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Call for Papers / Contributions

Appel à communications : Constellations créatrices : héritages et réseaux féminins / queer
14 March 2020 - 7:45pm

Paris (octobre 2020), Montréal (mai 2021).

Propositions : avant le 23 mai 2020

 

Nom de l’organisateur : Les Jaseuses

Email de l’organisateur : lesjaseuses.carnet@gmail.com

Site web de référence : https://lesjaseuses.hypotheses.org/685

 

Dans la scène d’ouverture du Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma, la peintresse Marianne, dans la France de la fin du XVIIIe siècle, enseigne à des jeunes femmes l’art du dessin – elle fait école. Par ce film, C. Sciamma déclare avoir cherché “des transmissions qu’on n’a pas eues”, l’héritage, par exemple, de l’artiste Marie-Gabrielle Capet dont elle s’inspire.

Les Jaseuses, collectif interdisciplinaire et international de recherche sur le genre, l’histoire des femmes* et de leurs créations, organisent en octobre 2020 (Paris) et mai 2021 (Montréal) un colloque en deux temps sur les “constellations créatrices”. Nous partons d’un constat : si nous sommes nombreux·ses à travailler sur des œuvres de femmes, parfois sur des œuvres de personnes dites queer (lesbiennes, bisexuelles, transgenres plus rarement…), il est fréquent de faire l’étude de ces créateur·ices en les isolant des réseaux d’autres femmes ou artistes queer – soit que nous souhaitions explorer leurs œuvres pour leur qualité intrinsèque, soit que nous craignions de trop particulariser voire essentialiser leurs parcours en les rattachant à des “œuvres de femmes”, à des “œuvres lesbiennes”, à des contre-cultures minoritaires en général (Wittig, 2011), soit encore parfois que nous ne sachions pas bien quels liens exactement ces œuvres tissent avec leurs propres “sous-champs” artistiques (Boisclair, 2004), faute de bien les connaître eux-mêmes. C’est à ce dernier problème que le colloque voudrait s’attacher.

Il va s’agir de réfléchir aux liens que les artistes de minorités de genre créent entre elles et eux – de poser leur existence, d’en sonder la nature, d’examiner leur importance dans la vie créatrice des personnes. Entendons par “minorités de genre” les femmes, à qui on a traditionnellement refusé l’accès aux domaines artistiques prestigieux, qu’on a rarement gratifiées quand malgré tout elles parvenaient à les investir (Nochlin, 1993), et toutes les personnes, peut-être plus invisibilisées encore ou dont en tout cas l’histoire reste à faire, qui n’ont pas pu s’identifier ni être identifiées dans l’histoire des arts comme des hommes. Leurs œuvres font rarement, ou trop peu, partie des canons traditionnellement enseignés. Malgré tout, l’effort “compensatoire” (Rennes, 2016) fourni par les chercheur·ses depuis les années 1970 et l’éclosion des études de genre a permis de mieux connaître les œuvres de femmes ou les œuvres de certaines contre-cultures : il est aujourd’hui relativement aisé de trouver des bibliographies fourmillantes d’informations sur les œuvres de femmes de telle ou telle période, sur la vie de telle ou tel artiste. Vient de paraître par exemple l’ouvrage de Geneviève Fraisse sur La Suite de l’Histoire, actrices, créatrices ; sans compter la somme encyclopédique que proposera en mars prochain Femmes et littérature (Reid, 2020).

Les réseaux, lignées ou constellations qui les relient sont souvent en revanche moins connus, à quelques exceptions près (les Précieuses par exemple). Il est pourtant nécessaire d’en faire l’histoire, sans quoi d’une part l’on manque tout un pan de la signification sociologique et politique de l’engagement des femmes et personnes queer en art, d’autre part l’on risque de négliger la valeur de leurs productions artistiques – le “champ” posant les conditions matérielles et symboliques de la reconnaissance de la valeur des œuvres (Bourdieu, 1992 ; Boisclair, 2004). Il faut donc se demander : comment ces personnes se sont-elles entraidées – ou au contraire, comment ont-elles vécu leur rivalité ? Quels sens politiques ont-elles donnés à leur rôle d’artistes, en tant que minorités ? Comment ont-elles négocié leur art entre place publique masculine et liens alternatifs qu’elles pouvaient construire entre elles ? Comment ont-elles envisagé la valeur de leurs œuvres, légitimées selon certaines instances – en particulier au sein de leurs réseaux quand ils existent –, illégitimes ailleurs ? Ce questionnement historique et sociologique des arts, centré sur les artistes et les liens qu’ils et elles entretiennent, doit être complété par une interrogation sur les œuvres elles-mêmes et des rapports d’intertextualité, d’inspiration et d’héritages qu’elles travaillent : comment se citent-elles entre elles ? Quelle place occupe la référence à d’autres œuvres dans leur genèse propre ? Quels imaginaires d’héritage ou d’influences sont sollicités, créent du sens ou de la valeur ?

Comme on le constate, différentes notions peuvent nous aider à théoriser ces liens entre artistes et entre œuvres, liens problématiques au sein d’une société et d’une tradition culturelle masculines. Il faut parler d'“héritages”, parce qu’il faut partir de l’une des questions centrales de l’histoire des arts : la transmission du maître à l’élève, dont l’importance est particulièrement grande dans les arts plastiques (les artistes qui exposent au Salon placent le nom de leurs maîtres à côté du leur, bénéficiant ainsi de leur prestige) – derrière cette transmission, la possibilité de faire école. L’ouvrage de Rozsika Parker et Griselda Pollock, Old mistresses : women, art, and ideology (1995), en cours de traduction, montre l’importance toujours fondamentale de cette question. Dans quelle mesure peut-on interroger un rapport de “maître·sse” à élève, quand on étudie les œuvres de femmes ou d’artistes queer ? Qu’est-ce qui est transmis dans ce cas : un savoir-faire, un habitus, des normes de genre, une forme d’engagement ? Les “maître·sses” sont-elles même reconnues comme telles par les personnes qu’elles ont effectivement formées ? Dans d’autres domaines artistiques, en littérature notamment, la transmission d’une génération à l’autre est plus floue : Christine Planté remarquait que la question de l’héritage entre femmes posait problème, car même quand il y avait bien une transmission de génération à génération (de livres, d’idées, mais aussi de structures d’accueil – revues, etc.), les “élèves” oublient ou ignorent parfois ce qu’elles doivent à leurs aînées et croient partir de zéro (Planté, 1985). Nous analyserons ce continuum féminin/queer en questionnant le degré d’intentionnalité qui préside à la constitution de ces filiations, gardant à l’esprit l’“effet palimpseste” théorisé par Audrey Lasserre (Lasserre, 2010).

La notion de “réseau” est également d’une grande importance : c’est elle qui nous permet de penser le “champ”, soit la toile qui se tisse entre différents “agents” d’un domaine artistique et établit les rapports de force, les valeurs, les règles de fonctionnement internes (Bourdieu, 1992). Les champs littéraires, cinématographiques ou artistiques traditionnels sont masculins et n’acceptent les femmes et personnes queer que de manière périphérique : même quand elles parviennent à créer, elles peinent à faire (re)connaître la valeur de leur œuvre au sein d’un champ qui ne les prend pas en considération. Les femmes, les personnes minorisées en général, ont pu se mettre elles-mêmes en réseau pour pallier ce problème, soit qu’il leur permît de construire une force collective et de s’imposer malgré tout dans le champ artistique dominant (comme l’Union des Femmes Peintres et Sculpteurs, fondée en 1881 par Hélène Bertaux), soit qu’il les autorisât à s’en extraire et à fonder leur propre “champ” ou “sous-champ” – Isabelle Boisclair en parlait pour les réseaux littéraires féministes qui se sont créés au Québec dans les années 1970 : “il s’agit […] d’une lutte pour l’obtention d’une valeur, d’un pouvoir, d’un capital.”

On peut également parler de “constellations”, et c’est le mot que nous choisissons de mettre en valeur dans ce colloque afin d’accentuer l’interrogation sur l’imaginaire des lignages, inspirations, héritages artistiques. Car il s’agit aussi d’envisager la place des filiations et sororités fantasmées, des réappropriations ou des rejets inventés, dans la création : que les figures tutélaires soient mythiques (Sappho, Eve, Lilith, Eurydice, Dibutade…) et/ou historiques (Marguerite de Navarre, Louise Labé, Lafayette, Sor Juana Ines de la Cruz, Dickinson, Sand, Plath…; Gentileschi, Vigée-Lebrun, Bonheur, Claudel, Kahlo, Bourgeois, Chicago… ; issues des différentes vagues des féminismes : Beauvoir, Wittig, Butler, Davis, Lorde, hooks, Solanas, Despentes, Preciado…). C’est aussi du point de vue de la recherche que l’on mène que ces lignages ou constellations fantasmées prennent sens : il y a une histoire à rattraper. Certaines œuvres de femmes ou d’artistes queer sont reçues comme des astres solitaires dans le ciel de la culture ; elles brillent, mais seules, et leurs créatrices sont perçues comme des exceptions dans leur époque. Les études de Michèle Riot-Sarcey, Eleni Varika et Christine Planté ont montré que cette notion d’exceptionnalité était à double tranchant : offrant une distinction à des artistes prétendument “hors-norme”, elle confirme la règle misogyne, et produit essentiellement exclusion et isolement. L’imagination qui rétablit le lien entre ces étoiles pour en faire des constellations s’amuse, inspire ; consacre les artistes, imaginant de nouvelles pléiades – Gretchen van Slyke parle de “constellation nourricière” (van Slyke, 1997). Mais ce travail imaginaire, qui repose en partie sur les affects des chercheur·ses (Alfonsi, 2019), permet aussi de former une connaissance réelle et fondée, souvent négligée sinon, sur l’art queer ; c’est l’objet du dernier ouvrage d’Isabelle Alfonsi qui, par un “travail généalogique” sur les lignées d’artistes queer, force à voir les liens qu’ils et elles ont véritablement entretenus, avec leurs contemporain·es, avec une histoire collective et politique de l’art qui les précédait et qu’ils et elles anticipaient en même temps. Le travail imaginaire sur les constellations féminines/ queer est un travail politique : il s’agit de transgresser les “filiations obligatoires” (Fraisse, 2018) et de “subvertir la tradition par son histoire même” (Fraisse, 2010).

Ces trois notions – héritage, réseau, constellation – serviront de guide pour construire ce colloque. Les propositions peuvent s’attacher à l’analyse de l’une d’elles, si elle apporte quelque chose à l’histoire des œuvres de femmes ou des artistes queer notamment sur un plan théorique ; il sera également envisageable de les manipuler ensemble pour examiner les particularités de certaines “constellations créatrices”, et les nuances qu’on peut apporter aux idées qui viennent d’être développées. Toutes les propositions sont bienvenues. Différents domaines artistiques peuvent être convoqués – peinture, cinéma, sculpture, littérature, danse, chant, bande-dessinée, performance, etc.

Modalités de soumission

Nous invitons les personnes qui souhaitent participer à nous indiquer où il leur sera le plus facile de se rendre, afin que nous puissions répartir les contributions : la première partie du colloque se tiendra à Paris les 9 et 10 octobre 2020, la seconde à Montréal les 21 et 22 mai 2021. Nous ne serons pas en mesure de prendre en charge les déplacements.

Contact : lesjaseuses.carnet@gmail.com

Date limite de proposition : 23 mai 2020.

Présentation d’environ 300 mots accompagnée d’une brève bio-bibliographie.

Le colloque devrait donner lieu à une publication en revue.

 

Bibliographie indicative

Isabelle Alfonsi, Pour une esthétique de l’émancipation : construire les lignées d’un art queer, éditions B42, Paris, 2019.

Juan Vicente Aliaga et Patricia Mayayo (dir.), Genealogías feministas en el arte español 1960-2010 / Généalogies féministes dans l’art espagnol 1960-2010 [cat. exp.], Madrid, This Side Up, 2013.

Saba Bahar et Valérie Cossy, Féminisme et littérature, Antipodes, Lausanne, 2003.

Shari Benstock, Femmes de la rive gauche : Paris, 1900-1940, Éditions des Femmes, Paris, 1987.

Karine Bergès, Florence Binard, et Alexandrine Nedelec-Guyard (dir.), Féminismes du XXIe siècle: une troisième vague ?, Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 2017.

Marie-Joseph Bertini, Odile Gannier, Magali Guaresi, Barbara Meazzi, Francesca Sensini, Maria-Grazia Scimiari (dir.), “Simone de Beauvoir: réceptions contemporaines”, Les Cahiers Sens public, Lyon, n°25-26, septembre 2019.

Marie-Jo Bonnet, Les femmes artistes dans les avant-gardes, Éd. Odile Jacob, 2006.

Marie-Jo Bonnet, Liberté, égalité, exclusion : femmes peintres en Révolution, 1770-1804, Paris, Vendémiaire, 2012

Marie-Jo Bonnet, Les femmes dans l’art. Qu’est-ce que les femmes ont apporté à l’art ?, Paris, La Martinière, Coll. Patrimoine, 2004

Isabelle Boisclair, Ouvrir la voie/x: le processus constitutif d’un sous-champ littéraire féministe au Québec (1960-1990), éditions Nota bene, Québec, 2004.

Frances Borzello, A World of Our Own: Women as Artists, New York, Watson-Guptill, 2000

Pierre Bourdieu, Les Règles de l’art. Genèse et structure du champ littéraire, Seuil, Paris, 1998.

Terry Castle, The Apparitional Lesbian: Female Homosexuality and Modern Culture, Columbia University Press, New York, 1993.

Charlotte Foucher-Zarmanian, Créatrices en 1900 : femmes artistes en France dans les milieux symbolistes, Paris, Mare & Martin, 2015.

Luc Fraisse (dir.), Pour une esthétique de la littérature mineure, Champion, Paris, 2000.

Geneviève Fraisse, Les Femmes et leur histoire, Gallimard, Paris, (1998) 2010.

Geneviève Fraisse, journées d’études “Habiter la contradiction”, organisées par le collectif féministe les Vagues, la Fondation Ricard et l’Université de Paris-Diderot, 29-30 mars 2018. Citées dans Alfonsi, 2019.

Geneviève Fraisse, La Suite de l’Histoire. Actrices, créatrices, Seuil, Paris, 2019.

Tamar Garb, Sisters of the brush : women’s artistic culture in late nineteenth-century Paris, New Haven, Londres, Yale University press, 1994.

Catherine Gonnard et Élisabeth Lebovici, Femmes artistes, artistes femmes : Paris, de 1880 à nos jours, Paris, Hazan, 2007.

Susan Gubar, Sandra Gilbert, The Madwoman in the Attic, the Woman Writer and the Nineteenth-Century Literature Imagination, Yale university Press, New Haven, 1979.

Audrey Lasserre, “Histoire d’une littérature en mouvement : textes, écrivaines et collectifs éditoriaux du Mouvement de libération des femmes en France (1970-1981)”. Thèse de doctorat, Paris: Université de la Sorbonne Nouvelle – Paris III, 2014.

Audrey Lasserre (dir.), Y a-t-il une histoire littéraire des femmes ?, Fabula, LHT n°7, avril 2010.

Delphine Naudier, “La cause littéraire des femmes : modes d’accès et modalités de consécration des femmes dans le champ littéraire (1970-1998)”. Thèse de doctorat en sociologie. Paris: EHESS, 2000.

Linda Nochlin, Femmes, art et pouvoir et autres essais, Paris, Éditions Jacqueline Chambion, 1993.

Rozsika Parker et Griselda Pollock, Old mistresses : women, art, and ideology, Londres, Pandora Press, 1995.

Christine Planté, La Petite sœur de Balzac: essai sur la femme auteur, Presses Univ. de Lyon, 1985.

Christine Planté, “Quel compte fais-tu donc des femmes ?”, Romantisme, n°85, 1994, p. 67-78.

Diana Quinby, Le collectif Femmes/Art à Paris dans les années 70, une contribution à l’étude du mouvement des femmes dans l’art, Thèse dirigée par Françoise Levaillant, Histoire de l’Art et archéologie, Université Paris I, 2003

Martine Reid, Des femmes en littérature, Belin, Paris, 2010.

Martine Reid (dir.), Femmes et littérature. Une histoire culturelle, Gallimard, Paris, 2020.

Juliette Rennes (dir.), Encyclopédie critique du genre, éditions de La Découverte, Paris, 2016.

Adrienne Rich, La Contrainte à l’hétérosexualité et autres essais (1977-2007), Éditions Mamamélis et Nouvelles questions féministes, Genève, Lausanne, 2010.

Florence Rochefort, Histoire mondiale des féminismes, “Que sais-je ?”, Humensis, Paris, 2018.

Brigitte Rollet et Delphine Naudier (dir.), Genre et légitimité culturelle: quelle reconnaissance pour les femmes, L’Harmattan, Paris, 2007.

Lori Saint-Martin, Contre-voix. Essais de critique au féminin, Nuit blanche, Montréal, 1997.

Marina Sauer, L’entrée des femmes à l’école des beaux-arts : 1880-1923, Paris, ENSBA, 1991.

Gretchen van Slyke, “Portrait de l’artiste en femme” in Francis Ribemont (dir.), Rosa Bonheur (1822-1899) [cat. exp.], Musée des Beaux-Arts de Bordeaux / William Blake and Co. Edit., 1997, p. 76-83.

Séverine Sofio, Artistes femmes. La parenthèse enchantée XVIIIe-XIXe siècles, Paris, CNRS Editions, 2016.

Gayatri Chakravorty Spivak, “Can the Subaltern Speak?”, in Cary Nelson et Larry Grossberg (dir.), Marxism and the interpretation of Culture, 1988.

Perrine Vigroux, Les femmes à l’Académie royale de peinture et de sculpture (1663-1793) : sociabilité, pratique artistique et réception, sous la direction de Michèle-Caroline Heck, Thèse de doctorat, Montpellier, Université Paul Valéry, 2016.

Monique Wittig, La Pensée straight, Amsterdam, Paris, 2018.

Monique Wittig, Le Chantier littéraire, Presses Universitaires de Lyon, Lyon, 2011.

Virginia Woolf, A Room of One’s Own, Hogarth Press, London, 1929.

CfP: ‘Public and Private’, « Public et privé »
14 March 2020 - 7:12pm

Society for Early Modern French Studies

43rd Annual Conference, 2-4 September 2020, the University of Exeter

The Society for Early Modern French Studies (SEMFS) will hold its annual conference at the University of Exeter, 2-4 September 2020.  The theme is ‘Public and Private’. Papers are invited on any aspect of this theme. 

Proposals for papers (250-300 words) should be sent by 31 March 2020 to the Secretary, Professor John O’Brien (john.o’brien@durham.ac.uk). Please note that only current subscribing members of the Society may present a paper at the conference: http://www.semfs.org.uk/join/

 

We are delighted and honoured to announce that our keynote speaker will be Professor Mette Birkedal Bruun (Copenhagen).  We shall offer, as usual, postgraduate facilitation bursaries from the Amy Wygant Fund. This year, exceptionally, owing to the generosity of the Danish National Research Foundation Centre for Privacy Studies and its Director, Professor Birkedal Bruun, we shall also be able to offer up to 8 fee waivers to postgraduates and early career researchers.  These two schemes will be outlined in a subsequent communication.

 

Speakers are requested to provide translations into English or French of any illustrative material taken from other European languages.

Appel à communications : Femme et folie sous l’Ancien Régime
14 March 2020 - 6:15pm

Colloque de la SIÉFAR

26-27 mars 2021

REID HALL

4 rue de Chevreuse, 75006 PARIS

Appel à communications

Dans son Histoire de la folie à l’âge classique (1961) Michel Foucault ne fait nulle part mention d’une différence entre les sexes, tant dans la classification que dans le traitement de la folie. Faut-il en conclure que le lien privilégié construit par la culture occidentale entre femme et folie ne prendrait son véritable essor qu’au XIXe siècle, le célèbre tableau Une leçon clinique à la Salpétrière (1887) jouant le rôle d’image archétypale ? C’est peu probable. Dans les nomenclatures des maladies mentales proposées par l’Antiquité, figure en effet la fameuse hystérie – qui a désormais disparu de la nosographie moderne – cette maladie mentale spécifiquement féminine et liée à la sexualité : la « suffocation de matrice » comme la « fureur utérine » sont ainsi des diagnostics usuels pour les médecins de l’Ancien Régime, le XVIIIe siècle inventant même le terme et la pathologie de « nymphomanie ». La faiblesse « naturelle » de la femme – le plus souvent liée à un utérus dévorant – la rend ainsi particulièrement sensible aux maladies mentales propres à son sexe : on peut évoquer ici le débat aux XVIe et XVIIe siècles entre les partisans de la « folie mélancolique » des sorcières ou des possédées, et ceux qui croyaient à une intervention diabolique, puisque « froide et humide » selon la théorie des humeurs, la femme ne pouvait être atteinte de mélancolie, maladie qui connaît au même moment une valorisation dans le champ culturel comme marque du génie masculin.

À la différence de la folie masculine, souvent plus « cérébrale » et parfois même admirée, le discours médical inscrit donc la folie féminine dans la nature même de la femme, folle dans son corps, mais aussi folle de son corps. Cette pathologisation du désir féminin, perçu comme une menace, est un moyen de contrôle et de domination qui va bien au-delà de la sexualité ; toute femme qui sort de la place qui lui est assignée dans l’ordre social ou moral, décidé par les hommes, est ainsi vite soupçonnée d’être folle. Artistes, mystiques, intellectuelles, femmes politiques ou femmes errantes ou de mauvaise vie, celles qui semblent refuser les normes genrées sont ainsi couramment désignées comme des furies, des hystériques ou encore des lunatiques ; ne dit-on pas que la femme a un quartier de lune dans la tête ? Aussi l’accusation de folie amplifie-t-elle, en les excluant de l’ordre rationnel masculin, l’infériorité des femmes.

C’est dès lors presque toujours une femme qui incarne symboliquement cette folie qui mène le monde, telle la célèbre Moria d’Érasme, traduisant ainsi la fascination paradoxale suscitée par une figure d’autant plus transgressive qu’elle semble ignorer toutes les limites. Aussi, les ouvrages littéraires comme les représentations iconographiques ou encore les œuvres musicales proposent-ils, sur la période de l’Ancien Régime, des représentations de la folie féminine, qui tout en étant fortement ancrées dans la misogynie, rendent parfois hommage à une figure qui peut certes être rejetée et méprisée mais qui peut aussi incarner la libération provocante de la parole comme du désir.

La SIÉFAR propose donc de lancer une vaste enquête sur un sujet qui ne fait qu’émerger, puisque la plupart des ouvrages consacrés à la folie font peu de place à la différence des sexes : comme chez Foucault, il s’agit le plus souvent d’un « non-sujet ». Néanmoins, depuis les années 70, en particulier dans le monde anglo-saxon, la folie féminine – on peut citer à ce propos l’ouvrage de Phyllis Chesler Women and Madness (1972) ou encore le film Family Life de Ken Loach (1971) – est devenu l’objet d’une interrogation sur le lien entre maladie mentale et condition féminine : les femmes ne sont-elles pas poussées dans la folie, à la fois par les injonctions de la société et par une médecine entièrement aux mains des hommes ? Dans le champ de la psychiatrie mais aussi de la psychanalyse, nombreuses sont aujourd’hui les voix qui font entendre une critique de théories historiquement « phallocentrées » et invitent, sans nier la spécificité de certaines pathologies féminines, à reconsidérer la question de la différence des sexes et des genres dans le champ des maladies psychiques.

Dans le domaine historique, on peut citer quelques travaux, principalement sur les XIXe et XXe siècles, ce dont témoigne l’ouvrage de Yannick Ripa, La Ronde des folles : femme, folie et enfermement au XIXe siècle : 1838-1870 (1992). Enfin, signe que le sujet commence, dans le cadre des études de genres, à être exploré, un colloque organisé par le THELIM, Folles littéraires : folies lucides. Les états borderline du genre et ses créations, s’est tenu à Paris, les 8 et 9 novembre 2016, ainsi qu’une journée d’études le 18 novembre de la même année, à Clermont-Ferrand, Histoire de folles. Folie et genre dans les lettres et les arts. Ces deux manifestations, portant l’une et l’autre sur la littérature contemporaine, visent à interroger le lien devenu topique entre création et folie féminine.

Mais force est de constater que la plupart des recherches actuelles portent sur la période contemporaine ; sur l’Ancien Régime, il n’y a pas, semble-t-il, d’ouvrage consacré spécifiquement à cette question ; certes, on trouve pour cette période un assez grand nombre d’études sur l’hystérie – qui dès le XVIIe siècle n’est plus considérée comme une maladie exclusivement féminine – et sur son rôle dans la sorcellerie, la possession, ou encore le mysticisme, phénomènes concernant principalement les femmes. Il y a aussi des articles ou des chapitres d’ouvrage sur les maladies, les thérapies, ou encore sur les lieux d’enfermement des femmes, ainsi que sur les folles de cour, comme la fameuse Mathurine (folle en titre d’Henri IV), à laquelle on attribue par ailleurs nombre d’œuvres satiriques. Pour ce qui est de la littérature, on note surtout des travaux consacrés au choix d’une folle comme personnage dans des œuvres phares telles que L’Éloge de la folie ou encore La grant nef des folles de Josse Bade (vers 1520), et quelques articles sur la fureur des héroïnes féminines et le topos de la folle par amour, tant dans la littérature que sur la scène théâtrale ou lyrique. Par ailleurs, les études sur l’iconographie des fous et des folles sont nombreuses, surtout pour le XVIe siècle.

Cet ensemble riche et disparate nous montre que si certains chemins ont été ouverts il reste encore de grandes zones inconnues à découvrir. Le sujet est non seulement vaste mais, s’étendant sur plusieurs siècles, il demande à être périodisé, les conceptions de la folie comme de la « nature féminine » connaissant, malgré l’existence de constances fortes telles que celle liant la maladie mentale aux caractéristiques biologiques de la femme, des variations considérables. Et il nous faut aussi garder à l’esprit que la folie se définit toujours par rapport à un ensemble de normes qui elles aussi sont variables…

Aussi proposons-nous les axes suivants pour les propositions de communication :

– D’abord un axe historique visant à étudier les définitions de la folie féminine : il s’agira d’examiner la taxinomie genrée des maladies mentales, le lien entre maladie et sexualité, le type de soins accordés aux malades, le rôle des médecins, les lieux d’enfermement, la perception du public. On pourra aussi s’interroger sur les liens entre folie et marginalité (prostitution, crime) et enfin sur l’appréhension d’un certain nombre de phénomènes religieux (mysticisme, possession, sorcellerie) comme relevant d’une folie spécifiquement féminine.

– Le second axe sera consacré à la représentation de la folie féminine dans la littérature et les arts. On pourra s’interroger sur la folie comme figure allégorique féminine – de la Mère sotte au grand air de la Folie dans Platée de Rameau – et étudier l’abondante production satirique, tant dans la littérature que dans l’iconographie, sur la folie des femmes. La figure de la furie de même que celle de l’hystérique ou de la lunatique pourront être l’objet d’analyses dans l’ensemble des formes fictionnelles.

– Dans le troisième axe, il s’agira d’envisager la folie féminine, ou plus précisément l’accusation de folie, comme un moyen de réaffirmer l’ordre patriarcal, tant dans la réalité historique que dans la fiction. Si la violence des calomnies contre les femmes engagées dans la Révolution – elles sont accusées d’être des prostituées, des folles, des furies enragées – est bien connue, qu’en est-il pour ces figures féminines de révoltée, de marginale, ou encore d’intellectuelle ou de créatrice qui les ont précédées ?

– Enfin, le dernier axe est une « bouteille jetée à la mer » : si les œuvres de femmes internées ou considérées comme folles abondent aux XIXe et XXe siècles, et sont désormais l’objet d’une reconnaissance artistique – tant la figure du « fou créateur » s’est imposée, comme l’attestent deux expositions de 2018 à Paris, « La folie en tête » et « Georges Focus. La folie d’un peintre sous Louis XIV » – ne pourrait-on pas trouver sous l’Ancien Régime des écrits et des œuvres artistiques de femmes jugées folles ou se jugeant folles ? Le colloque serait dès lors l’occasion de découvrir une part de la création féminine jusqu’ici ignorée.

Ces suggestions sont loin d’être exhaustives et le comité scientifique est ouvert à d’autres propositions et aussi à d’autres approches. Le but de ce colloque de la SIÉFAR est en effet d’ouvrir un nouveau champ de recherche dans l’histoire et la représentation des femmes sous l’Ancien Régime en lançant une vaste enquête interdisciplinaire.

Les projets de communication devront être adressés avant le 1er septembre 2020 au comité d’organisation de la SIÉFAR :

Marianne Closson : marianne.closson@wanadoo.fr

Nathalie Grande : nathalie.grande@univ-nantes.fr

Claudine Nédélec : clnedelec@yahoo.fr

Ghislain Tranie : ghislaintranie@gmail.com

Comité scientifique : Dominique Brancher (Littérature de la Renaissance, Université de Bâle), Dominique Godineau (Histoire moderne, Université Rennes 2), Sophie Houdard (Littérature française du XVIIe siècle, Paris III-Sorbonne Nouvelle), Marie-Élisabeth Henneau (Histoire médiévale et moderne, Université de Liège), Colette Nativel (Histoire et Histoire de l’art, Paris 1- Panthéon-Sorbonne), Catriona Seth (Littérature française du XVIIIe siècle, Université de Lorraine et Université d’Oxford).

Nous vous demandons d’envoyer une proposition en fichier attaché format rtf, ou doc. de 500 mots maximum, accompagnée d’une « bio-bibliographie » d’une dizaine de lignes, dans lequel figurera votre université ou laboratoire d’affiliation, votre adresse électronique ainsi que vos coordonnées personnelles (adresse et téléphone) nécessaires pour les demandes de subvention. Vous pourrez éventuellement ajouter quelques références bibliographiques si vous avez déjà travaillé sur ce sujet. Le fichier aura pour titre le nom de l’auteur ou des auteurs de la proposition.

Il sera répondu aux propositions avant le 30 octobre 2020. N’hésitez pas à prendre contact avec nous si vous avez des questions.

CfP: MLA Toronto - The Environmental 18th Century
26 February 2020 - 6:49am

 7-10 January 2021

The Environmental Eighteenth Century

Session organized by the French 18th-Century Literature Forum

We invite proposals that examine the relation between humans and nature in the eighteenth century. We are especially interested in papers that examine this relationship from gender, queer, race, and indigenous perspectives. Please send 250 abstract and brief bio to tlr5393@psu.edu by March 15, 2020.

Dr. Tracy L. Rutler

Assistant Professor of French and Francophone Studies, and Women's, Gender, and Sexuality Studies

Pennsylvania State University

Pronouns: She/Her/Hers

Co-creator of enlightenmentlegacies.org

CfP: ‘From War to Peace' Conference
23 February 2020 - 4:07pm

University of Leeds (15-16 June 2020)

Building on the success of our 2019 ‘Preparing for Battle’ conference, the War and Peace research cluster in the University of Leeds’ School of History is hosting a conference exploring the transition from war to peace.  Drawing on a wide range of approaches, concepts, and time periods, we hope to discuss the consequences of this shift for individuals, organisations, and states. We invite proposals for papers that examine this moment of change and its individual, local, national, or international ramifications.

Further information is attached to this message.  Potential themes include:

Peace treaties, conferences, and the creation of international bodies

Peacekeeping, continuing conflicts, and civil wars

International relations and the emergence of new states

Displaced people and forced migration

Post-war planning, reconstruction, and military occupations

Demobilisation and the transition from military to civilian life

Changes in military and civilian identities

Consequences for those who were unable or unwilling to enlist, or excluded from enlisting

Changes to the landscape

Humanitarianism, philanthropy, and caregiving

Science, knowledge and expertise in the aftermath of war

Imperialism and independence

Intelligence services and intelligence gathering

Burying the dead

Rehabilitation

Remembering the end of war

 

Application:

The War and Peace research cluster invites you to submit a proposal to contribute a twenty-minute paper to the conference. Postgraduate and early career researchers are particularly encouraged to submit proposals.

Proposals for papers should include a title, an abstract of up to 250 words, a short biographical statement (100 words), and a 1-page CV.

The deadline for submissions is 22 March 2020.  Please e-mail them to: warandpeace@leeds.ac.uk.  If you have any enquiries about the conference, please do not hesitate to contact us atwarandpeace@leeds.ac.uk.

Conferences & Colloquia

CfP / Appel à communications - Society for Early Modern French Studies
Calls for Papers/Contributions
14 January 2023 - 11:20am

The Society for Early Modern French Studies will hold its annual conference at Trinity College, University of Oxford, 11-13 September 2023.  The theme is ‘Word and World’. Papers are invited on any aspect of this theme, including but not restricted to: translation; dictionaries; Relations; language and colonization; language and gender; neologisms; philologies old and new; terminology of the period or our appraisals of it; keywords; new words, new worlds; writing and orality; jargon.

.

We are delighted and honoured to announce that our keynote speaker will be Dr John Gallagher (University of Leeds). 

We shall offer, as usual, postgraduate facilitation bursaries from the Amy Wygant Fund. Details of this scheme will be sent separately.

Proposals for papers (250-300 words) should be sent by 31 March 2023 to the Secretary, Professor John O’Brien (john.o’brien@durham.ac.uk). Please note that only current subscribing members of the Society may present a paper at the conference.

Speakers are requested to provide translations from languages other than English or French.

 

                                        *      *      *      *      *       *

Le colloque annuel de la Société d’étude de la première modernité française (SEMFS) se tiendra du 11 au 13 septembre 2023 à l’université d’Oxford, Trinity College. Thème retenu : « Mot en monde », conçu sous toutes ses formes, par exemple : la traduction ; les dictionnaires ; les Relations ; le langage et la colonisation ; le langage et gender ; les neologisms ; les philologies, anciennes et Nouvelles ; la terminologie de la première modernité ou les évaluations que nous en faisons ; les mots clés ; nouveaux mots, nouveaux mondes ; l’écriture et l’oralité ; le jargon

Nous avons le plaisir et le privilège de vous annoncer que notre invité d’honneur sera le prof. John Gallagher (Université de Leeds).

Nous proposerons aux doctorant.e.s, selon notre habitude, des bourses de facilitation provenant du fonds Amy Wygant. Ce programme fera l’objet d’une communication ultérieure de notre part.

Veuillez adresser, avant le 31 mars 2023, une proposition de communication (250-300 mots) au secrétaire de la Société, le prof. John O’Brien (john.o’brien@durham.ac.uk).  Nous vous rappelons que seuls les sociétaires à jour de leur cotisation auront le droit d’intervenir lors du colloque.

Les intervenants sont priés de fournir une traduction de toute langue autre que l’anglais ou le français.

Calls for Papers/Contributions
Le Spectaculaire et la Contemplation
Calls for Papers/Contributions
27 September 2022 - 4:03am

Le Spectaculaire et la Contemplation
Regard, parole et silence au 17e siècle

Colloque international
organisé par l’Université de Saskatchewan, l’Université Sorbonne-nouvelle
et le CIR 17 (Centre International de Rencontres sur le 17e siècle)
18-20 mai 2023
Saskatoon, SK, Canada


Le 17e siècle français est à la fois un temps d’affirmation de l’institution monarchique soucieuse de manifester au monde sa puissance et un âge profondément marqué par le sentiment religieux et l’exigence d’intériorité qui lui est associée.
Simultanément siècle de l’éclat et du silence, des fêtes de Versailles et de la solitude de Port-Royal, du faste des pièces à machine et de l’austérité de la Trappe, il fait du spectaculaire et de la contemplation une tension rectrice de la vie politique, sociale, esthétique et éthique.

Ce colloque se propose d’explorer les modalités et les enjeux de cette polarité entre espace public et privé par une approche pluridisciplinaire.
Parmi les thèmes possibles et susceptibles d’être mis en tension, on peut citer (liste non limitative) : 

Gloire et grandeur, pompe et vanité du pouvoir : enjeux politiques et mise à contribution des arts visuels (carrousel, feu d’artifice, spectacle de cour, entrée royale, architecture monumentale, achevée ou inachevée – aqueduc de Maintenon…)

Secret et dissimulation : coulisses du politique et face cachée du pouvoir

Rhétorique et grand style, pratiques oratoires et artistiques : art du portrait, musique de cour, peinture historique,…)

Atticisme, laconisme et sublime du silence

Sobriété du théâtre régulier (tragédie et grande comédie) vs théâtre de l’émerveillement (pièce à machines, comédie-ballet, tragédie en musique, opéra…)

Ombre de la gloire et silence imposé : les exclu(e)s de la scène du monde

Solitude, retraite du monde et méditation dans la vie religieuse, dans la littérature, les correspondances et les arts ¬ —France et Nouvelle-France

Les propositions sont à envoyer pour le 1er novembre 2022, à l’adresse suivante : 
stella.spriet@usask.ca

Le colloque se déroulera en mode hybride (en présentiel à l’Université de Saskatchewan à Saskatoon, et en distanciel via Zoom).

Comité d’organisation : 
Stella Spriet, University of Saskatchewan & Gilles Declercq, Université Sorbonne Nouvelle

Comité scientifique : 
Céline Candiard, Université Lumière-Lyon 2
Nathalie Freidel, Wilfrid Laurier University
Jean de Guardia, Université Sorbonne Nouvelle
Sara Harvey, University of Victoria
Jean Leclerc, Western University
Marcella Leopizzi, Università del Salento
Claudine Nedelec, Université d’Artois
Buford Norman, University of South Carolina
Pierre Ronzeaud, Université Aix-Marseille
Marine Roussillon, Université d’Artois

Calls for Papers/Contributions
Le Spectaculaire et la Contemplation. Regard, parole et silence au 17e siècle (pour le 1er nov. 2022)
Calls for Papers/Contributions
26 September 2022 - 4:05am

Le Spectaculaire et la Contemplation
Regard, parole et silence au 17e siècle

Colloque international

organisé par l’Université de Saskatchewan, l’Université Sorbonne-nouvelle et le CIR 17 (Centre International de Rencontres sur le 17e siècle)
18-20 mai 2023
Saskatoon, SK, Canada

Le 17e siècle français est à la fois un temps d’affirmation de l’institution monarchique soucieuse de manifester au monde sa puissance et un âge profondément marqué par le sentiment religieux et l’exigence d’intériorité qui lui est associée.

Simultanément siècle de l’éclat et du silence, des fêtes de Versailles et de la solitude de Port-Royal, du faste des pièces à machine et de l’austérité de la Trappe, il fait du spectaculaire et de la contemplation une tension rectrice de la vie politique, sociale, esthétique et éthique.

Ce colloque se propose d’explorer les modalités et les enjeux de cette polarité entre espace public et privé par une approche pluridisciplinaire.

Parmi les thèmes possibles et susceptibles d’être mis en tension, on peut citer (liste non limitative) :

Gloire et grandeur, pompe et vanité du pouvoir : enjeux politiques et mise à contribution des arts visuels (carrousel, feu d’artifice, spectacle de cour, entrée royale, architecture monumentale, achevée ou inachevée – aqueduc de Maintenon…)

Secret et dissimulation : coulisses du politique et face cachée du pouvoir

Rhétorique et grand style, pratiques oratoires et artistiques : art du portrait, musique de cour, peinture historique,…)

Atticisme, laconisme et sublime du silence

Sobriété du théâtre régulier (tragédie et grande comédie) vs théâtre de l’émerveillement (pièce à machines, comédie-ballet, tragédie en musique, opéra…)

Ombre de la gloire et silence imposé : les exclu(e)s de la scène du monde

Solitude, retraite du monde et méditation dans la vie religieuse, dans la littérature, les correspondances et les arts ­ —France et Nouvelle-France

Les propositions sont à envoyer pour le 1er novembre 2022, à l’adresse suivante :

stella.spriet@usask.ca

Le colloque se déroulera en mode hybride (en présentiel à l’Université de Saskatchewan à Saskatoon, et en distanciel via Zoom).

Comité d’organisation :
Stella Spriet, University of Saskatchewan & Gilles Declercq, Université Sorbonne Nouvelle

Comité scientifique :
Céline Candiard, Université Lumière-Lyon 2
Nathalie Freidel, Wilfrid Laurier University
Jean de Guardia, Université Sorbonne Nouvelle
Sara Harvey, University of Victoria
Jean Leclerc, Western University
Marcella Leopizzi, Università del Salento
Claudine Nedelec, Université d’Artois
Buford Norman, University of South Carolina
Pierre Ronzeaud, Université Aix-Marseille
Marine Roussillon, Université d’Artois

 

Calls for Papers/Contributions
Le vermillon de la vertu — Usages et valeurs de la honte à l'époque moderne (XVI-XVIIIe siècles) - J. Le Floc'h et L. Sancho
Calls for Papers/Contributions
6 September 2022 - 5:32am

11 mars 2023 — Maison de la Recherche, Sorbonne  Université,
Paris — Egalement en visioconférence. 

 

Dans son enquête intitulée Sainte Vergogne (2020), l’historien des émotions Damien Boquet a montré qu’au Moyen Âge, en contexte chrétien, la honte pouvait faire l’objet d’une glorification paradoxale. Qu’en est-il à l’époque moderne, où non seulement le discours religieux, mais également le discours médical, philosophique ou encore juridique s’emparent des affects ? La honte est-elle une émotion morale d’après les textes des XVIe- XVIIIe siècles ? Dans quels contextes est-elle préconisée ? Dans quelle mesure les auteurs et autrices de l’Ancien Régime se montrent-ils sensibles aux contradictions qui pèsent sur cet affect ? Cette journée d’étude se propose de contribuer à l’histoire des émotions en examinant les représentations de la honte à l’époque moderne (XVIe-XVIIIe siècles). Plus précisément, il s’agira, à l’appui de discours variés tels que les traités savants, les mémoires, la littérature épistolaire ou la littérature fictionnelle, de mettre en évidence les circonstances dans lesquelles elle peut être identifiée, et de questionner sa valeur morale.

***

À l’époque moderne, la honte est une passion mixte, dont la classification n’est pas fixée par la scolastique. Le plus souvent apparentée à la peur dont elle serait une espèce, elle est parfois décrite comme une « affection mêlée de courroux et de crainte » (Paré, Introduction de la chirurgie, 1575) ou comme une « douleur et une confusion » (Coëffeteau, Tableau des passions humaines, 1620). Mais aussi pénible et affligeante que soit l’expérience individuelle de la honte pour celui ou celle qui s’y trouve confronté, elle demeure l’objet d’un discours laudatif dans les traités savants médiévaux et modernes. Si l’on en croit même un sceptique comme La Mothe Le Vayer, il semblerait presque que cet affect ait
« toujours été pris en bonne part » (La Morale du prince, 1651). Les théologiens, mais aussi les moralistes, les médecins, les philosophes ou encore les pédagogues de l’époque moderne se plaisent à souligner les grâces de cette passion. De même que le discours religieux loue l’action de la « honte salutaire » (Catéchisme du Concile de Trente, 1566) qui éloignerait de la pente du péché, le discours civil semble soutenir que cette passion concourrait à faire observer les lois. Concurrente de la vergogne et de la pudeur, la crainte du déshonneur est parfois décrite comme un premier sentiment du bien et du mal et semble s’inscrire dans une histoire qui est aussi celle de la conscience.

Convaincus du pouvoir de cet affect, auteurs et autrices ne vont-ils pas parfois jusqu’à recommander à leurs destinataires d’en faire usage intentionnellement ? Dans les régimes de santé, les médecins préconisent par exemple d’utiliser la honte comme un remède pour guérir les impudents de leur manque de modération dans les plaisirs de la chair, qu’ils soient gourmandise, paresse ou volupté (Patin, Traité de la conservation de santé, 1632). Pour corriger les enfants indociles, parents et précepteurs sont quant à eux incités à leur infliger quelque « petite honnête honte » (Héroard, De l’institution du prince, 1609) plutôt que de recourir aux châtiments corporels. La honte n’est-elle pas, selon Rousseau, un frein protecteur grâce auquel Émile n’est pas entièrement livré à lui-même et à ses désirs (De l’éducation, 1762) ? Enfin, certains auteurs ne relèvent-ils pas que les femmes, à l’instar des enfants, seraient « sans doute plus susceptibles de cette passion que les hommes » (Chalesme, L’homme de qualité, 1671) ?   Envisager la honte à travers le prisme du genre pourrait d’ailleurs se révéler une
 
démarche fructueuse, tant cette perspective semble occuper une place de choix dans les différents discours de la modernité. Un roman comme Manon Lescaut de l’abbé Prévost (1731) pourrait constituer à ce titre un terrain d’investigation intéressant en se fondant sur une comparaison entre les manifestations et représentations de la honte s’appliquant au chevalier des Grieux et celles qui se rapportent à Manon.

Ainsi le « vermillon de la vertu » apparaît-il également comme son aiguillon (La Mothe Le Vayer, ibid.). Certes la honte est parfois blâmée dans ces discours savants. Mais de telles mises en garde visent- elles alors à dénoncer la souffrance qu’elle représente ? N’ont-elles pas plutôt pour objet de prévenir ses mauvais usages qui pourraient mettre en  échec sa fonction  d’édification ? Mal conduite, la honte menacerait de porter sur des objets inappropriés, au point de rendre « honteux de bien faire » (Descartes, Les Passions de l’âme, 1649). Excessive, elle éloignerait de la vertu plutôt que d’y conduire.

Cependant, il convient de mettre cette interprétation morale du discours savant sur la honte à l’épreuve de la lecture attentive des textes dans toute leur diversité générique. Car la honte est tout d’abord fréquemment associée à des situations qui échappent à la responsabilité des individus et dans lesquelles la vertu demeure impuissante. Il suffit de songer, entre autres exemples, à la honte portant sur la laideur, sur les infirmités ou encore sur le statut social. Comme l’ont montré les travaux de Claudine Sagaert sur l’Histoire de la laideur féminine (2015), la honte semble bel et bien être l’affect qui vient sanctionner tout écart vis-à-vis des normes corporelles, en particulier celles qui concernent le corps des femmes. Plus encore, l’expérience de la honte est parfois vécue non par le coupable, mais par la victime, notamment dans le cas des violences sexuelles. C’est ce qui conduit un moraliste tel que René Bary à observer que cet affect peut être produit par les vices et fautes d’autrui (La Morale, 1663), et un tel exemple constitue une objection sérieuse à l'interprétation de la honte comme une vertu morale. Constate-t-on également dans les œuvres littéraires que la honte est identifiée comme une modalité affective dominante des expériences d’agression ? Les nouvelles mettant en scène des tentatives de viol dans L’Heptaméron de Marguerite de Navarre (1559) pourraient par exemple constituer un champ d’enquête possible.

De surcroît, au-delà de ces usages de la honte, ce sont peut-être surtout ses emplois immoraux qui retiennent l’attention, puisqu’ils sont sans doute les témoins les plus patents de l’instrumentalisation dont cette émotion peut faire l’objet. À cet égard, on peut songer aux romans libertins, tels que les Liaisons dangereuses (Laclos, 1782) ou encore La Nouvelle Justine ou les Malheurs de la vertu, suivie de l'histoire de Juliette, sa sœur (Sade, 1799), dans lequel les valeurs, dont la honte, sont particulièrement dévoyées.

Enfin, certaines mentions de la honte paraissent vidées de leur dimension morale, non pour verser dans un amoralisme ou même un immoralisme, mais plutôt pour répondre à des usages rhétoriques variés. La mise en scène hyperbolique de la contrition peut par exemple s’inscrire dans un discours galant, comme lorsque des personnages de Madeleine de Scudéry se disent « honteux » de ne pas avoir pu rendre leurs hommages à la dame qu’ils courtisent. Sous la plume de la marquise de Sévigné, la honte peut encore participer d’un art consommé de l’ironie au service de la flatterie, notamment lorsque l’épistolière confesse à ses interlocuteurs sa honte d’être trop aimée d’eux et de ne pas mériter leurs égards. Plus largement, ce sont donc les usages littéraires, rhétoriques et stylistiques de la honte
 
qui se trouvent mis en jeu. Dans le cadre de cette journée d’étude, la réflexion sur les usages et les valeurs de la honte sous l’Ancien Régime nous conduira ainsi à porter une attention particulière aux circonstances dans lesquelles la honte est identifiée dans les textes (quels objets, situations, personnages sont concernés ?), mais aussi à questionner les modalités de l’écriture et de mise en récit de l’expérience honteuse.

***


Cette journée d’étude aura lieu le 11 mars 2023 à la Maison de la Recherche de Sorbonne Université (Paris) et en format hybride afin de favoriser les échanges internationaux.
Les actes sont destinés à être publiés.
Les propositions de contribution, de 500 mots maximum, sont à envoyer à Justine Le Floc’h (justine.lefloch[at]gmail.com) et à Lisa Sancho (lisa.sancho[at]orange.fr)  avant le 15 novembre 2022.

***

Indications bibliographiques

Boquet Damien, Sainte Vergogne. Les privilèges de la honte dans l’hagiographie féminine au XIIIe siècle, Paris, Classiques Garnier, 2020.

Brancher Dominique, Équivoques de la pudeur : fabrique d’une passion à la Renaissance, Genève, Droz, 2015.

Deonna Julien, Raffaele Rodogno et Fabrice Teroni, In Defense of Shame. The Faces of an Emotion, Oxford ; New York, Oxford University Press, 2011.

Elias Norbert, La Civilisation des mœurs, traduit par Pierre Kamnitzer, Paris, Pocket, 2002 [1939, trad. fr. 1973].

Flannery Mary C., Practising shame: Female honour in later medieval England, Manchester University Press, 2020.

Martin Jean-Pierre, La Honte. Réflexions sur la littérature, Paris, Gallimard, 2017 [1re éd. Le Livre des hontes, Paris, Éditions du Seuil, 2006].

Perfetti Lisa R., The Representation of Women’s Emotions in Medieval and Early Modern Culture, Gainesville, University Press of Florida, 2005.

Sagaert Claudine, Histoire de la laideur féminine, Paris, Éditions Imago, 2015.
 

Calls for Papers/Contributions
Global Climates in the Early Modern World  (MLA)
Calls for Papers/Contributions
21 March 2022 - 11:32am

Weather, geology, atmosphere, meteorology. The relations of climate to natural environments, corporeality, race, affect, or forms of cultural expression. Roundtable format. 250-word abstracts to Jeffrey Peters (jnp@uky.edu) by 30 March 2022.

Calls for Papers/Contributions

Grants

Prix XVIIe siècle : appel à candidatures (ouvrages parus en 2022)
18 January 2023 - 4:43am

Prix XVIIe siècle

Appel à candidatures pour les ouvrages parus en 2022

Depuis 1984, la Société d’Etude du XVIIe siècle décerne, chaque année, un Prix XVIIe siècle assorti d’une somme de 2000 euros. Ayant pour but d’encourager la diffusion d’un savoir rigoureux auprès du plus large public, ce Prix récompense, sans exclusive de discipline, un ouvrage traitant du XVIIe siècle, paru l’année précédente.

Les auteurs dont l'ouvrage est paru durant l'année 2022 sont invités à candidater en adressant leur livre en double exemplaire avant le 31 mars 2023, au Président de la Société d'Etude du XVIIe siècle, à l'adresse suivante :

M. Jean-Robert Armogathe
Cassiciacum
28 rue du Filoir
45 130 Meung-sur-Loire

Les ouvrages ne seront pas retournés.

---

Lauréats précédents :

2020 – Valérie Carpenter-Vanhaverbeke et Alexandre Maral, Antoine Coysevox. Le sculpteur du Grand siècle, Paris, Arthena, 2020.

2019 – Yann Rodier, Les raisons de la haine. Histoire d’une passion dans la France du premier XVIIe siècle (1610-1659),  Ceyzérieu, Champ Vallon, 2019.

2018 - Catherine Secrétan et Willem  Frijhoff (dir.), Dictionnaire des Pays Bas au Siècle d’Or, Paris, CNRS Editions, 2018.

2017 - François Friche, Entre Terre et Ciel. Romans comiques et mystère de l’Incarnation (1620-1660), Paris, Hermann,  2017.

2016    – Ariane James-Sarazin, Hyacinthe Rigaud. Le catalogue raisonné, Dijon, Editions Faton, 2016.

2015 (deux lauréats)  – Aude Volpilhac, « Le secret de bien lire ». Lecture et herméneutique de soi en France au XVIIe siècle, Paris, Honoré Champion, 2015

– Yannick Nexon, Le chancelier Séguier (1588-1672), ministre, dévot et mécène au Grand Siècle, Paris, Champ Vallon, 2015.

2014     – Nathalie Lecomte, Entre cours et jardins d’illusions. Le ballet en Europe (1515-1715), Paris, Centre National de la Danse, 2014.

2013     – Sophie Vergnes, Les Frondeuses : une révolte au féminin (1643-1661), Seyssel, Champ Vallon, 2013.

2012     – Isabelle Landy, Entre Philologie et linguistique : approches de la langue classique, Paris, Garnier, 2012.

2011     – Bartholomé Benassar, Vélasquez, Paris, De Fallois, 2011.

Margarita M. Hanson Fund - subvention d'aide à la publication en musicologie - 1er novembre
14 September 2022 - 8:24am

Margarita M. Hanson Fund - subvention d'aide à la publication

La Société française de musicologie a reçu en 2021 un important legs de la musicologue britannique Margarita M. Hanson (Cuba 1919 – Paris 2020) pour subventionner « des livres, dans n’importe quelle langue, sur la musique française antérieure à 1750, ou sur la culture musicale française antérieure à 1750, ou la publication d’une importante édition de répertoires français antérieurs à 1750 ».

Pour plus de détails à propos de cette aide à la publication dont la date limite est le 1er novembre 2022, veuillez cliquer ici.

Société d'Etude du XVIIe siècle - Aide à l'édition
23 May 2022 - 4:52am

La Société d’étude du XVIIe siècle propose chaque année une aide à l’édition.

Celle-ci concerne des ouvrages de toute discipline, en langue française, portant sur la période 1580-1720.

Trois ouvrages, dont au moins une thèse, peuvent être subventionnés chaque année. Une préférence sera accordée aux ouvrages signés par un seul auteur.

Le montant maximum de l’aide accordée est de deux mille euros par titre.

Les modalités de soumission du dossier sont disponibles sur le site de la Société d’étude du XVIIe siècle.

Délai de candidature : 30 juin 2022.

Les prix du CIREM 16-18
17 February 2022 - 5:42pm

Le CIREM 16-18 lance son concours 2022 pour des prix visant à soutenir les jeunes chercheur(e)s du regroupement: Le Prix pour le meilleur article (1500$), le Prix XVI-XVIII (1 250$), et la Bourse Hermès d'aide à la diffusion (750$).  Les critères d'éligibilité et les conditions des concours sont définis dans la section "Prix du CIREM 16-18". Date limite : 1e avril 2022.

Plus d'informations ici.

Prix XVIIe siècle : appel à candidatures (ouvrages parus en 2021)
17 January 2022 - 6:20am

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Prix XVIIe siècle

Appel à candidatures pour les ouvrages parus en 2021

Depuis 1984, la Société d’Etude du XVIIe siècle décerne, chaque année, un Prix XVIIe siècle assorti d’une somme de 2000 euros. Ayant pour but d’encourager la diffusion d’un savoir rigoureux auprès du plus large public, ce Prix récompense, sans exclusive de discipline, un ouvrage traitant du XVIIe siècle, paru l’année précédente.

Les auteurs dont l'ouvrage est paru durant l'année 2021 sont invités à candidater en adressant leur livre en double exemplaire avant le 31 mars 2022, au Président de la Société d'Etude du XVIIe siècle, à l'adresse suivante :

M. Jean-Robert Armogathe
Cassiciacum
28 rue du Filoir
45 130 Meung-sur-Loire

Les ouvrages ne seront pas retournés.

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Lauréats précédents :

2020 – Valérie Carpenter-Vanhaverbeke et Alexandre Maral, Antoine Coysevox. Le sculpteur du Grand siècle, Paris, Arthena, 2020.

2019 – Yann Rodier, Les raisons de la haine. Histoire d’une passion dans la France du premier XVIIe siècle (1610-1659),  Ceyzérieu, Champ Vallon, 2019.

2018 - Catherine Secrétan et Willem  Frijhoff (dir.), Dictionnaire des Pays Bas au Siècle d’Or, Paris, CNRS Editions, 2018.

2017 - François Friche, Entre Terre et Ciel. Romans comiques et mystère de l’Incarnation (1620-1660), Paris, Hermann,  2017.

2016    – Ariane James-Sarazin, Hyacinthe Rigaud. Le catalogue raisonné, Dijon, Editions Faton, 2016.

2015 (deux lauréats)  – Aude Volpilhac, « Le secret de bien lire ». Lecture et herméneutique de soi en France au XVIIe siècle, Paris, Honoré Champion, 2015

– Yannick Nexon, Le chancelier Séguier (1588-1672), ministre, dévot et mécène au Grand Siècle, Paris, Champ Vallon, 2015.

2014     – Nathalie Lecomte, Entre cours et jardins d’illusions. Le ballet en Europe (1515-1715), Paris, Centre National de la Danse, 2014.

2013     – Sophie Vergnes, Les Frondeuses : une révolte au féminin (1643-1661), Seyssel, Champ Vallon, 2013.

2012     – Isabelle Landy, Entre Philologie et linguistique : approches de la langue classique, Paris, Garnier, 2012.

2011     – Bartholomé Benassar, Vélasquez, Paris, De Fallois, 2011.

Jobs

30 November 2022 - 1:35pm

Location: Boone, NC
Tenure Status: Tenure Track
Provide Rank: Assistant Professor
Position Number: 044761
Department: Languages, Literatures & Cultures - 250250

Posting Date: 11/16/2022
Closing Date: 12/16/2022
Open Until Filled: No
Evaluation of Applications Begins: 12/16/2022
Proposed Date of Hire: 08/21/2023

Suggested Salary Range: Salary is competitive and commensurate with qualifications and experience.

Minimum Qualifications: Terminal degree French and Francophone Studies or related discipline, Native/near-native fluency in French and English, Evidence of an active record in research, scholarly or creative activities in Francophone Studies, Evidence of willingness to teach all levels French language, literature, and culture, Evidence of excellence in teaching, Commitment to service

Areas of Interest (No Minimum Level Required)

Commitment to mentoring and advising

Commitment to support graduate program and/or honors program in French

Willingness to work on student recruitment and retention

Willingness to develop courses in Francophone Studies

License/Certification Required: N/A


Special Instructions to Applicants

For a complete application, please apply and submit all below-required documents electronically through Appalachian State University's job board:

Cover letter

Curriculum vitae

Statement of teaching philosophy 

Diversity statement, describing plans to promote diversity issues and inclusive excellence in teaching, service, and/or outreach 

Teaching Evaluations/Peer Reviews

Research Sample 

Names and full contact information for three professional references

Unofficial undergraduate and graduate-level transcripts

Background Check Statement

Any offer of employment to a successful candidate will be conditioned upon the University's receipt of a satisfactory criminal background report.

Eligibility for Employment

Proper documentation of identity and eligibility for employment will be required before the hiring process can be completed.

Search Chair Name
Dr. Beverly Moser

Search Chair Email
moserba@appstate.edu

Quick Link
https://appstate.peopleadmin.com/postings/37174

Posting Number
FA00289P

 

Please note this position is based on enrollment and subject to available funding.

Individuals with disabilities may request accommodations in the application process by contacting Maranda Maxey, ADA/504 Coordinator, at 828-262-3056 or maxeymr@appstate.edu.

Essential Duties and Responsibilities

Teach undergraduate language and literature courses at all levels as needed

Teach regular undergraduate and graduate courses in Francophone literature and culture

Maintain an active research agenda

Provide department and university serviceType of Position: Full Time Position

Appointment Type: 1.0

Number Of Months Per Year: 9

Physical Demands of Position

Typical demands of classroom and educational environments.
 


The Department of Languages, Literatures, and Cultures is home to a diverse faculty. The department offers a variety of courses in language, culture, literature, and linguistics; these courses support General Education as well as the department's programs, which include Bachelor's degrees in East Asian Languages and Cultures, French and Francophone Studies, German, Spanish and Hispanic Studies, and initial licensure programs for K-12 French and Spanish teachers. The department also offers minors in Arabic, Chinese, French, German, Japanese, Russian, Spanish, and TESL/Applied Linguistics, two years of instruction in Latin and Portuguese, and graduate programs in French and Spanish K-12 and College Teaching.

The department collaborates with the Honors College, the International Business program, the Reich College of Education, and the interdisciplinary Global Studies program within the College of Arts and Sciences. The department also works closely with Appalachian's Office of International Education and Development, offering short-term faculty-led programs abroad and a large number of semester- and year-long exchange programs.We at Appalachian State University are committed to diversity, equity, and inclusive excellence both locally and globally.

We understand that the successful implementation of diversity, equity, and inclusive excellence is the responsibility of the entire university community, including alumni and official university governing bodies. A diverse campus community supports an influx of broad and distinct ideas that increase learning opportunities and strengthen the impact of our community as we work collectively to achieve a just experience for all.

We actively encourage, support, and promote a global mindset and an equitable environment where all will know that they belong and are safe to express their culture, identity, values, ideas, opinions, and creativity. We are committed to creating a culture of equity opportunity for all, one that has an expectation of fairness, justice, and equity-minded practice at all levels of the university community.

Appalachian State University is an Affirmative Action/Equal Opportunity Employer. The University does not discriminate in access to its educational programs and activities, or with respect to hiring or the terms and conditions of employment, on the basis of race, color, national origin, religion, sex, gender identity and expression, political affiliation, age, disability, veteran status, genetic information or sexual orientation.

Important Contacts:

Director of Human Resources/EEO Officer
Office of Human Resources
330 University Hall Dr.
Boone, NC 28608
(828) 262-3187

Office of Title IX Compliance
123 I.G. Greer Hall
Boone, NC 28608
(828) 262-2144

ADA/504 Coordinator & Office of Disability Resources Director
Office of Disability Resources
224 Joyce Lawrence Lane/Suite 112 Anne Belk Hall
Boone, NC 28608
(828) 262-3056

19 October 2022 - 4:00pm

The University of Cambridge invites applications for the Drapers Professorship of French (closing date 14 November 2022). This post will fall vacant on 30 September 2023 upon the retirement of Professor Michael Moriarty FBA, the current occupant. The Drapers Chair is one of the flagship established chairs of the university’s School of Arts and Humanities and one of the pre-eminent chairs in French in the UK. The Faculty of Modern and Medieval Languages and Linguistics seeks a world-class academic with t​he ability to engage in ground-breaking research and to inspire the next generation of students and colleagues.
 
https://www.timeshighereducation.com/unijobs/listing/311225/drapers-professorship-of-french-/

14 October 2022 - 2:41pm

The Department of Global Languages and Cultures at Rollins College, a private liberal arts college in central Florida, invites applications for a tenure-track position to teach French courses at all levels and other topic courses, beginning Fall 2023. The position is open to a generalist, preferably those with knowledge of transatlantic studies and/or Francophone African studies.

The position also involves a significant educational leadership role that includes, among other things, academic planning, curriculum and program development, and innovation. Other responsibilities may include: student advising, recruitment and placement, course coordination, and service on administrative committees.

The successful candidate will have a strong commitment to teaching and curriculum development, and show promise of pedagogical innovation and educational leadership. They will be expected to participate in departmental events and initiatives, to maintain an excellent record of teaching and service. The successful candidate must also be able to contribute to a diverse and inclusive learning and working environment at Rollins College. We view differences (e.g., nationality, race, gender, age, sexual orientation, socioeconomic class, physical ability, perspectives) as rich opportunities for understanding, learning, and growth.

The successful candidate should:

Ph.D degree in French, Applied linguistics, Linguistics, Second Language acquisition, at the time of the appointment.

Commitment to undergraduate teaching excellence and to our liberal arts mission.

Native or near-native fluency in French and English.

Demonstrated commitment to teaching excellence in the liberal arts.

Ability to contribute to, help foster, and sustain a diverse and inclusive. learning and working environment at Rollins.

The teaching load is 3/3.

Founded in 1885, Rollins is Florida's oldest recognized college. Rollins is an independent, comprehensive, residential liberal arts college. The campus, noted for its lakefront beauty and for its unique location, is set in the residential community of Winter Park, just 15 minutes from one of the nation's most dynamic urban centers, Orlando. For the last 10 years, U.S. News & World Report ranked Rollins No. 1 or No. 2 among southern regional universities. Rollins is one of only 36 Ashoka U Changemaker Campuses in the world. For additional information, please visit the College website at www.rollins.edu.

Minimum Qualifications and Education:

Ph.D degree in French, Applied linguistics, Linguistics, Second Language acquisition, at the time of the appointment.

Commitment to undergraduate teaching excellence and to our liberal arts mission.

Native or near-native fluency in French and English.

Demonstrated commitment to teaching excellence in the liberal arts.

Ability to contribute to, help foster, and sustain a diverse and inclusive. learning and working environment at Rollins.

Instructions to Applicants:

Interested applicants must apply online via the College's employment website and upload the following materials as follows:

Letter of Application

Curriculum Vitae

Teaching Statement

Provide three reference names and email addresses on application

**Preference will be given to candidates who apply by November 21st, 2022. Position is open until filled.**

Inquiries can be directed to:
Sana Alaya Seghair
French Coordinator, Global Languages and Cultures Department
sseghair@rollins.edu

To apply, visit https://jobs.rollins.edu/en-us/job/493378/assistant-professor-frenchjeid-5d2ca73eaceeb54a93f87004 6b0674ce

14 October 2022 - 2:38pm

The Department of Modern and Classical Languages at Western Washington University is inviting applications for a tenure-track position at the rank of Assistant Professor beginning September 2023. We seek a generalist in French with a specialization in pre-19th century French literature to teach a broad spectrum of French language and content courses in the undergraduate curriculum.

Responsibilities include: Standard quarter-system teaching assignment (2-2-2); exemplary teaching; active program of scholarly activity; service to the French section and to the Department through a range of activities. The successful candidate will be expected to fulfill teaching and mentoring responsibilities in ways that provide equitable and inclusive learning environments for all students. 

Required Qualifications:

PhD at time of application or ABD at time of application with a specialization in French literature in any period from the Middle Ages up to and including the 18th century. If ABD, all degree requirements must be completed by June 15, 2024.

Ability to teach French language at all levels of the curriculum (including grammar and composition) as well as content courses in literature and culture

Native or near-native French and English proficiency

Demonstrated excellence in teaching

Demonstrated commitment to excellence in scholarship and a dynamic research agenda

Ability to work effectively with diverse students and colleagues, including a demonstrated ability and commitment to cultivate learning environments that are equitable and inclusive of students with diverse social identities and backgrounds

Application Instructions: Application materials must be submitted via WWU’s electronic application system (PageUp) at https://hr.wwu.edu/careers-faculty. Candidates must upload (1) a letter of application that describes their teaching philosophy and research plans and that addresses the required qualifications; (2) a curriculum vitae; (3) graduate school transcripts; (4) a sampling of teaching evaluations; and (5) a separate statement that addresses the ability to work effectively with diverse students and colleagues, and a commitment to fulfill teaching and mentoring responsibilities in ways that provide equitable and inclusive learning environments for all students (max. length one page). As part of the online application process, candidates will be asked to provide contact information for three references. Three recommendation letters are required, and these will be automatically requested, upon submission of the application, from the references provided.

Closing Date Notes: Position closes on November 1; applications must be received by this date. Screening interviews are anticipated to take place via Zoom in early December. Finalist interviews are anticipated to be conducted in January 2023.

Western Washington University (WWU) is an equal opportunity and affirmative action employer committed to assembling a diverse, broadly trained faculty and staff. Women, minorities, people with disabilities and veterans are strongly encouraged to apply.

14 October 2022 - 2:34pm

Job Number: 519118

Position: Assistant Professor of French & Francophone Studies

Effective Date: August 17, 2023 (Fall Semester)

Salary Range: Commensurate with qualifications and experience

Application Deadline: Review of applications to begin November 1, 2022. Position opened until filled (or recruitment canceled).                                     

College of Liberal Arts

Department of Romance, German, Russian Languages and Literatures

Required Qualifications:       

Ph.D. in French and Francophone Studies, with specialization in any area of Medieval, Renaissance, 17th and/or 18th century French Studies. Degree at time of application or official notification of completion of the doctoral degree by August 1, 2023.

Ability to teach at undergraduate and graduate levels in French

Demonstrated potential or evidence of effective teaching at the college level

Demonstrated potential or evidence of successful research and publication

Commitment to and/or expertise in educating an ethnically, culturally, academically, and economically diverse student population through inclusive teaching practices

Demonstrated commitment to working successfully with a diverse student population          

Preferred Qualifications:                  

Evidence of academic training in one or more of the following specializations: transnational studies; intersectional approaches to race, gender and/or ethnicity; ecocriticism and environmental studies; literature and politics; material culture; cultural studies, migration studies; performance studies; Atlantic studies; digital humanities; or other cognate fields.

Evidence of ability to effectively teach one or more current University course offerings in French language, literature and culture at the undergraduate level (e.g., survey courses, GE courses) and graduate seminars in research methods, on a century, author or theme

Evidence of ability to develop new and creative course offerings in French and Francophone Studies that engage issues of diversity

Commitment to student recruitment and program development

Evidence of support for and/or experience related to the University’s strong commitment to the academic success of its diverse student body

Evidence of ability to engage in research leading to conference participation and peer-reviewed publication

Evidence of interest in or experience with department, college, university, or community service

We invite applications from candidates whose teaching finds dynamic ways of translating these fields of study to undergraduate students. The successful candidate will be able to teach classes at all levels in French. We seek flexible teacher-scholars willing to work across disciplines, innovate and update curricula in collaboration with faculty from other language areas in the department. The ideal candidate will mentor students and build our program through outreach and excellence in teaching. Our search prioritizes applicants who will contribute to a climate that values diversity in all its forms.

Duties:                                    

Teach and develop courses in French and Francophone Studies at the undergraduate and graduate levels. [Mode of instruction may include in-person, hybrid, online, and/or any combination thereof].

Advise and mentor students, including the supervision of Master’s students taking comprehensive exams

Engage in research leading to conference participation and peer-reviewed publications

Participate in faculty governance

Participate in service to the department, college, university, and community

CSULB seeks to recruit faculty who enthusiastically support the University’s strong commitment to the academic success of all of our students, including students of color, students with disabilities, students who are first generation to college, veterans, students with diverse socio-economic backgrounds, and students of diverse sexual orientations and gender expressions. CSULB seeks to recruit and retain a diverse workforce as a reflection of our commitment to serve the People of California, to maintain the excellence of the University, and to offer our students a rich variety of expertise, perspectives, and ways of knowing and learning.

Information on excellent benefits package available to CSULB faculty is located here: https://www2.calstate.edu/csu-system/careers/benefits/Documents/employee-benefits-summary.pdf

How to Apply - Required Documentation:                          

An Equity and Diversity Statement about your teaching or other experiences, successes, and challenges in working with a diverse student population (maximum two pages, single-spaced). For further information and guidelines, please visit: http://www.csulb.edu/EquityDiversityStatement

Letter of application addressing the required and preferred qualifications

CV

Three references (to be contacted for confidential letters of recommendation finalist stage)

Writing sample related to the candidate’s area of research (in French or English)

Evidence of effective teaching, if applicable (i.e. student evaluations)

Finalists should be prepared to submit an official transcript (e-transcript preferred, if available)

How to Apply: Click Apply Now icon to complete the CSULB online application

Members News Briefs

Visiting Fellowship at Warburg Institute for Céline Bohnert
5 June 2020 - 11:12am

Nous sommes heureux de partager avec les collègues la nouvelle de la nomination de Céline Bohnert comme Visiting Fellow au Warburg Institute (School of Advanced Studies, University of London) de janvier 2020 à janvier 2022 pour son projet d'édition numérique des Mythologiae Libri decem de Natale Conti hébergé sur la plate-forme EMAN : http://eman-archives.org/Mythologia/

Félicitations à Céline !

triste nouvelle : décès de Jacques Le Brun
21 April 2020 - 11:12am

Nous avons la tristesse d'annoncer le décès de Jacques Le Brun le 6 avril 2020 à Paris, emporté par le COVID-19.

Grand spécialiste de littérature spirituelle de la première modernité, Le Brun fut directeur d'études honoraire à l’École pratique des hautes études dans la section des sciences religieuses, et membre de de l’École de psychanalyse Sigmund Freud.

Son œuvre a porté sur la littérature spirituelle du XVIIe siècle (Bossuet, Fénelon, Mme Guyon, Angelus Silesius) et les objets qu’elle donne à penser (le pur amour, la déchéance volontaire, le dévouement, le rien).

 

Katherine Dauge-Roth's book, Signing the Body
13 January 2020 - 5:56pm

Please join me in congratulating Katherine Dauge-Roth, whose book

Signing the Body: Marks on Skin in Early Modern France 

has just been published with Routledge. Félicitations !

Please find further details on the press website, especially if you would considering placing an order for your libraries. The description for the book is copied below:

The first major scholarly investigation into the rich history of the marked body in the early modern period, this interdisciplinary study examines multiple forms, uses, and meanings of corporeal inscription and impression in France and the French Atlantic from the late sixteenth through early eighteenth centuries. Placing into dialogue a broad range of textual and visual sources drawn from areas as diverse as demonology, jurisprudence, mysticism, medicine, pilgrimage, commerce, travel, and colonial conquest that have formerly been examined largely in isolation, Katherine Dauge-Roth demonstrates that emerging theories and practices of signing the body must be understood in relationship to each other and to the development of other material marking practices that rose to prominence in the early modern period. While each chapter brings to light the particular histories and meanings of a distinct set of cutaneous marks—devil’s marks on witches, demon’s marks upon the possessed, devotional wounds, Amerindian and Holy Land pilgrim tattoos, and criminal brands—each also reveals connections between these various types of stigmata, links that were obvious to the early modern thinkers who theorized and deployed them. Moreover, the five chapters bring to the fore ways in which corporeal marking of all kinds interacted dynamically with practices of writing on, imprinting, and engraving paper, parchment, fabric, and metal that flourished in the period, together signaling important changes taking place in early modern society. Examining the marked body as a material object rife with varied meanings and uses, Signing the Body: Marks on Skin in Early Modern France shows how the skin itself became the register of the profound cultural and social transformations that characterized this era.

Roland Racevskis named Associate Dean
8 December 2019 - 11:35am

Please join me in congratulating our colleague Roland Racevskis, who has just been named Associate Dean for the Arts and Humanities at The University of Iowa College of Arts and Sciences. Féliciations ! 

"Professor of French and Italian Roland Racevskis has been appointed as Associate Dean for the Arts and Humanities. Racevskis joined the UI faculty in 1998, and has served as chair of the Department of French and Italian; chair of the Department of German; and associate director of the Division of World Languages, Literatures, and Cultures."

https://clas.uiowa.edu/news/racevskis-sanders-tomova-appointed-associat…

Bernard Bourque (parution d'un nouveau livre)
27 October 2019 - 12:54pm

Félicitations à Bernard Bourque pour la parution de son livre

Jean Chapelain et la querelle de La Pucelle.

Veuillez trouver ci-dessous un précis et les détails bibliographiques :

---

Bernard J. Bourque 

Jean Chapelain et la querelle de La Pucelle

Textes choisis et édités par Bernard J. Bourque

Biblio 17, Vol. 220 2019, 296 Seiten €[D] 68,00 ISBN 978-3-8233-8370-3 eISBN 978-3-8233-9370-2

Ce travail est la première édition critique de l’ensemble des écrits principaux qui constituent ce que nous appelons « la querelle de La Pucelle ». La valeur historique de ces textes est incontestable. Le libelle de François Payot de Lignières et celui d’Hyppolite-Jules Pilet de la Mesnardière contre le poème épique – tant attendu - de Chapelain soulignèrent l’écart entre le battage orchestré avant la publication de La Pucelle et la véritable valeur de l’œuvre. Ces écrits n’ont jamais été republiés depuis leur première parution, jusqu’à maintenant. Cela est également vrai pour la réponse de Jean de Montigny au libelle de Lignières. Les seuls exemplaires connus de la réponse de Chapelain au sieur du Rivage (La Mesnardière) et de la Lettre de M Cha- pelain à M. de La Mesnardière n’existent que sous forme de manuscrits conservés à la Bibliothèque nationale de France. Ces documents n’ont jamais été intégralement publiés jusqu’à présent. Les extraits des Satires de Nicolas Boileau-Despréaux, que nous présentons dans notre volume, sont tirés des éditions originales. La parodie Chapelain décoiffé d’Antoine Furetière est tirée des Œuvres de Nicolas Boileau-Des- préaux (1729), éditées par Bernard Picart. Notre livre a pour but de rendre ces écrits plus facilement accessibles a n que tous les lecteurs, qu’ils soient amateurs ou spécialistes de la littérature française, puissent juger de leur valeur historique et littéraire. L’édition comporte une introduction et plus de mille notes. 

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Écrire pour elles. Dramaturges et spectatrices en Europe (dir. Véronique Lochert, Florence d'Artois, Patrizia De Capitani, Lise Michel, Clotilde Thouret)
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18 January 2023 - 12:25pm

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Écrire pour elles. Dramaturges et spectatrices en Europe

sous la direction de Véronique Lochert, Florence d'Artois, Patrizia De Capitani, Lise Michel, Clotilde Thouret

Le n°42 de la revue Études Épistémè propose un dossier multilingue accessible en ligne : https://journals.openedition.org/episteme/15230

Présentation

Ce numéro propose d’interroger le rôle joué par les femmes, en tant que lectrices et surtout spectatrices du théâtre, dans le développement de la production dramatique européenne du début du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle. Le théâtre de la première modernité fait en effet une place importante à l’amour, crée des personnages féminins actifs, explore les rapports entre les sexes et ses auteurs revendiquent de plus en plus le plaisir comme finalité du théâtre et le public comme juge de leurs pièces. L’analyse de sources multiples et la prise en compte de pratiques et de situations variées permettent de confronter les pratiques réelles de spectatrices, mais aussi de mécènes et d’actrices, aux représentations plus ou moins fantasmées du public féminin et de son influence qui se construisent dans les textes. S’il demeure difficile de cerner l’influence de la réception féminine sur l’écriture dramatique, l’enquête montre l’importance des contextes économiques, politiques et culturels dans lesquels le théâtre se développe, met en valeur la participation de nombreuses femmes – autrices, actrices professionnelles ou occasionnelles, mécènes et commanditaires – à l’activité théâtrale et souligne la liberté de la fiction dramatique par rapport aux normes et aux contraintes sociales pesant en particulier sur les femmes.

Sommaire

Véronique Lochert, « Introduction : “Le théâtre est l’art de contenter la dame”, ou ce que la réception des femmes fait au théâtre »

L’expérience des spectatrices

Marzia Pieri, « Le signore della festa a veglia e a corte »

Jean-François Lattarico, « Un Livre du Courtisan au féminin : notes sur la Ginipedia de Vincenzo Nolfi, dramaturge vénitien »

Sylvaine Guyot, « La Palatine, une spectatrice paradigmatique ? De l’intérêt du théâtre : usages, goûts, expérience »

Jean Marsden, « Commanding Eyes: Female Spectators and the Restoration Theatrical Repertoire »

« Pour les dames » : quelles adresses ?

Nina Hugot, « “Si fault-il pourtant clorre le bec”. Les adresses aux spectatrices chez Théodore de Bèze (Abraham sacrifiant) et Louis des Masures (Tragédies saintes) »

Flavie Kerautret, « “Ce discours n’est pas pour votre regard, mes Dames”. Les adresses au féminin dans les prologues de Bruscambille »

Coline Piot, « Les dramaturges voilent-t-ils “pour elles” ? Les enjeux pragmatiques du comique grivois dans les comédies »

Rebecca Yearling, « Experimental plays, conventional endings: Gender normativity and the female spectator of Shirley’s The Doubtful Heir »

Genre et genres

Sandra Clerc, « Une scène pour tous les genres : le théâtre de Luigi Groto »

Françoise Decroisette, « Une tragédie “au féminin” est-elle possible ? La réponse de Valeria Miani Negri dans Celinda (1611) »

Marcella Trambaioli, « Algunas calas en la comedia de ambientación urbana de Lope de Vega y su relación con el noble público femenino »

Line Cottegnies, « La pastorale dramatique est-elle un genre “féminin” en Angleterre au XVIIe siècle ? Le cas de The Shepherds’ Paradise (1633) de Walter Montagu »

Claude Bourqui, « Corneille, 1663 : une Sophonisbe “pour les dames” »

Regards, affects, échanges

Christine Sukic, «  “Take Here This Prospective”: Specular Reflections of the Female Spectators in Samuel Daniel’s Vision of the Twelve Goddesses (1604) »

Cécile Berger, « La comédienne dell’arte et son public au XVIIe siècle : un modèle dramaturgique et sa réception »

Milagros Torres, « El clamor de la cazuela: connivencia y creación lopesca »

Marie-Françoise Piéjus, « La ville, la salle, la scène : les Siennoises et le théâtre »

Yan Brailowsky, « “Fright the ladies out of their wits”: Gendered passion and the English stage »

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Nicole Jacques-Lefèvre, Démonologie littéraire et autres sorcelleries. Rationalité et imagination (1436-1862)
New Publications
1 October 2022 - 12:40am

Nicole Jacques-Lefèvre, Démonologie littéraire et autres sorcelleries. Rationalité et imagination (1436-1862), Paris, Hermann, 2022.

Du Formicarius de Nider à La Sorcière de Michelet, des textes écrits par des juristes, philosophes, théologiens ou médecins élaborent, en relation avec les savoirs et croyances de leur époque, la définition et la représentation de la sorcellerie démoniaque. Cette figure évolue entre la fin du XVe et le XVIIe siècle, se précise tandis que se développe la répression, et participe aux débats idéologiques, à la mise en place des différents systèmes de pouvoirs, politiques, juridiques ou scientifiques. Elle reste pour les Lumières et le Romantisme un domaine d’interrogation, trouve un relai chez les aliénistes de l’école de Charcot, et continue à jouer un rôle dans notre imaginaire. De ces textes émergent la figure singulière et mythique de la sorcière, et celle d’un complot destiné à assurer le triomphe du pouvoir diabolique sur le monde. S’y développent aussi des figures multiples, fantasmagoriques – sabbats, loups-garous, feux nocturnes, etc. –, toute une dramaturgie qui pourra inspirer les metteurs en scène du théâtre ou de l’opéra. Cette étude tente d’en cerner les différentes modalités d’écriture, dans une approche qui prend en compte la pluralité de ses composantes, sans masquer les interrogations auxquelles ces textes donnent lieu.

EAN : 9791037019653
464 pages
Prix : 42 EUR

Disponible en librairie et sur le site de l'éditeur.

 

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Carlo Ginzburg, Néanmoins. Machiavel, Pascal (trad. M. Rueff)
New Publications
1 October 2022 - 12:37am

Carlo Ginzburg, Néanmoins. Machiavel, Pascal (trad. M. Rueff), Lagrasse, Verdier, 2022.

Le poids d’un mot, étudié, soupesé, traqué comme une source, en dit plus sur le destin de la politique moderne que bien des généralités censées se dégager des évolutions.

Ainsi l’historien Carlo Ginzburg aborde-t-il ici la modernité politique – le découplage supposé du politique et du théologique –, en lisant de façon rapprochée, en philologue, Machiavel et Pascal.

L’ouvrage nous livre une série d’éclairages nouveaux sur une manière de penser la règle et l’exception, à l’épreuve des faits.

Au moment où sont développées des histoires mondiales, des histoires  décentrées, qui nous permettent de penser le monde globalisé, Ginzburg insiste sur l’attention nécessaire et féconde qu’il convient d’accorder aux  singularités, à travers l’examen précis des cas et l’étude philologique des textes.

À l’heure où l’on déplore que les intellectuels n’orientent plus la vie politique (en supposant confusément qu’ils le firent par le passé), à l’heure où semble s’imposer une vision « machiavélienne » selon laquelle les plus forts dictent le  droit au nom d’un réalisme implacable, la leçon de Carlo Ginzburg est précieuse.

Penser, ce n’est pas reformuler les réponses de l’opinion, c’est changer de questionnement.

EAN : 9782378560799
288 pages
Prix : 22 EUR

Disponible en librairie et sur le site de l'éditeur.

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M. Martin, G. Weiss, Le Roi-Soleil à la mer
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1 October 2022 - 12:34am

M. Martin, G. Weiss, Le Roi-Soleil à la mer. Art maritime et galériens dans la France de Louis XIV, Aubervilliers, éditions EHESS, 2022.

Ce livre inédit en français, richement illustré, le premier consacré à l’art maritime et à l’esclavage des galères dans la France du début de l’époque moderne, montre comment les propagandistes royaux ont utilisé les images et le travail des musulmans réduits en esclavage pour glorifier Louis XIV.

L’art maritime méditerranéen et le travail forcé dont il dépendait étaient au cœur de la politique et de la propagande du roi de France Louis XIV, qui régna de 1643 jusqu’à sa mort en 1715. Pourtant, la plupart des études sur l’art français de cette période se concentrent sur Paris et Versailles, négligeant la présence ou la représentation des galériens sur les côtes du royaume.

Grâce à une abondante sélection d’images surprenantes, dont beaucoup n’ont jamais été publiées, Le Roi-Soleil à la mer met l’accent sur le rôle des esclaves turcs – des rameurs capturés ou achetés en terre d’islam – dans la construction et la décoration des navires et autres objets d’art qui circulaient sur terre et sur mer pour glorifier la Couronne.

Ainsi, en examinant un large éventail de productions artistiques – dessins de navires, sculptures d’artillerie, médailles, peintures et gravures –, Meredith Martin et Gillian Weiss nous invitent à reconsidérer l’image dominante de l’art et du pouvoir dans la France du début des Temps modernes.

EAN : 9782713229503
406 page
Prix : 30€

Plus d'informations ici.

 

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M. Craciunescu, L'inverti, l'hérétique et le pauvre diable. La Renaissance revisitée à travers ses marges
New Publications
1 October 2022 - 12:31am

M. Craciunescu, L'inverti, l'hérétique et le pauvre diable. La Renaissance revisitée à travers ses marges, Paris, Hermann, coll. "Les collections de la République des Lettres", 2022

Depuis les années 1980, le XVIe siècle occupe une place privilégiée dans les romans historiques. La plupart de ces ouvrages mettent en scène des personnages référentiels peu connus de la Renaissance, qui se caractérisent par leur marginalité. La figure de l’article «  inverti  », du lettré hérétique et du pauvre diable occupent ainsi une place privilégiée au sein de ce corpus, ce qui n’est pas sans rappeler l’intérêt accru que les seiziémistes ont eux-mêmes porté à des individus marginaux pendant la même période.

EAN : 9791037021137
312 pages
Prix : 45€

Plus d'informations ici.

 

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Scholarships Available

XVIIe siècle - Aide au financement d'événements scientifiques
17 January 2022 - 6:26am

La Société d’Etude du XVIIe siècle accorde régulièrement un soutien à des événements scientifiques centrés sur le XVIIe siècle (toutes disciplines confondues).

Les candidats à cette aide devront fournir un argumentaire détaillé du colloque ou de la journée prévue, un programme prévisionnel et un budget de l'événement.

La somme allouée ne pourra pas excéder 500 € (800 € pour les événements organisés par de jeunes chercheurs non statutaires).

Les demandes sont à adresser au président de la Société, Jean-Robert Armogathe (armogathe@gmail.com) et à la secrétaire générale, Lise Michel (lise.michel@unil.ch). Elles seront examinées par le Conseil d'Administration.

Prochain délai : 1er février 2022.

Délai suivant : 15 juin 2022.

http://www.17esiecle.fr/soutien-a-des-evenements-scientifiques/

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Aide au financement de colloques et journées sur le XVIIe siècle
6 January 2021 - 12:24pm

Aide au financement de colloques et journées sur le XVIIe siècle

 

La Société d’Etude du XVIIsiècle accorde régulièrement un soutien à des événements scientifiques centrés sur le XVIIe siècle (toutes disciplines confondues).

Les candidats à cette aide devront fournir un argumentaire détaillé du colloque ou de la journée prévue et un programme prévisionnel.

La somme allouée ne pourra pas excéder 500 € (800 € pour les événements organisés par de jeunes chercheurs non statutaires).

Les demandes sont à adresser au président de la Société, Jean-Robert Armogathe (armogathe@gmail.com) et à la secrétaire générale, Lise Michel (lise.michel@unil.ch). Elles seront examinées par le Conseil d'Administration.

Prochain délai : 27 février 2021.

Délai suivant : 5 juin 2021.

 

The Thomas Jefferson Fund
15 December 2020 - 3:04am

The 2021 Call for Proposals is now open !

Created by the Embassy of France in the United States and the FACE foundation, the Thomas Jefferson Fund aims to encourage and support cooperation among the most promising young French and American researchers, and foster forward-looking collaborative research that addresses the most pressing global challenges.
The selected Franco-American projects will receive up to $ 20,000 over a period of 2 years.
Applications are accepted in the three following fields:
 
Humanities and Social Sciences (HSS)
Science, Technology, Engineering and Mathematics (STEM)
Science for Society (interdisciplinary STEM-HSS projects)
 
The most innovative projects involving significant transatlantic mobility, collaborative research activities, the organization of joint workshops or conferences, the publication of joint articles, and the participation of younger researchers (PhDs) will receive the highest priority.
The grant will cover travel expenses between France and the US, accommodation costs and a part of the organizational costs of joint conferences, and of publication costs.
Partner researchers are encouraged to obtain « in kind » and/or « in cash » co-funding from their institutions or from other sources of funding to cover all other types of expenses necessary to the successful implementation of the joint research project.
Proposals must be jointly submitted by one American researcher and one French researcher at the beginning of their career with mid- to long- term positions at a research or higher education institution in the United States or in France (post-doctorate level, assistant or associate professor, maître de conférences or chargé de recherche).

Deadline for the submission of the project proposals: February 24th 2021
Estimated announcement of the selected projects: June 2021
Estimated launch of the selected projects: Summer 2021

Interested parties are invited to apply here:
http://face-foundation.org/thomas-jefferson-fund/
For more information, please contact the Thomas Jefferson Fund team: thomasjeffersonfund@frenchculture.org

Society for the Study of Early Modern Women and Gender Awards Nomination
1 June 2020 - 12:43am

The Society for the Study of Early Modern Women and Gender is now accepting nominations for awards for scholarly work on women and gender in the early modern period (ca. 1450-1750) published/completed between January 1, 2019 and June 30, 2020. The deadline for all nominations is June 30th, 2020. The deadline includes receipt of all relevant information as well as all materials. Awards will be announced in the fall of 2020.

PLEASE NOTE the special instructions this year for all book categories, below.

ALSO: we know that many conferences were cancelled this spring because of COVID-19, which means that many graduate students may not have been able to present conference papers as planned.  We ask, therefore, that you please make a special effort to encourage graduate students to apply for the Conference Presentation Award for relevant conference papers they presented going back to January 1, 2019.

Awards Categories:

Book Award (scholarly monographs)

Essay or Article Award

Editions Awards (critical editions of primary sources)

For this category, we are seeking nominations for both teaching and scholarly editions. We have three categories for which we may award prizes in a given year. These include: the Josephine Roberts Award for a Scholarly Edition; an award for a teaching edition; and an award for a scholarly edition in translation. Please note: we do not always award prizes for all three of these categories. We ask that all editions nominations be made simply to the umbrella category of “Editions Awards.”

Graduate Student Conference Presentation Award

Collaborative Project Award (Edited Collections of Essays, etc.)

Digital Scholarship, New Media, & Art Award (Web-based projects, exhibitions, concerts, productions of plays, etc.  Note: Since such projects often do not have a single date of publication, nominations are accepted for projects operating in 2019 or the first half of 2020.)

Please see our website for full nomination details: http://ssemwg.org/awards/.  Also: please note that for book awards this year, we need three e-book copies of the text OR equivalent PDF copies in addition to the three hard copies (if available) for each work.  If hard copies are not available by June 30 due to restrictions stemming from the COVID-19 crisis, we will still consider submissions as long as we have the three electronic copies in hand.

Please send inquiries to the Awards Committee Chair, Michelle Dowd, at  mmdowd1@ua.edu

The Forum Essay Prize 2020 – Representations and Literatures of Homelessness
14 January 2020 - 3:44pm

Forum for Modern Language Studies (FMLS) invites submissions on the subject of:  

Representations and Literatures of Homelessness

The closing date for entries is Friday 1st May 2020

[Submissions should address the topic through relevant aspects of the literature, culture or language of any of the subject areas covered by the journal: Arabic, English, French, German, Italian, Portuguese, Spanish and Russian. Please note that material of a predominantly social science or sociological nature falls outside the scope of the journal.]

In inviting submissions to the broad topic of Representations and Literatures of Homelessness, particular consideration may be given to the following:

Nomads and traveller peoples through the ages;

Refugees and asylum seekers;

Homeless genres, genres in inter-zones;

Representations of no (wo)man’s land.

The competition is open to all researchers, whether established or early career. Previous competitions have been won by scholars in both categories. The winner will receive:  1. Publication of the winning essay in the next appropriate issue of Forum for Modern Language Studies  2. A prize of £500 

A panel of judges will read all entries, which will be assessed anonymously. At the judges’ discretion, a runner-up prize of £200 may be awarded. The Editors may commission for publication in Forum for Modern Language Studies any entries that are highly commended by the judges.

Entry requirements and Submission details for Forum Prize 2020:

The closing date for entries is Friday 1 May 2020.

Entries must be written in English, be between 6,000 and 10,000 words in length (including notes), should conform to MHRA style, and must be accompanied by an abstract (approx. 150 words) summarising the principal arguments and making clear the relevance of the article to the competition topic.

Articles should be submitted online at https://mc.manuscriptcentral.com/fmls, be flagged as Forum Prize entries, and follow the journal’s instructions to authors.