de l’effroi » se réfère à l’idée de la mise en place volontaire, par un pouvoir ou une institution, d’un système répressif jouant sur les peurs d’une population afin d’en obtenir le contrôle. Ce système qui permettait de « gouverner par la peur », pouvait cependant avoir l’effet inverse de celui escompté puisqu’il participait à rendre les individus totalement insensibles au message que l’on voulait faire passer. C’était particulièrement le cas lors des exécutions des condamnés qui devenaient des spectacles appréciés et attendus. Se référer à l’introduction rédigée par Alain Corbin dans l’ouvrage Histoire des émotions. Des Lumières à la fin du XIXe siècle, Paris, Seuil, 2016, p.6.

8 « Allégorie et effets du Bon et du Mauvais Gouvernement », fresque d’Ambrogio Lorenzetti, Palazzo Pubblico de Sienne (XIVe siècle) étudiée par Patrick Boucheron inConjurer la peur, Sienne, 1338. Essai sur la force politique des images, Paris, Seuil, 2013, 285 p.

9 Selon les termes de Denise Jodelet in « Dynamiques sociales et formes de la peur », Nouvelle revue de psychosociologie, ERES, n°12, 2011/2, p.239-256. Dans cet article, l’auteur évoque des processus d’« effacement » de la peur, des stratégies de défense qui révèlent une inquiétude refoulée. Elle rencontre un processus généralement constaté d’apprivoisement, de « domestication » qui permet de vivre avec l’incertitude voire même d’oublier les peurs de notre temps ou de les remplacer. Elle insiste également sur la capacité des individus à s’adapter face à la peur, à la gérer à travers les représentations partagées et construites discursivement dans les échanges développés dans l’espace public et interpersonnel.

 

Funk, doubt, dread, terror, fright, horror… There are many words and expressions more or less complex to express the multiple aspects of fear in English and in French.

 

            Understood in its widest meaning, fear can be defined as an emotional answer to an external stimulus. It is an emotion of anxiety lived by one or several individuals in front of a real or hypothetic danger or a threat[1]. It can be conveyed by physical and psychological expressions, ranging from primal reactions such as an out-of-control behavior, paralysis, shouting, shaking, and anxiety, or on the opposite side of the spectrum an energy boost, a vigor of mind and a brave behavior. Lived in an intimate or in a collective way, fear flouts any rationality and remains an ambiguous and kaleidoscopic emotion bound to the imagination and to the individual or social beliefs. Studies of Damien Boquet, Pyroska Nagy and Frédéric Chavaud have shown that fear is a social construct that seems to vary and evolve over time, depending on the place and the different levels of a society[2]. Deeply unstable, it acts like a mirror distorting the reality and it tells something about the social group in which it takes root. Fear can the origin of other antithetic emotions as anger or joy. It can take many forms from the fear of death to food phobias. When fear is transmitted collectively by an oral or written culture, it may become epidemic and could pressure the whole social group.

 

            Multifaceted, sometimes construed in accordance with a “construction magique de l’univers[3]”, a magical conception of the universe, humans fears can be divided into two categories nevertheless linked from one another[4]:

 

  • The instinctive fears: they are unchangeable because they are linked to the very human nature. According to Jean Delumeau, they appear from an early age and they bring together fear of the unknown, fear of loss and fear of death – “l’innommable”, the unspeakable, according to Philippe Ariès[5]. These fears are invariable in human societies. They have several expressions such as dread caused by the presence of a dead body, fear of the dark, fear of foreigners and more generally fear of others[6], etc.

 

  • The contemporary fears: these are the consequences of specific events such as natural disasters, conflicts or epidemics. Increasing by the insecurity feeling of populations for a given period of time, these fears are evolving and recreated depending on eras: from ancient famines to modern nuclear and chemical weapons. They can be strengthened by the presence of individuals considered as harmful and badly integrated into the social fabric (witches, murderers, thieves and marginalized individuals).

 

            Understood through the prism of cultural history, fear can be observed as a habitus (theory of the “pédagogie de l’effroi[7]” of Alain Corbin among others). It can be used as a pedagogical tool, the subject of a voluntary narrative form in a cathartic action for exorcism (in order to mention the unmentionable and to make it understandable) or simply as a pastime. It spreads in art fields, performing, cinematographic arts, literature, media (press, radio and television) or music. It can be diverted from its primary meaning in order to become the main subject of certain cultural productions and activities that do not hesitate to appropriate it and depict it as a way to deal with it, to transcend it. This is shown by the frescos painted on the walls of the Sala della Pace of the Palazzo Pubblico of Sienna in Italy by the famous artist Ambrogio Lorenzetti between 1338 and 1339[8]. Daughter of the “histoire des representations”, fear history is both one of the inalterability and one of the permanent reinventions of an individual or collective subject through different eras. Fear is the place for a theatricalness because it covers several faces. Lived by, manipulated by, sublimated, aestheticized, changed in a conscious or unconscious way, fear participates in the masked game from the ancient world to the present time. Whether it hides behind the Jupiter lightning, as a sign of bad omen into the roman mythology, whether it terrifies Christian populations fearing the verdict of the Judgement Day, lurks in the shadows of the slums in the 19th century fear is an historical constant. It can even be embodied by certain legendary characters as Dracula or Hannibal Lecter, to the delight of the literature and horror movies aficionados.

 

In a historical, transdisciplinary and cultural approach, this workshop aims to deconstruct and to understand the natural and social mechanisms of fear either endured or desired. First, fear will be seen as an emotion, a sense experience. The individual behaviors will be analyzed when people are confronted to it (How does it appear? How do the societies understand it and express it? What are we afraid of?). The different ways it is transmitted (official and religious institutions, oral culture, profane or popular culture, press, and media) will also be defined. The images, the concepts and the discourses about fear that are tending towards diffusion, creation, perpetuation or even struggle will have to be considered through several perspectives combining comparatist and analytical methods with macro and/or micro scales. The topic of the implemented resources across the ages in order to struggle against its avatars will be also discussed (How do we not worry? How do we exorcize ourselves from our fears? What are the social values of populations that are set up as a model to face fear?). At last, fear will be seen as a social phenomenon. Fantasies that are linked to it and methods that try to aestheticize it will be revealed. Fear’s pleasures from literature, arts, cinema, series or more generally into hobbies will be also studied in the light of a strong emotional quest in order to drop its masks. Five focal areas will be studied:

 

Fear as emotion. Feeling and expressing fear

 

What are the reasons that urge us to feel fear and how do we express it? Are they universal and invariable fears through different societies and times? On the contrary, aren’t certain fears specific to a moment? Aren’t they the reflections of a given society at one specific time? How does fear come forward? What are the different forms of its expression? Can we speak of a “culture de l’irrationnel” (Jean Delumeau)? What is the way (from isolation to anger) of our actions or, on the contrary, our petrification?

 

From the pedagogical tool to the control means

 

What does fear teach us on ourselves? What is its social use, its part in the education and in the process of individualization. Can we consider fear as an experience in the empirical Kantian meaning? How is fear plowed back in by certain powers and institutions (official, religious or profanes - media for example) in order to exercise control on population? What are the relays of fear? Who are the protagonists who intervene in its large-scale spread? How is fear instrumentalised in order to help interests of a power, an institution or an ideology?

 

Struggling against our demons and domesticating fear[9]

 

How do we anticipate our fears in order to conjure them (Patrick Boucheron)? How can we be reassured and avoid the realization of our doubts? What are the strategies and practices that are used to be protected against those fears? Who are the heroes and myths that help us fight them? How is fear explained by societies that are living with it? Is it a gender marker? What are the way that make it intelligible? Can we speak of a medicalization of fear?

 

An esthetics of fear

 

Can we speak of an esthetical construction of fear when it has a narrative form through a written or oral culture, arts, literature, press or more generally words and images? How does fear become an inspiring subject?  How do narratives form make fear fascinating? What are the artistic and literary movements that have given to fear its aestheticization? What are their artistic productions?

 

When shuddering becomes pleasure. The hobbies of fear

 

To what extent is fear an emotion voluntarily desired? How does the desire of thrill become a pleasure, from the ghost stories to the horror movies passing by the literature and the cabinets of curiosities? Isn’t immersing ourselves in danger and fear a stronger and more interesting way to live?

 

 

Calendar:

Call for papers at the latest by February 24th, 2019

Answers to candidates at the latest by March 15th, 2019

Workshop “The range of our fears” : May 15th, 2019

 

Terms and conditions :

This workshop is multidisciplinary and opened to several fields of research in humanities (sociology, anthropology, psychology, history, art history, medicine history, musicology, literature, theater studies, film studies, visual history, law, languages (?), information and communication science.

 

This call for papers is addressed to all PhD students and young doctors who presented their thesis defense in 2017-2018.

 

Each paper will be in French or in English. Paper’s propositions (about 500 words) have to be sent with a short presentation of the author (title, field of the PhD, if necessary year of the thesis defense and the university or the affiliated organization) at the latest by February 24th 2019 at the following address : doctorants.chcsc@gmail.com.

 

[1] Reading the article related to « peur » in Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, Administration du Grand Dictionnaire universel, tome 12, 1866-1877, p.736 and the column « lexicographie » of the Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRS) [cnrtl.fr].

[2] Damien Boquet, Piroska Nagy, Sensible Moyen Âge. Une histoire des émotions dans l’Occident médiéval, Paris, Seuil, coll. L’Université historique, 2015 and Frédéric Chauvaud (dir.), L’ennemi intime. La peur : perceptions, expressions, effets, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2011.

[3] Fears related to superstitious beliefs which result of a human interpretation of an unusual, unknown or frightening phenomenon. Reference to Jean-Claude Farcy in « Jeunesse rurale et société nationale : le cas de la France au XIXe siècle », in Jean-Claude Caron et Frédéric Chauvaud (dir.), Les campagnes dans les sociétés européennes. France, Allemagne, Espagne, Italie (1830-1930), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2005, pp. 209-225.

[4] Based on Jean Delumeau’s theory and proposals in La peur en Occident (XIVe-XVIIIe siècles), Paris, Fayard, 1978.

[5] Philippe Ariès, Essais sur l’histoire de la mort en Occident. Du Moyen Âge à nos jours, Paris, Seuil, 1975 (conclusion of the first part).

[6] Pierre Mannoni, La peur, Paris, PUF, « Que sais-je ? », 1988 (1ère éd. 1982) according to Jean Delumeau La peur en Occident (XIVe-XVIIIe siècles), Paris, Fayard, 1978.

[7] The « pédagogie de l’effroi » which can be translated into « education based on / using fear », refers to the idea of a deliberate establishment, by an institution or a power, of a repressive system using people’s fears in a way to manipulate them. However, this system which allowed to govern thanks to fear could have opposite effect and drive people indifferent to the spread message. That was the case during public executions, which became well-liked and eagerly awaited entertainments. Reading the introduction wrote by Alain Corbin in Histoire des émotions. Des Lumières à la fin du XIXe siècle, Paris, Seuil, 2016, p.6.

[8] « The Allegory of Good and Bad Government », fresco of Ambrogio Lorenzetti, Palazzo Pubblico of Sienna (14th century), studied by Patrick Boucheron in Conjurer la peur, Sienne, 1338. Essai sur la force politique des images, Paris, Seuil, 2013, 285 p.

[9] Domesticating fear, « domestiquer la peur », according to the words of Denise Jodelet in « Dynamiques sociales et formes de la peur », Nouvelle revue de psychosociologie, ERES, n°12, 2011/2, p.239-256. In this article, she speaks about the concepts of fear eradication and defensive strategies revealing repressed concerns and anxieties. These processes allow us to domesticate fear and live with uncertainty, or even to forget it or replace it. Denise Jodelet also underlines the people’s abilities to face their fear through collective representations, shaped out in public or individual exchanges.

Appel à communications : Journée d'études "Poisons et philtres d'amour"
29 December 2018 - 8:43pm

La Roche Guyon, samedi 6 avril 2019

Depuis 2011, le laboratoire CICC, puis AGORA (EA 7392) de l’Université de Cergy-Pontoise organise annuellement une journée d’études, pluridisciplinaire même si l’Histoire y a été particulièrement représentée, au château de La Roche Guyon (95), en collaboration avec l’EPCC du Château, journée dont les actes sont ensuite publiés dans une collection spécifique au Château, « La Bibliothèque fantôme », d’abord aux éditions de l’Amandier (Paris) puis, depuis leur disparition, aux éditions de l’Œil (Montreuil). Depuis 2018, le thème de la journée est lié à la programmation annuelle des activités du Château.

Cette année, ces dernières sont centrées sur les plantes. Nous avons déplacé notre regard, peut-être sous l’influence de « la mauvaise santé par les plantes » chère à un personnage du film Les Barbouzes de Lautner, peut-être sous celle d’une phrase parfaitement apocryphe attribuée à Socrate, à la fin de sa vie, « ça ne peut pas faire de mal, ce n’est que des plantes ». Bref, nous entendons parler des poisons, auxquels nous espérons tout de même que s’ajouteront les philtres d’amour.

Cet appel s’adresse aussi bien aux historiens qu’aux spécialistes de littérature, aux civilisationistes, du fait de la composition du laboratoire AGORA, mais aussi aux criminologues, politistes, juristes, botanistes, médecins, pharmaciens, zoologues, etc.

Les poisons et philtres d’amour, si possible végétaux mais il n’est pas interdit de s’affranchir de ce point de départ, seront envisagés sous tous les angles possibles, réalités et représentations, empoisonneurs (et empoisonneuses) et victimes, phantasmes et pratiques, les cas étudiés et présentés, à toutes échelles, s’inscrivant dans l’arc chronologique le plus large possible, car le poison remonte à la plus haute antiquité comme l’eut dit Alexandre Vialatte, et l’usage récent de substances toxiques par divers services secrets rappelle qu’ils sont toujours d’actualité, tout comme les philtres, magiques ou énergisants, fort anciens mais dont certains spams, ou publicités de marabouts, confirment la continuité.

Les propositions de communications sont à envoyer avant le 15 janvier 2019 à François Pernot (françois.pernot@u-cergy.fr) et Eric Vial (eric.vial@u-cergy.fr). Le château assure la restauration (avec les plantes de son potager bio – nous pouvons sans nous avancer démentir tout lien non pas avec la programmation pour 2019, mais avec notre sujet), notre budget limite la possibilité de prise en charge des déplacements depuis des lieux trop lointains, mais en tout état de cause deux départs en voiture (très matinaux) depuis le sud de Paris sont prévus, avec retour le soir afin d’assurer le co-voiturage d’intervenants.  

Appel à communications : Domestiques et domesticité dans les pays de langues romanes hier et aujourd’hui : Employé(e)s ou esclaves ?
22 December 2018 - 7:02pm

Université Paris Nanterre

 

Centre de Recherches Interdisciplinaires sur le Monde Lusophone CRILUS - EA 369 Études Romanes

Colloque international

23-25 mai 2019, Paris

Domestiques et domesticité dans les pays de langues romanes hier et aujourd’hui :  Employé(e)s ou esclaves ?

           

Le Journal d’une femme chambre évoque dans les mémoires, le plus souvent, le film où Jeanne Moreau est inoubliable dans le rôle de Célestine. Réalisé par Luis Buñuel en 1964 et joué en langue française, le film est une des adaptations cinématographiques du roman d’Octave Mirbeau, d’abord feuilleton paru dans la presse à partir de 1891. Plusieurs autres versions filmiques ont été réalisées dans diverses langues, dont la plus récente en 2015 avec Léa Seydoux dans le rôle principal. De nombreuses adaptations pour le théâtre existent également à l’international.

            Évoquer les domestiques et la domesticité suscite une multitude de représentions collectives d’une condition subalterne représentée par une série d’employés domestiques (parfois dits « de maison »), le plus souvent un « petit personnel » assimilé à des métiers féminins qui vont de la soubrette d’antan aux différentes formes « d’aide à domicile » aujourd’hui. C’est une condition sociale qui fait écho à de sombres époques de ségrégation en lien avec l’histoire coloniale.

            Ce colloque international propose de revenir sur une galerie de portraits et de représentations constitués au fil du temps, dans les pays de langues romanes (sans s’interdire une incursion dans d’autres espaces). Les approches s’élargiront aux divers champs disciplinaires (littérature, linguistique, arts plastiques et de la scène, cinéma…) et concernent aussi les domaines de l’histoire culturelle, sociale et politique. Les études pourront mettre en perspective des situations humaines qui, sans restriction de genre (les employés domestiques sont aussi des hommes), peuvent atteindre l’inhumanité la plus extrême alors même que dans les salons bourgeois d’aujourd’hui des cas d’asservissement assimilés à l’esclavage surgissent régulièrement. Nous verrons comment ces formes d’exploitation s’inscrivent dans une imagerie entêtante et grégaire, souvent minorée ou passée sous silence et qu’il convient de déconstruire pour mieux en comprendre les reproductions au présent.

Modalités de soumission :

Merci d’envoyer vos propositions de communication, jusqu’au 15 février 2019 à l’adresse colloque.domesticites2019@gmail.com

- Dans un fichier attaché un résumé 150 mots maximum, comprenant un titre, un résumé, le fichier, au format .doc (word), accompagnés d’une petite biographie (10 lignes au maximum)

- Indiquer dans le corps du message votre nom, votre adresse mail, le titre de la communication, l’université et le laboratoire de rattachement, le directeur de thèse (si vous êtes doctorant). 

La langue du colloque est le français.

 

Calendrier :

Le colloque se tiendra à l’université Paris Nanterre, à la Fondation Gulbenkian – Délégation en France et à la Maison du Portugal – Résidence André de Gouveia.

Date limite d’envoi des propositions : 15 février 2019

Notification d’acceptation : 15 mars 2019

 

Organisateurs et partenaires

Colloque organisé par l’université Paris Nanterre (EA Etudes Romanes 369 / CRILUS, CRIX, Chaire Lindley Cintra) et Lectorat de Camões, I.P. de l’université Paris 8, dans le cadre du projet UPL « Les espaces-temps de la contestation en Péninsule Ibérique » et Les « non lus » de la contestation en Péninsule Ibérique (Espagne, Portugal 1926- 2011), en collaboration avec The Colour of Labour, ERC AdG 2015 695573 PI Cristiana Bastos, ICS-ULisboa , le CRIMIC (Université Paris 4 Sorbonne) en partenariat avec la Fondation Gulbenkian – Délégation en France , et Maison du Portugal – André de Gouveia (CIUP)

Comité d’organisation: Graça Dos Santos, José Manuel Esteves, Gonçalo Cordeiro, Caroline Savi, Sandra Assunção, Ingrid Peruchi, Fernando Curopos, Maria Araújo, Eurydice da Silva, Ana Isabel Freitas

Comité scientifique: Graça Dos Santos, José Manuel Esteves, Gonçalo Cordeiro, Zoraida Carandell, Silvia Contarini, Catherine Heymann, Fernando Curopos, Maria Araújo, António de Almeida Mendes, Ana Paixão, Margarida Calafate Ribeiro, Cristiana Bastos, Colette Le Petitcorps, Olinda Kleyman

Plus d'informations ici:

https://crilus.parisnanterre.fr/manifestations-/appel-a-communications-colloque-international-domestiques-et-domesticite-dans-les-pays-de-langues-romanes-hier-et-aujourd-hui-employe-e-s-ou-esclaves--884546.kjsp?RH=1458826284973

Appel à communications : Diffusions, enjeux et portées de la représentation du corps de la sorcière et de la magicienne en Europe occidentale, du XVIe au XIXe siècles
19 December 2018 - 10:52am
Nantes (13 juin 2019), avant le 10 mars 2019

Université de Nantes, CRINI

Si les magiciennes sont nommées (Alcina, Morgana, Médée, Circée), les femmes accusées de sorcellerie diabolique aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles restent anonymes jusqu’à ce qu’elles soient dénoncées et que leur identité soit déclinée dans les procès pour sorcellerie. Dans ces mêmes procès, plusieurs paramètres sont motifs d’accusation et parmi ceux-ci le corps de la sorcière sur lequel se trouvent les stigmates révélateurs de son appartenance à l’engeance démoniaque.

La magicienne relève plus de la mythologie, de la fiction, tandis que la sorcière diabolique appartient à une réalité paysanne. Le corps de la sorcière moderne est présenté par les démonologues comme un corps hors norme puisqu’il reflète des actions transgressives et marginales. Quelles sont alors les représentations physiques de la sorcière et de la magicienne ? La première est souvent laide et âgée tandis que la seconde est jeune et belle, mais cette polarisation n’est pas systématique. Leur apparence change au fil des siècles et se juxtapose aux changements sociétaux. Le corps se fait miroir du monde ; le rapport entre société et corporalité prend ici tout son sens et met en lumière le paradoxe du corps féminin, victime de conceptions misogynes héritées de l’Ève pécheresse. Sorcières et magiciennes sont des « hommasses », des « viragos » qui bouleversent les codes archétypaux de la société patriarcale.

La sorcière et la magicienne remettent en question la hiérarchisation des sexes et contribuent à diffuser une peur du corps féminin méconnu des hommes scientifiques. La représentation du corps de la sorcière et de la magicienne – décrié et condamné ou élevé et idéalisé – présente dans tous les types de discours se révèle être profondément liée à l’histoire de la construction et de l’affirmation du pouvoir.

Cette journée d’étude est le premier volet d’une réflexion qui souhaite s’inscrire dans les études de genre et la vision du corps considéré comme hors norme, monstrueux, marginal. Cette première partie consacrée au corps des sorcières et des magiciennes accueillera des communications relevant des domaines linguistique, historique, littéraire, artistique, juridique. Elle portera sur les représentations iconographiques, textuelles de ces femmes et « nonfemmes » attirantes ou repoussantes en Europe occidentale. La langue de communication sera le français. Les articles issus de cette journée pourront donner lieu à une publication commune au second volet moderne et contemporain.

Modalités : La journée d’étude aura lieu à la Faculté des langues étrangères (FLCE) de Nantes le jeudi 13 juin 2019. Les propositions de communication (environ 500 mots accompagnés d’une courte biographie) doivent être envoyées simultanément à Ana Condé : ana.conde@univ-nantes.fr et Émilie Lehours : emilie.lehours@univ-nantes.fr avant le 10 mars 2019. 

CfP: Asia-Oceania and the French-speaking world
17 December 2018 - 11:28pm

Jointly organized by The University of Hong Kong (China) and Laval University (Canada)

Organisée par l’Université de Hong Kong (Chine) et l’Université Laval (Canada)

 

5th and 6th of July 2019, Hong Kong

5 et 6 juillet 2019, Hong Kong

(Version française plus bas)

China in Text and Image:

Documentary Writing and Art Objects in the early Modern Era

(Friday, July 5)

We invite applications for 20 minute papers presenting original research on either the reception of China in France in written reports or the adaptation of China in France in objects and architecture during the 17th to the 19th centuries. We encourage colleagues in French and Comparative Literature, Anthropology, History and Art History to apply, and welcome inter-disciplinary subjects. Our ambition is to publish the papers following the conference to add to the existing scholarship on our topics a group of solidly researched essays on France-China relations and newly explored cross-cultural studies.

 The conference will be held in English or French (20 minute papers). Deadline for applications is the 15th of February 2019. Please email fknothe@hku.hk.

 

*

VERSION FRANÇAISE

La Chine dans les textes et les images :

L'écriture documentaire et les objets d'art au début de l'ère moderne

(vendredi 5 juillet 2019)

Nous vous invitons à soumettre des propositions de communication originales portant sur la réception de la Chine en France dans les textes, ou encore sur l’influence de la Chine sur la France dans les objets et l'architecture, entre le XVIIeet le XIXe siècle. Nous encourageons nos collègues en littérature française et comparée, en anthropologie, en histoire et en histoire de l'art à poser leur candidature et à soumettre des sujets interdisciplinaires. Notre ambition est de publier les communications qui suivront la conférence afin de contribuer à la recherche existante sur ces sujets portant sur les relations France-Chine et sur les nouvelles études interculturelles.

 Les presentations se dérouleront en anglais ou en français (durée de 20 minutes). La date limite pour l’envoi d’une proposition est le 15 février 2019. Merci d’envoyer votre proposition à fknothe@hku.hk

 

Conferences & Colloquia

CfP / Appel à communications - Society for Early Modern French Studies
Calls for Papers/Contributions
14 January 2023 - 11:20am

The Society for Early Modern French Studies will hold its annual conference at Trinity College, University of Oxford, 11-13 September 2023.  The theme is ‘Word and World’. Papers are invited on any aspect of this theme, including but not restricted to: translation; dictionaries; Relations; language and colonization; language and gender; neologisms; philologies old and new; terminology of the period or our appraisals of it; keywords; new words, new worlds; writing and orality; jargon.

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We are delighted and honoured to announce that our keynote speaker will be Dr John Gallagher (University of Leeds). 

We shall offer, as usual, postgraduate facilitation bursaries from the Amy Wygant Fund. Details of this scheme will be sent separately.

Proposals for papers (250-300 words) should be sent by 31 March 2023 to the Secretary, Professor John O’Brien (john.o’brien@durham.ac.uk). Please note that only current subscribing members of the Society may present a paper at the conference.

Speakers are requested to provide translations from languages other than English or French.

 

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Le colloque annuel de la Société d’étude de la première modernité française (SEMFS) se tiendra du 11 au 13 septembre 2023 à l’université d’Oxford, Trinity College. Thème retenu : « Mot en monde », conçu sous toutes ses formes, par exemple : la traduction ; les dictionnaires ; les Relations ; le langage et la colonisation ; le langage et gender ; les neologisms ; les philologies, anciennes et Nouvelles ; la terminologie de la première modernité ou les évaluations que nous en faisons ; les mots clés ; nouveaux mots, nouveaux mondes ; l’écriture et l’oralité ; le jargon

Nous avons le plaisir et le privilège de vous annoncer que notre invité d’honneur sera le prof. John Gallagher (Université de Leeds).

Nous proposerons aux doctorant.e.s, selon notre habitude, des bourses de facilitation provenant du fonds Amy Wygant. Ce programme fera l’objet d’une communication ultérieure de notre part.

Veuillez adresser, avant le 31 mars 2023, une proposition de communication (250-300 mots) au secrétaire de la Société, le prof. John O’Brien (john.o’brien@durham.ac.uk).  Nous vous rappelons que seuls les sociétaires à jour de leur cotisation auront le droit d’intervenir lors du colloque.

Les intervenants sont priés de fournir une traduction de toute langue autre que l’anglais ou le français.

Calls for Papers/Contributions
Le Spectaculaire et la Contemplation
Calls for Papers/Contributions
27 September 2022 - 4:03am

Le Spectaculaire et la Contemplation
Regard, parole et silence au 17e siècle

Colloque international
organisé par l’Université de Saskatchewan, l’Université Sorbonne-nouvelle
et le CIR 17 (Centre International de Rencontres sur le 17e siècle)
18-20 mai 2023
Saskatoon, SK, Canada


Le 17e siècle français est à la fois un temps d’affirmation de l’institution monarchique soucieuse de manifester au monde sa puissance et un âge profondément marqué par le sentiment religieux et l’exigence d’intériorité qui lui est associée.
Simultanément siècle de l’éclat et du silence, des fêtes de Versailles et de la solitude de Port-Royal, du faste des pièces à machine et de l’austérité de la Trappe, il fait du spectaculaire et de la contemplation une tension rectrice de la vie politique, sociale, esthétique et éthique.

Ce colloque se propose d’explorer les modalités et les enjeux de cette polarité entre espace public et privé par une approche pluridisciplinaire.
Parmi les thèmes possibles et susceptibles d’être mis en tension, on peut citer (liste non limitative) : 

Gloire et grandeur, pompe et vanité du pouvoir : enjeux politiques et mise à contribution des arts visuels (carrousel, feu d’artifice, spectacle de cour, entrée royale, architecture monumentale, achevée ou inachevée – aqueduc de Maintenon…)

Secret et dissimulation : coulisses du politique et face cachée du pouvoir

Rhétorique et grand style, pratiques oratoires et artistiques : art du portrait, musique de cour, peinture historique,…)

Atticisme, laconisme et sublime du silence

Sobriété du théâtre régulier (tragédie et grande comédie) vs théâtre de l’émerveillement (pièce à machines, comédie-ballet, tragédie en musique, opéra…)

Ombre de la gloire et silence imposé : les exclu(e)s de la scène du monde

Solitude, retraite du monde et méditation dans la vie religieuse, dans la littérature, les correspondances et les arts ¬ —France et Nouvelle-France

Les propositions sont à envoyer pour le 1er novembre 2022, à l’adresse suivante : 
stella.spriet@usask.ca

Le colloque se déroulera en mode hybride (en présentiel à l’Université de Saskatchewan à Saskatoon, et en distanciel via Zoom).

Comité d’organisation : 
Stella Spriet, University of Saskatchewan & Gilles Declercq, Université Sorbonne Nouvelle

Comité scientifique : 
Céline Candiard, Université Lumière-Lyon 2
Nathalie Freidel, Wilfrid Laurier University
Jean de Guardia, Université Sorbonne Nouvelle
Sara Harvey, University of Victoria
Jean Leclerc, Western University
Marcella Leopizzi, Università del Salento
Claudine Nedelec, Université d’Artois
Buford Norman, University of South Carolina
Pierre Ronzeaud, Université Aix-Marseille
Marine Roussillon, Université d’Artois

Calls for Papers/Contributions
Le Spectaculaire et la Contemplation. Regard, parole et silence au 17e siècle (pour le 1er nov. 2022)
Calls for Papers/Contributions
26 September 2022 - 4:05am

Le Spectaculaire et la Contemplation
Regard, parole et silence au 17e siècle

Colloque international

organisé par l’Université de Saskatchewan, l’Université Sorbonne-nouvelle et le CIR 17 (Centre International de Rencontres sur le 17e siècle)
18-20 mai 2023
Saskatoon, SK, Canada

Le 17e siècle français est à la fois un temps d’affirmation de l’institution monarchique soucieuse de manifester au monde sa puissance et un âge profondément marqué par le sentiment religieux et l’exigence d’intériorité qui lui est associée.

Simultanément siècle de l’éclat et du silence, des fêtes de Versailles et de la solitude de Port-Royal, du faste des pièces à machine et de l’austérité de la Trappe, il fait du spectaculaire et de la contemplation une tension rectrice de la vie politique, sociale, esthétique et éthique.

Ce colloque se propose d’explorer les modalités et les enjeux de cette polarité entre espace public et privé par une approche pluridisciplinaire.

Parmi les thèmes possibles et susceptibles d’être mis en tension, on peut citer (liste non limitative) :

Gloire et grandeur, pompe et vanité du pouvoir : enjeux politiques et mise à contribution des arts visuels (carrousel, feu d’artifice, spectacle de cour, entrée royale, architecture monumentale, achevée ou inachevée – aqueduc de Maintenon…)

Secret et dissimulation : coulisses du politique et face cachée du pouvoir

Rhétorique et grand style, pratiques oratoires et artistiques : art du portrait, musique de cour, peinture historique,…)

Atticisme, laconisme et sublime du silence

Sobriété du théâtre régulier (tragédie et grande comédie) vs théâtre de l’émerveillement (pièce à machines, comédie-ballet, tragédie en musique, opéra…)

Ombre de la gloire et silence imposé : les exclu(e)s de la scène du monde

Solitude, retraite du monde et méditation dans la vie religieuse, dans la littérature, les correspondances et les arts ­ —France et Nouvelle-France

Les propositions sont à envoyer pour le 1er novembre 2022, à l’adresse suivante :

stella.spriet@usask.ca

Le colloque se déroulera en mode hybride (en présentiel à l’Université de Saskatchewan à Saskatoon, et en distanciel via Zoom).

Comité d’organisation :
Stella Spriet, University of Saskatchewan & Gilles Declercq, Université Sorbonne Nouvelle

Comité scientifique :
Céline Candiard, Université Lumière-Lyon 2
Nathalie Freidel, Wilfrid Laurier University
Jean de Guardia, Université Sorbonne Nouvelle
Sara Harvey, University of Victoria
Jean Leclerc, Western University
Marcella Leopizzi, Università del Salento
Claudine Nedelec, Université d’Artois
Buford Norman, University of South Carolina
Pierre Ronzeaud, Université Aix-Marseille
Marine Roussillon, Université d’Artois

 

Calls for Papers/Contributions
Le vermillon de la vertu — Usages et valeurs de la honte à l'époque moderne (XVI-XVIIIe siècles) - J. Le Floc'h et L. Sancho
Calls for Papers/Contributions
6 September 2022 - 5:32am

11 mars 2023 — Maison de la Recherche, Sorbonne  Université,
Paris — Egalement en visioconférence. 

 

Dans son enquête intitulée Sainte Vergogne (2020), l’historien des émotions Damien Boquet a montré qu’au Moyen Âge, en contexte chrétien, la honte pouvait faire l’objet d’une glorification paradoxale. Qu’en est-il à l’époque moderne, où non seulement le discours religieux, mais également le discours médical, philosophique ou encore juridique s’emparent des affects ? La honte est-elle une émotion morale d’après les textes des XVIe- XVIIIe siècles ? Dans quels contextes est-elle préconisée ? Dans quelle mesure les auteurs et autrices de l’Ancien Régime se montrent-ils sensibles aux contradictions qui pèsent sur cet affect ? Cette journée d’étude se propose de contribuer à l’histoire des émotions en examinant les représentations de la honte à l’époque moderne (XVIe-XVIIIe siècles). Plus précisément, il s’agira, à l’appui de discours variés tels que les traités savants, les mémoires, la littérature épistolaire ou la littérature fictionnelle, de mettre en évidence les circonstances dans lesquelles elle peut être identifiée, et de questionner sa valeur morale.

***

À l’époque moderne, la honte est une passion mixte, dont la classification n’est pas fixée par la scolastique. Le plus souvent apparentée à la peur dont elle serait une espèce, elle est parfois décrite comme une « affection mêlée de courroux et de crainte » (Paré, Introduction de la chirurgie, 1575) ou comme une « douleur et une confusion » (Coëffeteau, Tableau des passions humaines, 1620). Mais aussi pénible et affligeante que soit l’expérience individuelle de la honte pour celui ou celle qui s’y trouve confronté, elle demeure l’objet d’un discours laudatif dans les traités savants médiévaux et modernes. Si l’on en croit même un sceptique comme La Mothe Le Vayer, il semblerait presque que cet affect ait
« toujours été pris en bonne part » (La Morale du prince, 1651). Les théologiens, mais aussi les moralistes, les médecins, les philosophes ou encore les pédagogues de l’époque moderne se plaisent à souligner les grâces de cette passion. De même que le discours religieux loue l’action de la « honte salutaire » (Catéchisme du Concile de Trente, 1566) qui éloignerait de la pente du péché, le discours civil semble soutenir que cette passion concourrait à faire observer les lois. Concurrente de la vergogne et de la pudeur, la crainte du déshonneur est parfois décrite comme un premier sentiment du bien et du mal et semble s’inscrire dans une histoire qui est aussi celle de la conscience.

Convaincus du pouvoir de cet affect, auteurs et autrices ne vont-ils pas parfois jusqu’à recommander à leurs destinataires d’en faire usage intentionnellement ? Dans les régimes de santé, les médecins préconisent par exemple d’utiliser la honte comme un remède pour guérir les impudents de leur manque de modération dans les plaisirs de la chair, qu’ils soient gourmandise, paresse ou volupté (Patin, Traité de la conservation de santé, 1632). Pour corriger les enfants indociles, parents et précepteurs sont quant à eux incités à leur infliger quelque « petite honnête honte » (Héroard, De l’institution du prince, 1609) plutôt que de recourir aux châtiments corporels. La honte n’est-elle pas, selon Rousseau, un frein protecteur grâce auquel Émile n’est pas entièrement livré à lui-même et à ses désirs (De l’éducation, 1762) ? Enfin, certains auteurs ne relèvent-ils pas que les femmes, à l’instar des enfants, seraient « sans doute plus susceptibles de cette passion que les hommes » (Chalesme, L’homme de qualité, 1671) ?   Envisager la honte à travers le prisme du genre pourrait d’ailleurs se révéler une
 
démarche fructueuse, tant cette perspective semble occuper une place de choix dans les différents discours de la modernité. Un roman comme Manon Lescaut de l’abbé Prévost (1731) pourrait constituer à ce titre un terrain d’investigation intéressant en se fondant sur une comparaison entre les manifestations et représentations de la honte s’appliquant au chevalier des Grieux et celles qui se rapportent à Manon.

Ainsi le « vermillon de la vertu » apparaît-il également comme son aiguillon (La Mothe Le Vayer, ibid.). Certes la honte est parfois blâmée dans ces discours savants. Mais de telles mises en garde visent- elles alors à dénoncer la souffrance qu’elle représente ? N’ont-elles pas plutôt pour objet de prévenir ses mauvais usages qui pourraient mettre en  échec sa fonction  d’édification ? Mal conduite, la honte menacerait de porter sur des objets inappropriés, au point de rendre « honteux de bien faire » (Descartes, Les Passions de l’âme, 1649). Excessive, elle éloignerait de la vertu plutôt que d’y conduire.

Cependant, il convient de mettre cette interprétation morale du discours savant sur la honte à l’épreuve de la lecture attentive des textes dans toute leur diversité générique. Car la honte est tout d’abord fréquemment associée à des situations qui échappent à la responsabilité des individus et dans lesquelles la vertu demeure impuissante. Il suffit de songer, entre autres exemples, à la honte portant sur la laideur, sur les infirmités ou encore sur le statut social. Comme l’ont montré les travaux de Claudine Sagaert sur l’Histoire de la laideur féminine (2015), la honte semble bel et bien être l’affect qui vient sanctionner tout écart vis-à-vis des normes corporelles, en particulier celles qui concernent le corps des femmes. Plus encore, l’expérience de la honte est parfois vécue non par le coupable, mais par la victime, notamment dans le cas des violences sexuelles. C’est ce qui conduit un moraliste tel que René Bary à observer que cet affect peut être produit par les vices et fautes d’autrui (La Morale, 1663), et un tel exemple constitue une objection sérieuse à l'interprétation de la honte comme une vertu morale. Constate-t-on également dans les œuvres littéraires que la honte est identifiée comme une modalité affective dominante des expériences d’agression ? Les nouvelles mettant en scène des tentatives de viol dans L’Heptaméron de Marguerite de Navarre (1559) pourraient par exemple constituer un champ d’enquête possible.

De surcroît, au-delà de ces usages de la honte, ce sont peut-être surtout ses emplois immoraux qui retiennent l’attention, puisqu’ils sont sans doute les témoins les plus patents de l’instrumentalisation dont cette émotion peut faire l’objet. À cet égard, on peut songer aux romans libertins, tels que les Liaisons dangereuses (Laclos, 1782) ou encore La Nouvelle Justine ou les Malheurs de la vertu, suivie de l'histoire de Juliette, sa sœur (Sade, 1799), dans lequel les valeurs, dont la honte, sont particulièrement dévoyées.

Enfin, certaines mentions de la honte paraissent vidées de leur dimension morale, non pour verser dans un amoralisme ou même un immoralisme, mais plutôt pour répondre à des usages rhétoriques variés. La mise en scène hyperbolique de la contrition peut par exemple s’inscrire dans un discours galant, comme lorsque des personnages de Madeleine de Scudéry se disent « honteux » de ne pas avoir pu rendre leurs hommages à la dame qu’ils courtisent. Sous la plume de la marquise de Sévigné, la honte peut encore participer d’un art consommé de l’ironie au service de la flatterie, notamment lorsque l’épistolière confesse à ses interlocuteurs sa honte d’être trop aimée d’eux et de ne pas mériter leurs égards. Plus largement, ce sont donc les usages littéraires, rhétoriques et stylistiques de la honte
 
qui se trouvent mis en jeu. Dans le cadre de cette journée d’étude, la réflexion sur les usages et les valeurs de la honte sous l’Ancien Régime nous conduira ainsi à porter une attention particulière aux circonstances dans lesquelles la honte est identifiée dans les textes (quels objets, situations, personnages sont concernés ?), mais aussi à questionner les modalités de l’écriture et de mise en récit de l’expérience honteuse.

***


Cette journée d’étude aura lieu le 11 mars 2023 à la Maison de la Recherche de Sorbonne Université (Paris) et en format hybride afin de favoriser les échanges internationaux.
Les actes sont destinés à être publiés.
Les propositions de contribution, de 500 mots maximum, sont à envoyer à Justine Le Floc’h (justine.lefloch[at]gmail.com) et à Lisa Sancho (lisa.sancho[at]orange.fr)  avant le 15 novembre 2022.

***

Indications bibliographiques

Boquet Damien, Sainte Vergogne. Les privilèges de la honte dans l’hagiographie féminine au XIIIe siècle, Paris, Classiques Garnier, 2020.

Brancher Dominique, Équivoques de la pudeur : fabrique d’une passion à la Renaissance, Genève, Droz, 2015.

Deonna Julien, Raffaele Rodogno et Fabrice Teroni, In Defense of Shame. The Faces of an Emotion, Oxford ; New York, Oxford University Press, 2011.

Elias Norbert, La Civilisation des mœurs, traduit par Pierre Kamnitzer, Paris, Pocket, 2002 [1939, trad. fr. 1973].

Flannery Mary C., Practising shame: Female honour in later medieval England, Manchester University Press, 2020.

Martin Jean-Pierre, La Honte. Réflexions sur la littérature, Paris, Gallimard, 2017 [1re éd. Le Livre des hontes, Paris, Éditions du Seuil, 2006].

Perfetti Lisa R., The Representation of Women’s Emotions in Medieval and Early Modern Culture, Gainesville, University Press of Florida, 2005.

Sagaert Claudine, Histoire de la laideur féminine, Paris, Éditions Imago, 2015.
 

Calls for Papers/Contributions
Global Climates in the Early Modern World  (MLA)
Calls for Papers/Contributions
21 March 2022 - 11:32am

Weather, geology, atmosphere, meteorology. The relations of climate to natural environments, corporeality, race, affect, or forms of cultural expression. Roundtable format. 250-word abstracts to Jeffrey Peters (jnp@uky.edu) by 30 March 2022.

Calls for Papers/Contributions

Grants

Prix XVIIe siècle : appel à candidatures (ouvrages parus en 2022)
18 January 2023 - 4:43am

Prix XVIIe siècle

Appel à candidatures pour les ouvrages parus en 2022

Depuis 1984, la Société d’Etude du XVIIe siècle décerne, chaque année, un Prix XVIIe siècle assorti d’une somme de 2000 euros. Ayant pour but d’encourager la diffusion d’un savoir rigoureux auprès du plus large public, ce Prix récompense, sans exclusive de discipline, un ouvrage traitant du XVIIe siècle, paru l’année précédente.

Les auteurs dont l'ouvrage est paru durant l'année 2022 sont invités à candidater en adressant leur livre en double exemplaire avant le 31 mars 2023, au Président de la Société d'Etude du XVIIe siècle, à l'adresse suivante :

M. Jean-Robert Armogathe
Cassiciacum
28 rue du Filoir
45 130 Meung-sur-Loire

Les ouvrages ne seront pas retournés.

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Lauréats précédents :

2020 – Valérie Carpenter-Vanhaverbeke et Alexandre Maral, Antoine Coysevox. Le sculpteur du Grand siècle, Paris, Arthena, 2020.

2019 – Yann Rodier, Les raisons de la haine. Histoire d’une passion dans la France du premier XVIIe siècle (1610-1659),  Ceyzérieu, Champ Vallon, 2019.

2018 - Catherine Secrétan et Willem  Frijhoff (dir.), Dictionnaire des Pays Bas au Siècle d’Or, Paris, CNRS Editions, 2018.

2017 - François Friche, Entre Terre et Ciel. Romans comiques et mystère de l’Incarnation (1620-1660), Paris, Hermann,  2017.

2016    – Ariane James-Sarazin, Hyacinthe Rigaud. Le catalogue raisonné, Dijon, Editions Faton, 2016.

2015 (deux lauréats)  – Aude Volpilhac, « Le secret de bien lire ». Lecture et herméneutique de soi en France au XVIIe siècle, Paris, Honoré Champion, 2015

– Yannick Nexon, Le chancelier Séguier (1588-1672), ministre, dévot et mécène au Grand Siècle, Paris, Champ Vallon, 2015.

2014     – Nathalie Lecomte, Entre cours et jardins d’illusions. Le ballet en Europe (1515-1715), Paris, Centre National de la Danse, 2014.

2013     – Sophie Vergnes, Les Frondeuses : une révolte au féminin (1643-1661), Seyssel, Champ Vallon, 2013.

2012     – Isabelle Landy, Entre Philologie et linguistique : approches de la langue classique, Paris, Garnier, 2012.

2011     – Bartholomé Benassar, Vélasquez, Paris, De Fallois, 2011.

Margarita M. Hanson Fund - subvention d'aide à la publication en musicologie - 1er novembre
14 September 2022 - 8:24am

Margarita M. Hanson Fund - subvention d'aide à la publication

La Société française de musicologie a reçu en 2021 un important legs de la musicologue britannique Margarita M. Hanson (Cuba 1919 – Paris 2020) pour subventionner « des livres, dans n’importe quelle langue, sur la musique française antérieure à 1750, ou sur la culture musicale française antérieure à 1750, ou la publication d’une importante édition de répertoires français antérieurs à 1750 ».

Pour plus de détails à propos de cette aide à la publication dont la date limite est le 1er novembre 2022, veuillez cliquer ici.

Société d'Etude du XVIIe siècle - Aide à l'édition
23 May 2022 - 4:52am

La Société d’étude du XVIIe siècle propose chaque année une aide à l’édition.

Celle-ci concerne des ouvrages de toute discipline, en langue française, portant sur la période 1580-1720.

Trois ouvrages, dont au moins une thèse, peuvent être subventionnés chaque année. Une préférence sera accordée aux ouvrages signés par un seul auteur.

Le montant maximum de l’aide accordée est de deux mille euros par titre.

Les modalités de soumission du dossier sont disponibles sur le site de la Société d’étude du XVIIe siècle.

Délai de candidature : 30 juin 2022.

Les prix du CIREM 16-18
17 February 2022 - 5:42pm

Le CIREM 16-18 lance son concours 2022 pour des prix visant à soutenir les jeunes chercheur(e)s du regroupement: Le Prix pour le meilleur article (1500$), le Prix XVI-XVIII (1 250$), et la Bourse Hermès d'aide à la diffusion (750$).  Les critères d'éligibilité et les conditions des concours sont définis dans la section "Prix du CIREM 16-18". Date limite : 1e avril 2022.

Plus d'informations ici.

Prix XVIIe siècle : appel à candidatures (ouvrages parus en 2021)
17 January 2022 - 6:20am

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Prix XVIIe siècle

Appel à candidatures pour les ouvrages parus en 2021

Depuis 1984, la Société d’Etude du XVIIe siècle décerne, chaque année, un Prix XVIIe siècle assorti d’une somme de 2000 euros. Ayant pour but d’encourager la diffusion d’un savoir rigoureux auprès du plus large public, ce Prix récompense, sans exclusive de discipline, un ouvrage traitant du XVIIe siècle, paru l’année précédente.

Les auteurs dont l'ouvrage est paru durant l'année 2021 sont invités à candidater en adressant leur livre en double exemplaire avant le 31 mars 2022, au Président de la Société d'Etude du XVIIe siècle, à l'adresse suivante :

M. Jean-Robert Armogathe
Cassiciacum
28 rue du Filoir
45 130 Meung-sur-Loire

Les ouvrages ne seront pas retournés.

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Lauréats précédents :

2020 – Valérie Carpenter-Vanhaverbeke et Alexandre Maral, Antoine Coysevox. Le sculpteur du Grand siècle, Paris, Arthena, 2020.

2019 – Yann Rodier, Les raisons de la haine. Histoire d’une passion dans la France du premier XVIIe siècle (1610-1659),  Ceyzérieu, Champ Vallon, 2019.

2018 - Catherine Secrétan et Willem  Frijhoff (dir.), Dictionnaire des Pays Bas au Siècle d’Or, Paris, CNRS Editions, 2018.

2017 - François Friche, Entre Terre et Ciel. Romans comiques et mystère de l’Incarnation (1620-1660), Paris, Hermann,  2017.

2016    – Ariane James-Sarazin, Hyacinthe Rigaud. Le catalogue raisonné, Dijon, Editions Faton, 2016.

2015 (deux lauréats)  – Aude Volpilhac, « Le secret de bien lire ». Lecture et herméneutique de soi en France au XVIIe siècle, Paris, Honoré Champion, 2015

– Yannick Nexon, Le chancelier Séguier (1588-1672), ministre, dévot et mécène au Grand Siècle, Paris, Champ Vallon, 2015.

2014     – Nathalie Lecomte, Entre cours et jardins d’illusions. Le ballet en Europe (1515-1715), Paris, Centre National de la Danse, 2014.

2013     – Sophie Vergnes, Les Frondeuses : une révolte au féminin (1643-1661), Seyssel, Champ Vallon, 2013.

2012     – Isabelle Landy, Entre Philologie et linguistique : approches de la langue classique, Paris, Garnier, 2012.

2011     – Bartholomé Benassar, Vélasquez, Paris, De Fallois, 2011.

Jobs

30 November 2022 - 1:35pm

Location: Boone, NC
Tenure Status: Tenure Track
Provide Rank: Assistant Professor
Position Number: 044761
Department: Languages, Literatures & Cultures - 250250

Posting Date: 11/16/2022
Closing Date: 12/16/2022
Open Until Filled: No
Evaluation of Applications Begins: 12/16/2022
Proposed Date of Hire: 08/21/2023

Suggested Salary Range: Salary is competitive and commensurate with qualifications and experience.

Minimum Qualifications: Terminal degree French and Francophone Studies or related discipline, Native/near-native fluency in French and English, Evidence of an active record in research, scholarly or creative activities in Francophone Studies, Evidence of willingness to teach all levels French language, literature, and culture, Evidence of excellence in teaching, Commitment to service

Areas of Interest (No Minimum Level Required)

Commitment to mentoring and advising

Commitment to support graduate program and/or honors program in French

Willingness to work on student recruitment and retention

Willingness to develop courses in Francophone Studies

License/Certification Required: N/A


Special Instructions to Applicants

For a complete application, please apply and submit all below-required documents electronically through Appalachian State University's job board:

Cover letter

Curriculum vitae

Statement of teaching philosophy 

Diversity statement, describing plans to promote diversity issues and inclusive excellence in teaching, service, and/or outreach 

Teaching Evaluations/Peer Reviews

Research Sample 

Names and full contact information for three professional references

Unofficial undergraduate and graduate-level transcripts

Background Check Statement

Any offer of employment to a successful candidate will be conditioned upon the University's receipt of a satisfactory criminal background report.

Eligibility for Employment

Proper documentation of identity and eligibility for employment will be required before the hiring process can be completed.

Search Chair Name
Dr. Beverly Moser

Search Chair Email
moserba@appstate.edu

Quick Link
https://appstate.peopleadmin.com/postings/37174

Posting Number
FA00289P

 

Please note this position is based on enrollment and subject to available funding.

Individuals with disabilities may request accommodations in the application process by contacting Maranda Maxey, ADA/504 Coordinator, at 828-262-3056 or maxeymr@appstate.edu.

Essential Duties and Responsibilities

Teach undergraduate language and literature courses at all levels as needed

Teach regular undergraduate and graduate courses in Francophone literature and culture

Maintain an active research agenda

Provide department and university serviceType of Position: Full Time Position

Appointment Type: 1.0

Number Of Months Per Year: 9

Physical Demands of Position

Typical demands of classroom and educational environments.
 


The Department of Languages, Literatures, and Cultures is home to a diverse faculty. The department offers a variety of courses in language, culture, literature, and linguistics; these courses support General Education as well as the department's programs, which include Bachelor's degrees in East Asian Languages and Cultures, French and Francophone Studies, German, Spanish and Hispanic Studies, and initial licensure programs for K-12 French and Spanish teachers. The department also offers minors in Arabic, Chinese, French, German, Japanese, Russian, Spanish, and TESL/Applied Linguistics, two years of instruction in Latin and Portuguese, and graduate programs in French and Spanish K-12 and College Teaching.

The department collaborates with the Honors College, the International Business program, the Reich College of Education, and the interdisciplinary Global Studies program within the College of Arts and Sciences. The department also works closely with Appalachian's Office of International Education and Development, offering short-term faculty-led programs abroad and a large number of semester- and year-long exchange programs.We at Appalachian State University are committed to diversity, equity, and inclusive excellence both locally and globally.

We understand that the successful implementation of diversity, equity, and inclusive excellence is the responsibility of the entire university community, including alumni and official university governing bodies. A diverse campus community supports an influx of broad and distinct ideas that increase learning opportunities and strengthen the impact of our community as we work collectively to achieve a just experience for all.

We actively encourage, support, and promote a global mindset and an equitable environment where all will know that they belong and are safe to express their culture, identity, values, ideas, opinions, and creativity. We are committed to creating a culture of equity opportunity for all, one that has an expectation of fairness, justice, and equity-minded practice at all levels of the university community.

Appalachian State University is an Affirmative Action/Equal Opportunity Employer. The University does not discriminate in access to its educational programs and activities, or with respect to hiring or the terms and conditions of employment, on the basis of race, color, national origin, religion, sex, gender identity and expression, political affiliation, age, disability, veteran status, genetic information or sexual orientation.

Important Contacts:

Director of Human Resources/EEO Officer
Office of Human Resources
330 University Hall Dr.
Boone, NC 28608
(828) 262-3187

Office of Title IX Compliance
123 I.G. Greer Hall
Boone, NC 28608
(828) 262-2144

ADA/504 Coordinator & Office of Disability Resources Director
Office of Disability Resources
224 Joyce Lawrence Lane/Suite 112 Anne Belk Hall
Boone, NC 28608
(828) 262-3056

19 October 2022 - 4:00pm

The University of Cambridge invites applications for the Drapers Professorship of French (closing date 14 November 2022). This post will fall vacant on 30 September 2023 upon the retirement of Professor Michael Moriarty FBA, the current occupant. The Drapers Chair is one of the flagship established chairs of the university’s School of Arts and Humanities and one of the pre-eminent chairs in French in the UK. The Faculty of Modern and Medieval Languages and Linguistics seeks a world-class academic with t​he ability to engage in ground-breaking research and to inspire the next generation of students and colleagues.
 
https://www.timeshighereducation.com/unijobs/listing/311225/drapers-professorship-of-french-/

14 October 2022 - 2:41pm

The Department of Global Languages and Cultures at Rollins College, a private liberal arts college in central Florida, invites applications for a tenure-track position to teach French courses at all levels and other topic courses, beginning Fall 2023. The position is open to a generalist, preferably those with knowledge of transatlantic studies and/or Francophone African studies.

The position also involves a significant educational leadership role that includes, among other things, academic planning, curriculum and program development, and innovation. Other responsibilities may include: student advising, recruitment and placement, course coordination, and service on administrative committees.

The successful candidate will have a strong commitment to teaching and curriculum development, and show promise of pedagogical innovation and educational leadership. They will be expected to participate in departmental events and initiatives, to maintain an excellent record of teaching and service. The successful candidate must also be able to contribute to a diverse and inclusive learning and working environment at Rollins College. We view differences (e.g., nationality, race, gender, age, sexual orientation, socioeconomic class, physical ability, perspectives) as rich opportunities for understanding, learning, and growth.

The successful candidate should:

Ph.D degree in French, Applied linguistics, Linguistics, Second Language acquisition, at the time of the appointment.

Commitment to undergraduate teaching excellence and to our liberal arts mission.

Native or near-native fluency in French and English.

Demonstrated commitment to teaching excellence in the liberal arts.

Ability to contribute to, help foster, and sustain a diverse and inclusive. learning and working environment at Rollins.

The teaching load is 3/3.

Founded in 1885, Rollins is Florida's oldest recognized college. Rollins is an independent, comprehensive, residential liberal arts college. The campus, noted for its lakefront beauty and for its unique location, is set in the residential community of Winter Park, just 15 minutes from one of the nation's most dynamic urban centers, Orlando. For the last 10 years, U.S. News & World Report ranked Rollins No. 1 or No. 2 among southern regional universities. Rollins is one of only 36 Ashoka U Changemaker Campuses in the world. For additional information, please visit the College website at www.rollins.edu.

Minimum Qualifications and Education:

Ph.D degree in French, Applied linguistics, Linguistics, Second Language acquisition, at the time of the appointment.

Commitment to undergraduate teaching excellence and to our liberal arts mission.

Native or near-native fluency in French and English.

Demonstrated commitment to teaching excellence in the liberal arts.

Ability to contribute to, help foster, and sustain a diverse and inclusive. learning and working environment at Rollins.

Instructions to Applicants:

Interested applicants must apply online via the College's employment website and upload the following materials as follows:

Letter of Application

Curriculum Vitae

Teaching Statement

Provide three reference names and email addresses on application

**Preference will be given to candidates who apply by November 21st, 2022. Position is open until filled.**

Inquiries can be directed to:
Sana Alaya Seghair
French Coordinator, Global Languages and Cultures Department
sseghair@rollins.edu

To apply, visit https://jobs.rollins.edu/en-us/job/493378/assistant-professor-frenchjeid-5d2ca73eaceeb54a93f87004 6b0674ce

14 October 2022 - 2:38pm

The Department of Modern and Classical Languages at Western Washington University is inviting applications for a tenure-track position at the rank of Assistant Professor beginning September 2023. We seek a generalist in French with a specialization in pre-19th century French literature to teach a broad spectrum of French language and content courses in the undergraduate curriculum.

Responsibilities include: Standard quarter-system teaching assignment (2-2-2); exemplary teaching; active program of scholarly activity; service to the French section and to the Department through a range of activities. The successful candidate will be expected to fulfill teaching and mentoring responsibilities in ways that provide equitable and inclusive learning environments for all students. 

Required Qualifications:

PhD at time of application or ABD at time of application with a specialization in French literature in any period from the Middle Ages up to and including the 18th century. If ABD, all degree requirements must be completed by June 15, 2024.

Ability to teach French language at all levels of the curriculum (including grammar and composition) as well as content courses in literature and culture

Native or near-native French and English proficiency

Demonstrated excellence in teaching

Demonstrated commitment to excellence in scholarship and a dynamic research agenda

Ability to work effectively with diverse students and colleagues, including a demonstrated ability and commitment to cultivate learning environments that are equitable and inclusive of students with diverse social identities and backgrounds

Application Instructions: Application materials must be submitted via WWU’s electronic application system (PageUp) at https://hr.wwu.edu/careers-faculty. Candidates must upload (1) a letter of application that describes their teaching philosophy and research plans and that addresses the required qualifications; (2) a curriculum vitae; (3) graduate school transcripts; (4) a sampling of teaching evaluations; and (5) a separate statement that addresses the ability to work effectively with diverse students and colleagues, and a commitment to fulfill teaching and mentoring responsibilities in ways that provide equitable and inclusive learning environments for all students (max. length one page). As part of the online application process, candidates will be asked to provide contact information for three references. Three recommendation letters are required, and these will be automatically requested, upon submission of the application, from the references provided.

Closing Date Notes: Position closes on November 1; applications must be received by this date. Screening interviews are anticipated to take place via Zoom in early December. Finalist interviews are anticipated to be conducted in January 2023.

Western Washington University (WWU) is an equal opportunity and affirmative action employer committed to assembling a diverse, broadly trained faculty and staff. Women, minorities, people with disabilities and veterans are strongly encouraged to apply.

14 October 2022 - 2:34pm

Job Number: 519118

Position: Assistant Professor of French & Francophone Studies

Effective Date: August 17, 2023 (Fall Semester)

Salary Range: Commensurate with qualifications and experience

Application Deadline: Review of applications to begin November 1, 2022. Position opened until filled (or recruitment canceled).                                     

College of Liberal Arts

Department of Romance, German, Russian Languages and Literatures

Required Qualifications:       

Ph.D. in French and Francophone Studies, with specialization in any area of Medieval, Renaissance, 17th and/or 18th century French Studies. Degree at time of application or official notification of completion of the doctoral degree by August 1, 2023.

Ability to teach at undergraduate and graduate levels in French

Demonstrated potential or evidence of effective teaching at the college level

Demonstrated potential or evidence of successful research and publication

Commitment to and/or expertise in educating an ethnically, culturally, academically, and economically diverse student population through inclusive teaching practices

Demonstrated commitment to working successfully with a diverse student population          

Preferred Qualifications:                  

Evidence of academic training in one or more of the following specializations: transnational studies; intersectional approaches to race, gender and/or ethnicity; ecocriticism and environmental studies; literature and politics; material culture; cultural studies, migration studies; performance studies; Atlantic studies; digital humanities; or other cognate fields.

Evidence of ability to effectively teach one or more current University course offerings in French language, literature and culture at the undergraduate level (e.g., survey courses, GE courses) and graduate seminars in research methods, on a century, author or theme

Evidence of ability to develop new and creative course offerings in French and Francophone Studies that engage issues of diversity

Commitment to student recruitment and program development

Evidence of support for and/or experience related to the University’s strong commitment to the academic success of its diverse student body

Evidence of ability to engage in research leading to conference participation and peer-reviewed publication

Evidence of interest in or experience with department, college, university, or community service

We invite applications from candidates whose teaching finds dynamic ways of translating these fields of study to undergraduate students. The successful candidate will be able to teach classes at all levels in French. We seek flexible teacher-scholars willing to work across disciplines, innovate and update curricula in collaboration with faculty from other language areas in the department. The ideal candidate will mentor students and build our program through outreach and excellence in teaching. Our search prioritizes applicants who will contribute to a climate that values diversity in all its forms.

Duties:                                    

Teach and develop courses in French and Francophone Studies at the undergraduate and graduate levels. [Mode of instruction may include in-person, hybrid, online, and/or any combination thereof].

Advise and mentor students, including the supervision of Master’s students taking comprehensive exams

Engage in research leading to conference participation and peer-reviewed publications

Participate in faculty governance

Participate in service to the department, college, university, and community

CSULB seeks to recruit faculty who enthusiastically support the University’s strong commitment to the academic success of all of our students, including students of color, students with disabilities, students who are first generation to college, veterans, students with diverse socio-economic backgrounds, and students of diverse sexual orientations and gender expressions. CSULB seeks to recruit and retain a diverse workforce as a reflection of our commitment to serve the People of California, to maintain the excellence of the University, and to offer our students a rich variety of expertise, perspectives, and ways of knowing and learning.

Information on excellent benefits package available to CSULB faculty is located here: https://www2.calstate.edu/csu-system/careers/benefits/Documents/employee-benefits-summary.pdf

How to Apply - Required Documentation:                          

An Equity and Diversity Statement about your teaching or other experiences, successes, and challenges in working with a diverse student population (maximum two pages, single-spaced). For further information and guidelines, please visit: http://www.csulb.edu/EquityDiversityStatement

Letter of application addressing the required and preferred qualifications

CV

Three references (to be contacted for confidential letters of recommendation finalist stage)

Writing sample related to the candidate’s area of research (in French or English)

Evidence of effective teaching, if applicable (i.e. student evaluations)

Finalists should be prepared to submit an official transcript (e-transcript preferred, if available)

How to Apply: Click Apply Now icon to complete the CSULB online application

Members News Briefs

Visiting Fellowship at Warburg Institute for Céline Bohnert
5 June 2020 - 11:12am

Nous sommes heureux de partager avec les collègues la nouvelle de la nomination de Céline Bohnert comme Visiting Fellow au Warburg Institute (School of Advanced Studies, University of London) de janvier 2020 à janvier 2022 pour son projet d'édition numérique des Mythologiae Libri decem de Natale Conti hébergé sur la plate-forme EMAN : http://eman-archives.org/Mythologia/

Félicitations à Céline !

triste nouvelle : décès de Jacques Le Brun
21 April 2020 - 11:12am

Nous avons la tristesse d'annoncer le décès de Jacques Le Brun le 6 avril 2020 à Paris, emporté par le COVID-19.

Grand spécialiste de littérature spirituelle de la première modernité, Le Brun fut directeur d'études honoraire à l’École pratique des hautes études dans la section des sciences religieuses, et membre de de l’École de psychanalyse Sigmund Freud.

Son œuvre a porté sur la littérature spirituelle du XVIIe siècle (Bossuet, Fénelon, Mme Guyon, Angelus Silesius) et les objets qu’elle donne à penser (le pur amour, la déchéance volontaire, le dévouement, le rien).

 

Katherine Dauge-Roth's book, Signing the Body
13 January 2020 - 5:56pm

Please join me in congratulating Katherine Dauge-Roth, whose book

Signing the Body: Marks on Skin in Early Modern France 

has just been published with Routledge. Félicitations !

Please find further details on the press website, especially if you would considering placing an order for your libraries. The description for the book is copied below:

The first major scholarly investigation into the rich history of the marked body in the early modern period, this interdisciplinary study examines multiple forms, uses, and meanings of corporeal inscription and impression in France and the French Atlantic from the late sixteenth through early eighteenth centuries. Placing into dialogue a broad range of textual and visual sources drawn from areas as diverse as demonology, jurisprudence, mysticism, medicine, pilgrimage, commerce, travel, and colonial conquest that have formerly been examined largely in isolation, Katherine Dauge-Roth demonstrates that emerging theories and practices of signing the body must be understood in relationship to each other and to the development of other material marking practices that rose to prominence in the early modern period. While each chapter brings to light the particular histories and meanings of a distinct set of cutaneous marks—devil’s marks on witches, demon’s marks upon the possessed, devotional wounds, Amerindian and Holy Land pilgrim tattoos, and criminal brands—each also reveals connections between these various types of stigmata, links that were obvious to the early modern thinkers who theorized and deployed them. Moreover, the five chapters bring to the fore ways in which corporeal marking of all kinds interacted dynamically with practices of writing on, imprinting, and engraving paper, parchment, fabric, and metal that flourished in the period, together signaling important changes taking place in early modern society. Examining the marked body as a material object rife with varied meanings and uses, Signing the Body: Marks on Skin in Early Modern France shows how the skin itself became the register of the profound cultural and social transformations that characterized this era.

Roland Racevskis named Associate Dean
8 December 2019 - 11:35am

Please join me in congratulating our colleague Roland Racevskis, who has just been named Associate Dean for the Arts and Humanities at The University of Iowa College of Arts and Sciences. Féliciations ! 

"Professor of French and Italian Roland Racevskis has been appointed as Associate Dean for the Arts and Humanities. Racevskis joined the UI faculty in 1998, and has served as chair of the Department of French and Italian; chair of the Department of German; and associate director of the Division of World Languages, Literatures, and Cultures."

https://clas.uiowa.edu/news/racevskis-sanders-tomova-appointed-associat…

Bernard Bourque (parution d'un nouveau livre)
27 October 2019 - 12:54pm

Félicitations à Bernard Bourque pour la parution de son livre

Jean Chapelain et la querelle de La Pucelle.

Veuillez trouver ci-dessous un précis et les détails bibliographiques :

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Bernard J. Bourque 

Jean Chapelain et la querelle de La Pucelle

Textes choisis et édités par Bernard J. Bourque

Biblio 17, Vol. 220 2019, 296 Seiten €[D] 68,00 ISBN 978-3-8233-8370-3 eISBN 978-3-8233-9370-2

Ce travail est la première édition critique de l’ensemble des écrits principaux qui constituent ce que nous appelons « la querelle de La Pucelle ». La valeur historique de ces textes est incontestable. Le libelle de François Payot de Lignières et celui d’Hyppolite-Jules Pilet de la Mesnardière contre le poème épique – tant attendu - de Chapelain soulignèrent l’écart entre le battage orchestré avant la publication de La Pucelle et la véritable valeur de l’œuvre. Ces écrits n’ont jamais été republiés depuis leur première parution, jusqu’à maintenant. Cela est également vrai pour la réponse de Jean de Montigny au libelle de Lignières. Les seuls exemplaires connus de la réponse de Chapelain au sieur du Rivage (La Mesnardière) et de la Lettre de M Cha- pelain à M. de La Mesnardière n’existent que sous forme de manuscrits conservés à la Bibliothèque nationale de France. Ces documents n’ont jamais été intégralement publiés jusqu’à présent. Les extraits des Satires de Nicolas Boileau-Despréaux, que nous présentons dans notre volume, sont tirés des éditions originales. La parodie Chapelain décoiffé d’Antoine Furetière est tirée des Œuvres de Nicolas Boileau-Des- préaux (1729), éditées par Bernard Picart. Notre livre a pour but de rendre ces écrits plus facilement accessibles a n que tous les lecteurs, qu’ils soient amateurs ou spécialistes de la littérature française, puissent juger de leur valeur historique et littéraire. L’édition comporte une introduction et plus de mille notes. 

New Publications

Écrire pour elles. Dramaturges et spectatrices en Europe (dir. Véronique Lochert, Florence d'Artois, Patrizia De Capitani, Lise Michel, Clotilde Thouret)
New Publications
18 January 2023 - 12:25pm

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Écrire pour elles. Dramaturges et spectatrices en Europe

sous la direction de Véronique Lochert, Florence d'Artois, Patrizia De Capitani, Lise Michel, Clotilde Thouret

Le n°42 de la revue Études Épistémè propose un dossier multilingue accessible en ligne : https://journals.openedition.org/episteme/15230

Présentation

Ce numéro propose d’interroger le rôle joué par les femmes, en tant que lectrices et surtout spectatrices du théâtre, dans le développement de la production dramatique européenne du début du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle. Le théâtre de la première modernité fait en effet une place importante à l’amour, crée des personnages féminins actifs, explore les rapports entre les sexes et ses auteurs revendiquent de plus en plus le plaisir comme finalité du théâtre et le public comme juge de leurs pièces. L’analyse de sources multiples et la prise en compte de pratiques et de situations variées permettent de confronter les pratiques réelles de spectatrices, mais aussi de mécènes et d’actrices, aux représentations plus ou moins fantasmées du public féminin et de son influence qui se construisent dans les textes. S’il demeure difficile de cerner l’influence de la réception féminine sur l’écriture dramatique, l’enquête montre l’importance des contextes économiques, politiques et culturels dans lesquels le théâtre se développe, met en valeur la participation de nombreuses femmes – autrices, actrices professionnelles ou occasionnelles, mécènes et commanditaires – à l’activité théâtrale et souligne la liberté de la fiction dramatique par rapport aux normes et aux contraintes sociales pesant en particulier sur les femmes.

Sommaire

Véronique Lochert, « Introduction : “Le théâtre est l’art de contenter la dame”, ou ce que la réception des femmes fait au théâtre »

L’expérience des spectatrices

Marzia Pieri, « Le signore della festa a veglia e a corte »

Jean-François Lattarico, « Un Livre du Courtisan au féminin : notes sur la Ginipedia de Vincenzo Nolfi, dramaturge vénitien »

Sylvaine Guyot, « La Palatine, une spectatrice paradigmatique ? De l’intérêt du théâtre : usages, goûts, expérience »

Jean Marsden, « Commanding Eyes: Female Spectators and the Restoration Theatrical Repertoire »

« Pour les dames » : quelles adresses ?

Nina Hugot, « “Si fault-il pourtant clorre le bec”. Les adresses aux spectatrices chez Théodore de Bèze (Abraham sacrifiant) et Louis des Masures (Tragédies saintes) »

Flavie Kerautret, « “Ce discours n’est pas pour votre regard, mes Dames”. Les adresses au féminin dans les prologues de Bruscambille »

Coline Piot, « Les dramaturges voilent-t-ils “pour elles” ? Les enjeux pragmatiques du comique grivois dans les comédies »

Rebecca Yearling, « Experimental plays, conventional endings: Gender normativity and the female spectator of Shirley’s The Doubtful Heir »

Genre et genres

Sandra Clerc, « Une scène pour tous les genres : le théâtre de Luigi Groto »

Françoise Decroisette, « Une tragédie “au féminin” est-elle possible ? La réponse de Valeria Miani Negri dans Celinda (1611) »

Marcella Trambaioli, « Algunas calas en la comedia de ambientación urbana de Lope de Vega y su relación con el noble público femenino »

Line Cottegnies, « La pastorale dramatique est-elle un genre “féminin” en Angleterre au XVIIe siècle ? Le cas de The Shepherds’ Paradise (1633) de Walter Montagu »

Claude Bourqui, « Corneille, 1663 : une Sophonisbe “pour les dames” »

Regards, affects, échanges

Christine Sukic, «  “Take Here This Prospective”: Specular Reflections of the Female Spectators in Samuel Daniel’s Vision of the Twelve Goddesses (1604) »

Cécile Berger, « La comédienne dell’arte et son public au XVIIe siècle : un modèle dramaturgique et sa réception »

Milagros Torres, « El clamor de la cazuela: connivencia y creación lopesca »

Marie-Françoise Piéjus, « La ville, la salle, la scène : les Siennoises et le théâtre »

Yan Brailowsky, « “Fright the ladies out of their wits”: Gendered passion and the English stage »

New Publications
Nicole Jacques-Lefèvre, Démonologie littéraire et autres sorcelleries. Rationalité et imagination (1436-1862)
New Publications
1 October 2022 - 12:40am

Nicole Jacques-Lefèvre, Démonologie littéraire et autres sorcelleries. Rationalité et imagination (1436-1862), Paris, Hermann, 2022.

Du Formicarius de Nider à La Sorcière de Michelet, des textes écrits par des juristes, philosophes, théologiens ou médecins élaborent, en relation avec les savoirs et croyances de leur époque, la définition et la représentation de la sorcellerie démoniaque. Cette figure évolue entre la fin du XVe et le XVIIe siècle, se précise tandis que se développe la répression, et participe aux débats idéologiques, à la mise en place des différents systèmes de pouvoirs, politiques, juridiques ou scientifiques. Elle reste pour les Lumières et le Romantisme un domaine d’interrogation, trouve un relai chez les aliénistes de l’école de Charcot, et continue à jouer un rôle dans notre imaginaire. De ces textes émergent la figure singulière et mythique de la sorcière, et celle d’un complot destiné à assurer le triomphe du pouvoir diabolique sur le monde. S’y développent aussi des figures multiples, fantasmagoriques – sabbats, loups-garous, feux nocturnes, etc. –, toute une dramaturgie qui pourra inspirer les metteurs en scène du théâtre ou de l’opéra. Cette étude tente d’en cerner les différentes modalités d’écriture, dans une approche qui prend en compte la pluralité de ses composantes, sans masquer les interrogations auxquelles ces textes donnent lieu.

EAN : 9791037019653
464 pages
Prix : 42 EUR

Disponible en librairie et sur le site de l'éditeur.

 

New Publications
Carlo Ginzburg, Néanmoins. Machiavel, Pascal (trad. M. Rueff)
New Publications
1 October 2022 - 12:37am

Carlo Ginzburg, Néanmoins. Machiavel, Pascal (trad. M. Rueff), Lagrasse, Verdier, 2022.

Le poids d’un mot, étudié, soupesé, traqué comme une source, en dit plus sur le destin de la politique moderne que bien des généralités censées se dégager des évolutions.

Ainsi l’historien Carlo Ginzburg aborde-t-il ici la modernité politique – le découplage supposé du politique et du théologique –, en lisant de façon rapprochée, en philologue, Machiavel et Pascal.

L’ouvrage nous livre une série d’éclairages nouveaux sur une manière de penser la règle et l’exception, à l’épreuve des faits.

Au moment où sont développées des histoires mondiales, des histoires  décentrées, qui nous permettent de penser le monde globalisé, Ginzburg insiste sur l’attention nécessaire et féconde qu’il convient d’accorder aux  singularités, à travers l’examen précis des cas et l’étude philologique des textes.

À l’heure où l’on déplore que les intellectuels n’orientent plus la vie politique (en supposant confusément qu’ils le firent par le passé), à l’heure où semble s’imposer une vision « machiavélienne » selon laquelle les plus forts dictent le  droit au nom d’un réalisme implacable, la leçon de Carlo Ginzburg est précieuse.

Penser, ce n’est pas reformuler les réponses de l’opinion, c’est changer de questionnement.

EAN : 9782378560799
288 pages
Prix : 22 EUR

Disponible en librairie et sur le site de l'éditeur.

New Publications
M. Martin, G. Weiss, Le Roi-Soleil à la mer
New Publications
1 October 2022 - 12:34am

M. Martin, G. Weiss, Le Roi-Soleil à la mer. Art maritime et galériens dans la France de Louis XIV, Aubervilliers, éditions EHESS, 2022.

Ce livre inédit en français, richement illustré, le premier consacré à l’art maritime et à l’esclavage des galères dans la France du début de l’époque moderne, montre comment les propagandistes royaux ont utilisé les images et le travail des musulmans réduits en esclavage pour glorifier Louis XIV.

L’art maritime méditerranéen et le travail forcé dont il dépendait étaient au cœur de la politique et de la propagande du roi de France Louis XIV, qui régna de 1643 jusqu’à sa mort en 1715. Pourtant, la plupart des études sur l’art français de cette période se concentrent sur Paris et Versailles, négligeant la présence ou la représentation des galériens sur les côtes du royaume.

Grâce à une abondante sélection d’images surprenantes, dont beaucoup n’ont jamais été publiées, Le Roi-Soleil à la mer met l’accent sur le rôle des esclaves turcs – des rameurs capturés ou achetés en terre d’islam – dans la construction et la décoration des navires et autres objets d’art qui circulaient sur terre et sur mer pour glorifier la Couronne.

Ainsi, en examinant un large éventail de productions artistiques – dessins de navires, sculptures d’artillerie, médailles, peintures et gravures –, Meredith Martin et Gillian Weiss nous invitent à reconsidérer l’image dominante de l’art et du pouvoir dans la France du début des Temps modernes.

EAN : 9782713229503
406 page
Prix : 30€

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M. Craciunescu, L'inverti, l'hérétique et le pauvre diable. La Renaissance revisitée à travers ses marges
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1 October 2022 - 12:31am

M. Craciunescu, L'inverti, l'hérétique et le pauvre diable. La Renaissance revisitée à travers ses marges, Paris, Hermann, coll. "Les collections de la République des Lettres", 2022

Depuis les années 1980, le XVIe siècle occupe une place privilégiée dans les romans historiques. La plupart de ces ouvrages mettent en scène des personnages référentiels peu connus de la Renaissance, qui se caractérisent par leur marginalité. La figure de l’article «  inverti  », du lettré hérétique et du pauvre diable occupent ainsi une place privilégiée au sein de ce corpus, ce qui n’est pas sans rappeler l’intérêt accru que les seiziémistes ont eux-mêmes porté à des individus marginaux pendant la même période.

EAN : 9791037021137
312 pages
Prix : 45€

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Scholarships Available

XVIIe siècle - Aide au financement d'événements scientifiques
17 January 2022 - 6:26am

La Société d’Etude du XVIIe siècle accorde régulièrement un soutien à des événements scientifiques centrés sur le XVIIe siècle (toutes disciplines confondues).

Les candidats à cette aide devront fournir un argumentaire détaillé du colloque ou de la journée prévue, un programme prévisionnel et un budget de l'événement.

La somme allouée ne pourra pas excéder 500 € (800 € pour les événements organisés par de jeunes chercheurs non statutaires).

Les demandes sont à adresser au président de la Société, Jean-Robert Armogathe (armogathe@gmail.com) et à la secrétaire générale, Lise Michel (lise.michel@unil.ch). Elles seront examinées par le Conseil d'Administration.

Prochain délai : 1er février 2022.

Délai suivant : 15 juin 2022.

http://www.17esiecle.fr/soutien-a-des-evenements-scientifiques/

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Aide au financement de colloques et journées sur le XVIIe siècle
6 January 2021 - 12:24pm

Aide au financement de colloques et journées sur le XVIIe siècle

 

La Société d’Etude du XVIIsiècle accorde régulièrement un soutien à des événements scientifiques centrés sur le XVIIe siècle (toutes disciplines confondues).

Les candidats à cette aide devront fournir un argumentaire détaillé du colloque ou de la journée prévue et un programme prévisionnel.

La somme allouée ne pourra pas excéder 500 € (800 € pour les événements organisés par de jeunes chercheurs non statutaires).

Les demandes sont à adresser au président de la Société, Jean-Robert Armogathe (armogathe@gmail.com) et à la secrétaire générale, Lise Michel (lise.michel@unil.ch). Elles seront examinées par le Conseil d'Administration.

Prochain délai : 27 février 2021.

Délai suivant : 5 juin 2021.

 

The Thomas Jefferson Fund
15 December 2020 - 3:04am

The 2021 Call for Proposals is now open !

Created by the Embassy of France in the United States and the FACE foundation, the Thomas Jefferson Fund aims to encourage and support cooperation among the most promising young French and American researchers, and foster forward-looking collaborative research that addresses the most pressing global challenges.
The selected Franco-American projects will receive up to $ 20,000 over a period of 2 years.
Applications are accepted in the three following fields:
 
Humanities and Social Sciences (HSS)
Science, Technology, Engineering and Mathematics (STEM)
Science for Society (interdisciplinary STEM-HSS projects)
 
The most innovative projects involving significant transatlantic mobility, collaborative research activities, the organization of joint workshops or conferences, the publication of joint articles, and the participation of younger researchers (PhDs) will receive the highest priority.
The grant will cover travel expenses between France and the US, accommodation costs and a part of the organizational costs of joint conferences, and of publication costs.
Partner researchers are encouraged to obtain « in kind » and/or « in cash » co-funding from their institutions or from other sources of funding to cover all other types of expenses necessary to the successful implementation of the joint research project.
Proposals must be jointly submitted by one American researcher and one French researcher at the beginning of their career with mid- to long- term positions at a research or higher education institution in the United States or in France (post-doctorate level, assistant or associate professor, maître de conférences or chargé de recherche).

Deadline for the submission of the project proposals: February 24th 2021
Estimated announcement of the selected projects: June 2021
Estimated launch of the selected projects: Summer 2021

Interested parties are invited to apply here:
http://face-foundation.org/thomas-jefferson-fund/
For more information, please contact the Thomas Jefferson Fund team: thomasjeffersonfund@frenchculture.org

Society for the Study of Early Modern Women and Gender Awards Nomination
1 June 2020 - 12:43am

The Society for the Study of Early Modern Women and Gender is now accepting nominations for awards for scholarly work on women and gender in the early modern period (ca. 1450-1750) published/completed between January 1, 2019 and June 30, 2020. The deadline for all nominations is June 30th, 2020. The deadline includes receipt of all relevant information as well as all materials. Awards will be announced in the fall of 2020.

PLEASE NOTE the special instructions this year for all book categories, below.

ALSO: we know that many conferences were cancelled this spring because of COVID-19, which means that many graduate students may not have been able to present conference papers as planned.  We ask, therefore, that you please make a special effort to encourage graduate students to apply for the Conference Presentation Award for relevant conference papers they presented going back to January 1, 2019.

Awards Categories:

Book Award (scholarly monographs)

Essay or Article Award

Editions Awards (critical editions of primary sources)

For this category, we are seeking nominations for both teaching and scholarly editions. We have three categories for which we may award prizes in a given year. These include: the Josephine Roberts Award for a Scholarly Edition; an award for a teaching edition; and an award for a scholarly edition in translation. Please note: we do not always award prizes for all three of these categories. We ask that all editions nominations be made simply to the umbrella category of “Editions Awards.”

Graduate Student Conference Presentation Award

Collaborative Project Award (Edited Collections of Essays, etc.)

Digital Scholarship, New Media, & Art Award (Web-based projects, exhibitions, concerts, productions of plays, etc.  Note: Since such projects often do not have a single date of publication, nominations are accepted for projects operating in 2019 or the first half of 2020.)

Please see our website for full nomination details: http://ssemwg.org/awards/.  Also: please note that for book awards this year, we need three e-book copies of the text OR equivalent PDF copies in addition to the three hard copies (if available) for each work.  If hard copies are not available by June 30 due to restrictions stemming from the COVID-19 crisis, we will still consider submissions as long as we have the three electronic copies in hand.

Please send inquiries to the Awards Committee Chair, Michelle Dowd, at  mmdowd1@ua.edu

The Forum Essay Prize 2020 – Representations and Literatures of Homelessness
14 January 2020 - 3:44pm

Forum for Modern Language Studies (FMLS) invites submissions on the subject of:  

Representations and Literatures of Homelessness

The closing date for entries is Friday 1st May 2020

[Submissions should address the topic through relevant aspects of the literature, culture or language of any of the subject areas covered by the journal: Arabic, English, French, German, Italian, Portuguese, Spanish and Russian. Please note that material of a predominantly social science or sociological nature falls outside the scope of the journal.]

In inviting submissions to the broad topic of Representations and Literatures of Homelessness, particular consideration may be given to the following:

Nomads and traveller peoples through the ages;

Refugees and asylum seekers;

Homeless genres, genres in inter-zones;

Representations of no (wo)man’s land.

The competition is open to all researchers, whether established or early career. Previous competitions have been won by scholars in both categories. The winner will receive:  1. Publication of the winning essay in the next appropriate issue of Forum for Modern Language Studies  2. A prize of £500 

A panel of judges will read all entries, which will be assessed anonymously. At the judges’ discretion, a runner-up prize of £200 may be awarded. The Editors may commission for publication in Forum for Modern Language Studies any entries that are highly commended by the judges.

Entry requirements and Submission details for Forum Prize 2020:

The closing date for entries is Friday 1 May 2020.

Entries must be written in English, be between 6,000 and 10,000 words in length (including notes), should conform to MHRA style, and must be accompanied by an abstract (approx. 150 words) summarising the principal arguments and making clear the relevance of the article to the competition topic.

Articles should be submitted online at https://mc.manuscriptcentral.com/fmls, be flagged as Forum Prize entries, and follow the journal’s instructions to authors.